P5

Voir Pentium.


Pac Man

Le jeu d'action Pac Man, inventé par Toru Iwatani, qui repose sur un principe simple, est rapidement devenu un jeu culte en raison de la fascination qu'il exerce.

Le joueur doit diriger son personnage (Pac Man) à travers un labyrinthe et ramasser des objets. Le labyrinthe abrite quelques monstres qui font perdre des vies à Pac Man. Pour pouvoir manger les montres, Pac Man doit ramasser certains objets.

Les nombreux niveaux (voir niveau) se caractérisent par une difficulté croissante.


Packard Bell

Constructeur et distributeur américain de matériel informatique. Il est le numéro un des ventes aux États-Unis devant Compaq, en raison de ses PC mutimédias très performants (voir PC multimédia).


page

En informatique, le mot "page" peut être utilisé dans différents contextes : il s'agit tantôt d'une page au sens habituel (page imprimée, page affichée à l'écran, etc.), et tantôt de jeux de caractères ou de segments, par exemple de la mémoire de travail.

Voir :

page de garde

page de serveur

PageMaker

page zéro

pages blanches

pagination


page de code

(En anglais, "codepage") Désigne des tables de caractères chargeables de MS-DOS, utilisées dans différentes dispositions du clavier et pour les caractères spéciaux en mode texte. Voir aussi Polices téléchargeables.


page de démarrage

Page pointant sur une adresse Internet ou sur un fichier local du disque de l'utilisateur, et que tous les navigateurs de réseau (voir web browser) sont en mesure d'afficher quand ils sont lancés. Ce qui permet par exemple de définir son site Web préféré comme page de démarrage.


page de garde

On appelle ainsi une page écran sur laquelle l'individu ou le groupe qui offre des informations présente l'ensemble de son domaine, avec ses subdivisions, et donne des renseignements (voir homepage).


page de serveur

La page choisie est emmagasinée dans la boîte aux lettres électronique du destinataire. Il reçoit un signal le prévenant de l'arrivée de la nouvelle information. Pour chaque information envoyée, une taxe de télécommunication est perçue.


PageMaker

Numéro un mondial de la PAO courante, édité par Adobe Il fut d'ailleurs le premier, à l'époque où il était édité par Aldus, à introduire le concept de PAO (en anglais, DTP). Déjà, il permet une mise en page par "blocs" à la manière de XPress (les blocs texte et image ne sont pas encore distincts). Les "calques" y sont utilisés, comme dans Illustrator et Photoshop.

Fin 1996, Adobe met sur le marché la version 6.5 de PageMaker. Elle permet la gestion simultanée de plusieurs niveaux de calques. La mise en page peut être changée à volonté sans qu'il faille pour autant la remettre en forme à chaque fois.

PageMaker 6.5 possède une palette de couleurs conçue pour l'Internet et peut utiliser les liens hypertextes (voir hyperlien).


page zéro

La première page de la mémoire comprenant 256 octets jouait dans beaucoup de processeurs (voir processeur) à 8 bits un rôle particulier, car sur cette page on pouvait accéder plus vite aux adresses (voir adresse). Il était également possible, par adressage indirect, d'utiliser simultanément deux octets consécutifs.


pages blanches

Dans les annuaires de téléphone, cette expression désigne les pages contenant les numéros des particuliers. Ceux des entreprises sont imprimés sur des pages jaunes ("yellow pages").


pages Zoom

Service Internet fourni par France Télécom et correspondant à l'annuaire électronique accessible sur le Minitel par le 3611. Il se trouve à l'adresse http://www.pageszoom.com


pagination

C'est une méthode de gestion de mémoire.

L'espace d'adressage physique et l'espace d'adressage logique d'un processus sont divisés en un grand nombre de secteurs assez petits (de 4 à 8 octets généralement), tous de la même taille. On les appelle "segments" (frames) pour l'espace physique et "pages" pour l'espace logique.

L'adressage s'effectue à l'aide d'une adresse de segment ou d'un numéro de page suivi d'un déplacement à l'intérieur de ce segment ou de cette page. La subordination des segments physiques aux cadres logiques est réalisée de manière tout à fait transparente par un dispositif spécial placé sur la carte mère ou sur le processeur, et appelé le MMU. Ce dernier se fonde sur un tableau hiérarchique.

Bien qu'il soit transparent, ce processus semble très compliqué lorsque l'on voit le résultat concret produit par les processeurs de la famille 80 x 86, surtout à partir du 386, car ils présentent une multitude de registres et de listes concaténés.

Il est assez facile de créer des mémoires virtuelles (voir mémoire virtuelle) basées sur des pages relativement petites et de taille constante.

On en trouve dans différentes versions d'UNIX, dans OS/2 à partir de la version 2.0, et plus encore dans Windows 3.1x (voir Windows (généralités)), Windows 95 et Windows NT.


paiement électronique

De nombreuses transactions peuvent s'opérer désormais par la circulation de monnaie qui n'existe que sous une forme électronique également appelée monnaie électronique.

Sur l'Internet, le vrai problème à l'heure actuelle est la sécurisation des transactions. En effet, lorsqu'une personne paye sur l'Internet, elle doit être sûre que seul le destinataire recevra l'information.

Différentes solutions sont proposées :

la codification des informations ;

le choix d'un organisme intermédiaire gérant la transaction, entre l'acheteur et le vendeur ;

l'utilisation d'une carte prépayée.


Paint Shop Pro

Paint Shop Pro est un logiciel de dessin et de traitement d'images, autorisant les effets spéciaux comme par exemple un retournement, une rotation, un recadrage, une création de cadres, un redimensionnement, un réglage de la luminosité et du contraste, une correction chromatique, des captures d'écrans multiples, etc. (voir capture d'écran). La barre d'icône est personnalisable et les palettes flottantes. Paint Shop Pro reconnaît une multitude de formats graphiques : images en mode point (Bitmap), méta-images et images vectorisées.


Paintbrush

Logiciel de dessin pour Windows (généralités) (existe jusqu'à la version 3.x). Il est beaucoup plus simple d'utilisation que les autres logiciels de dessin, mais ses performances s'en trouvent réduites.


Painter

Logiciel d'illustration de Fractal Design qui imite les techniques traditionnelles de la peinture : huile, fusain, pastel, feutre, avec des possibilités d'animation.


PAL

(Phase Alternation Line) Il s'agit de la norme de définition du signal vidéo utilisée pour la télévision et créée par les Allemands.


palette de couleurs

On peut choisir un ensemble de teintes parmi toutes celles qui existent : c'est ce que l'on appelle en informatique une "palette de couleurs". Elle sert à imprimer une image ou à la présenter sur l'écran. En changeant de palette, on transforme d'un seul coup toutes les couleurs d'une image.

Sous Windows 95, par exemple, on travaille le plus souvent en mode couleur 8 bits : la palette par défaut propose 256 couleurs, mais on peut en sélectionner une autre.

Chaque graphique à mappe binaire apporte sa propre palette, définie au début du fichier. Mais on peut la changer en se servant des programmes de transformation d'images.


palpeur

Voir capteur.


Panasonic

Le grand groupe électronique Matsushita commercialise ses produits hi-fi, vidéo et micro-informatique sous la marque Panasonic. Panasonic est notamment connu pour ses lecteurs de CD-ROM et ses lecteurs PD (cf. lecteur PD). Sur l'Internet, la marque est présente à l'adresse http ://www.panasonic.com.



La page d'accueil de Panasonic


Pandora directive

Tex Murphy (interprété par Chris Jones, vice-président d'Access Software) est un détective fauché, en 2043. Gordon Fitzpatrick l'engage, afin de retrouver un certain Thomas Malloy, responsable du décryptage des signes découverts sur l'ovni de Roswell en 1947...

Une course-poursuite s'engage, où se mêlent agents secrets, femmes, témoins, etc.

Le mode graphique est SVGA.

Ce jeu est un véritable film... où figure même la bobine du film de l'extraterrestre de Roswell ! C'est aussi la suite "Under a killing Room" : jeu qui avait révolutionné le genre à sa sortie grâce à ses graphismes, son animation 3D et à un scénario original.


panne

On désigne ainsi l'arrêt inattendu d'un programme, d'un système d'exploitation ou de l'ordinateur lui-même. La plupart du temps, ces pannes sont dues au fait que les données ne peuvent plus être transférées normalement d'une mémoire cache vers un support de données, ou bien à ce que les opérations d'écriture ne peuvent plus se dérouler comme prévu. La conséquence d'une panne est généralement une perte de données ou des dommages à la structure des fichiers (par exemple la perte de clusters (voir cluster) sous MS-DOS).

Voir aussi panne de réseau.


panne de réseau

Une "panne de réseau" (voir panne) est une interruption partielle ou totale des services fournis par le serveur du réseau. Ses conséquences seront plus ou moins importantes suivants la topologie du réseau :

dans une structure en anneau une coupure du signal réseau au niveau d'une machine ou d'un câble provoque souvent un arrêt général car l'anneau est "sectionné",

dans une topologie en étoile, les conséquences d'une coupure du signal de réseau sont surtout préjudiciables lorsque celle-ci survient au niveau du serveur puisque chaque station (machine) est indépendante des autres.


panneau de configuration

En anglais : Control Panel. Module central de Windows 95 pour le contrôle et la configuration du système d'exploitation. Il permet par exemple d'accéder à la gestion de la mémoire virtuelle, à la configuration de périphériques externes (souris, imprimante, clavier) ou de la carte graphique. Les commandes sont généralement entièrement graphiques ; les différents modules étant symbolisés par des icônes, ils peuvent se lancer d'un simple clic de souris. Sous Windows 3.x, il fallait encore démarrer la configuration du système par un programme indépendant (control.exe). Sous Windows 95 et Windows NT 4.0, elle est parfaitement intégrée dans l'interface utilisateur (le bureau) et peut être lancée avec le menu Démarrer ou l'icône Poste de travail. Même si les interfaces utilisateur de Windows 95 et Windows NT 4.0 se ressemblent comme deux gouttes d'eau, on s'aperçoit rapidement, au vu des différences structurelles du Panneau de configuration, qu'il s'agit bien de deux systèmes d'exploitation complètement différents.



Signe des temps : le Panneau de configuration de Windows 95 est beaucoup plus riche que dans Windows 3.x


Panzer General

Le jeu de stratégie Panzer General se passe pendant la seconde Guerre mondiale. Le joueur peut choisir de jouer une campagne complète (c'est-à-dire trois missions), auquel cas il doit combattre du côté de l'Axe ; ou bien jouer des scénarios de manière ponctuelle, auquel cas il peut jouer soit du côté de l'Axe, soit du côté des Alliés. Les 38 missions ont pour cadre l'Europe de l'Ouest, la Russie et l'Afrique du Nord. De plus, le joueur dispose de cinq campagnes (voir campagne).

Panzer General se caractérise par ses problèmes tactiques et son interface utilisateur agréable.

La seconde version Allied General se passe également pendant la seconde Guerre mondiale. Le jeu offre un grand nombre de nouvelles options, ainsi que 39 missions inédites et quelques campagnes. En revanche, il est uniquement possible de jouer du côté des Alliés.


PAO

("Publication Assistée par Ordinateur") Ensemble des étapes de la conception informatisée d'un produit imprimé.

Les logiciels de PAO, tels que PageMaker et Quark XPress, exigent l'utilisation d'ordinateurs particulièrement puissants. En effet, la principale tâche de la PAO est la mise en page, qui consiste à disposer des textes, des graphiques et des images sur une même page.

La création de ces différents éléments d'une page fait généralement appel à plusieurs logiciels d'application. Les données doivent ensuite être récupérées à l'aide de filtres d'importation (voir importation de données). Un fichier de PAO réunit donc des données sous différents formats pour constituer une mise en page.

Les logiciels de PAO comportent de nombreuses options d'éditions permettant, par exemple, de faire imprimer les documents par un professionnel. Le principal secteur d'application de la PAO est celui de la presse écrite.


paper feed

Voir présentation de feuille.


papier

papier en continu.

papier peint.

 


papier en continu



Imprimante à aiguilles

La technologie d'impression traditionnelle utilise depuis l'époque des grands ordinateurs du "papier en continu", entraîné dans l'imprimante par les rouleaux à tiges d'un tracteur, grâce aux perforations situées sur les marges de la bande de papier. Ce papier en continu se compose de 500, 1 000 ou 2 000 feuilles attachées les unes aux autres, et que l'on peut séparer à l'endroit des perforations horizontales.


papier peint

Windows (généralités) et quelques autres interfaces utilisateur graphiques (voir GUI) offrent la possibilité de décorer le fond d'écran d'un "papier peint" de son choix.


paquet

À l'intérieur d'un réseau, les données sont transmises sous la forme de paquets (voir bloc de données, paquet de données). En fonction du protocole utilisé, les paquets ont une taille déterminée et comportent une adresse et un expéditeur ainsi que des informations de contrôle.

 


paquet de données

Lors de la transmission à l'intérieur d'un réseau ou à distance, les données circulent généralement sous forme de "paquets". Le protocole de transmission attribue à chacun de ces paquets une adresse, un émetteur, un noyau contenant les informations utiles et des sommes de contrôle (voir CRC).


paquetage

Ce terme spécifique au langage ADA (angl. "package", "software package" est traduit généralement en français par progiciel) désigne à la fois une réalisation très générale du module protégé et une unité de compilation, donc une unité de gestion dans une bibliothèque de logiciel.

Les deux points essentiels du paquetage sont sa modularité "forte" et sa taille (en théorie) arbitraire. Néanmoins, à partir d'un certain niveau de taille ou/et de complexité de logiciel, il est intéressant d'envisager un "superpaquetage" ou sous-système.


par défaut

(angl. "default") Position standard ou imposée d'un paramètre dans un système d'exploitation, un programme d'exploitation ou d'autres composants de l'ordinateur. Exemple : le système d'exploitation MS-DOS prévoit par défaut l'utilisation du clavier américain, dont les touches ont une disposition particulière. C'est à l'utilisateur de paramétrer le fichier AUTOEXEC.BAT afin de préciser s'il utilise un autre clavier.


paragraphe

Section de texte fermée, dans le cadre d'un traitement de texte, concernée par ce que l'on appelle des formats de paragraphe.

Avec le traitement de texte, les paragraphes que l'on ferme en utilisant la touche "Enter" forment un bloc de texte homogène. À la différence d'une machine à écrire, les lignes sont gérées automatiquement, de sorte que l'utilisation du changement de paragraphe en fin de ligne ne devrait se faire qu'en fin de paragraphe.

Le paragraphe joue un rôle important dans le formatage des textes, parce que, notamment l'interlignage peut n'être fixé que pour l'ensemble du paragraphe (de même le cadrage : à gauche, à droite, en bloc ou centré).


parallel interface

Voir interface parallèle.


parallélisme

Architecture dans laquelle sont implémentés plusieurs puces (voir microprocesseur) à qui l'on fait exécuter des tâches différentes en même temps et pour une durée proportionnellement moins importante. Les algorithmes et l'architecture fonctionnent suivant le calcul parallèle.

Voir traitement en temps réel, temps réel, Cray.


paramètre

En informatique, ce terme désigne les options et les variables. Les paramètres servent à ajouter des précisions, par exemple lorsque l'on appelle un programme ou que l'on donne une commande au système d'exploitation. La plupart du temps, un paramètre est représenté par un trait oblique (slash) suivi d'une abréviation en lettres ou d'un chiffre. Par exemple, la commande "WinWord/mfichier1" appelle le programme MS-WinWord 6.0 (voir Word pour Windows) et un fichier particulier (en ce cas le fichier : "mfichier1").


PARC

La création de "PARC" (abréviation de "Palo Alto Research Center") par la société américaine Xerox marque une étape importante pour l'informatique. Quelques-unes des inventions les plus célèbres de ce centre sont : Ethernet, l'interface graphique, la souris et bien sûr l'imprimante laser, Dynabook le poste de travail avec icônes... toutes un peu chères et parfois mal désignées.

Parmi les chercheurs qui se servirent des découvertes du PARC, on compte Steve Jobs et Bill Gates.


parcage

Le parcage d'un disque dur peut être effectué manuellement, automatiquement ou à l'aide d'un programme utilitaire. Il permet de déplacer l'ordinateur sans risquer d'endommager le disque. Lors du parcage, la tête de lecture/écriture du disque dur est positionnée au-dessus d'une portion du disque non endommageable ou au-delà de la surface du disque.


parité

Caractère pair ou impair de la somme des bits d'un octet ; elle ne peut être que 0 ou 1. Elle sert à la reconnaissance d'erreurs lors de la transmission de données ou pendant le stockage de données (voir stocker). On attribue à chaque octet un neuvième bit qui exprime la parité des huit précédents.

Voir aussi :

parité impaire.

parité paire.

 


parité impaire

(angl. "odd parity") Le contrôle de parité est une méthode simple pour vérifier qu'il ne s'est pas produit d'erreur lors de la transmission de données par une interface série, ou lors du stockage. On ajoute aux 7 ou 8 bits composant un bloc de données un bit de parité. Si tous les bits de parité sont disposés de telle sorte que leur somme au sein d'un octet correspond à un nombre impair, on dit que la parité est impaire (voir aussi parité paire).


parité paire



La méthode de contrôle de parité permet de reconnaître facilement si une erreur s'est produite lors de la transmission de données par une interface série ou lors de leur stockage sur bande magnétique. On ajoute un bit de parité aux 7 ou 8 bits de données qui composent un octet (voir bit). Si ce bit de parité reçoit sa valeur de telle sorte que la somme des bits de chaque bloc de données est toujours un chiffre pair, on dit qu'il y a "parité paire" (en anglais "even parity"). Dans le cas contraire, on parle de " parité impaire" (voir no parity).


parity

Voir parité.


partage de fichiers

Mise en commun d'un fichier entre plusieurs processus, logiciels ou utilisateurs.

Il est cependant nécessaire de prendre certaines mesures, comme le verrouillage de données, pour protéger les fichiers.


partition



Un disque dur physique est divisé en zones logiques : les "partitions". Une partition primaire définit la zone d'un disque dur appartenant à un système d'exploitation déterminé. N'importe quel disque dur peut être divisé en plusieurs partitions primaires et/ou en une partition élargie. Le premier disque dur doit cependant présenter une partition primaire. Toute partition élargie peut elle-même être divisée en un ou plusieurs lecteurs logiques.

Au moment du lancement, le premier disque dur physique est exploré, à la recherche d'une partition primaire dite active (située dans le MS-DOS, le OS/2 ou un autre système d'exploitation). L'affectation des lettres de lecteurs de C : à Z : s'effectue au moment du chargement, par le système d'exploitation lancé à partir de cette partition primaire active. Les désignations sont attribuées l'une après l'autre à toutes les partitions primaires. Des lettres de lecteurs sont ensuite attribuées successivement aux différents lecteurs logiques des partitions élargies.

Les conditions en sont les suivantes :

1) on ne peut accéder qu'à une seule partition primaire par lecteur ;

2) le système d'exploitation ne commande qu'aux systèmes de fichiers qu'il supporte ;

3) on peut accéder à tous les lecteurs logiques d'une partition élargie, si les systèmes de fichiers sont reconnus par le système d'exploitation utilisé.

Voir aussi :

partition active.

PartitionMagic.

partitionnement.

 


partition active



Partition d'un disque dur sur laquelle se trouve le système d'exploitation. Lors du chargement de l'ordinateur, le secteur de chargement de la partition active est chargé, et le chargeur initial enclenché. Voir chargeur initial.


PartitionMagic

Cet utilitaire de la société Powerquest permet de gérer un disque dur : partitionnement, protection et restauration de données, sauvegardes sont quelques-unes des opérations qu'il est possible d'exécuter grâce à lui. Avec la version 3.0, toutes ces opérations sont effectuées d'un simple clic de souris, rapidement.


partitionnement



Le procédé consistant à diviser un disque dur en partitions (voir partition) est appelé "partitionnement".


Pascal

PASCAL (langage).

Pascal Blaise.

Pascaline.

 


PASCAL (langage)

Le langage de programmation évolué "PASCAL" (inspiré partiellement par ALGOL) a été développé par Wirth Nikolaus en 1970. Il tire son nom du mathématicien et physicien Blaise Pascal.

Il existe aujourd'hui de nombreux dialectes de PASCAL. Ils se caractérisent tous par leur grande structuration, mais leur incompatibilité réciproque est un problème considérable.


Pascal, Blaise



Blaise Pascal

(1623-1662) Mathématicien, physicien et philosophe, au même titre qu'écrivain. Très précoce, il rédigea dès l'âge de seize ans une étude sur les sections coniques.

À partir de 1642, il travailla sur sa machine à calculer, la Pascaline, capable d'effectuer des additions et des soustractions. La machine reposait sur le principe des roues dentées engrenées.

Il découvrit, en outre, la loi des vases communicants et l'utilisation du baromètre pour mesurer l'altitude. L'œuvre philosophique majeure de Pascal, restée à l'état de fragments que l'auteur a lui-même découpé et passé au travers une ficelle dans un ordre aujourd'hui perdu (?), a pour titre "Pensées" et fut éditée en 1669.


Pascaline



La Pascaline

L'une des machine à calculer inventée par Blaise Pascal en 1642. Elle s'inspire des travaux de William Schickard (1592-1635), horloger allemand peu connu qui conçu en 1623 une horloge calculante inspirée des recherches algorithmiques de Napier.


passe

Pour traduire un texte source en un programme exécutable, un assembleur ou un compilateur peut avoir besoin d'effectuer plusieurs passes (au minimum une "analyse" du code écrit et la "production" du code spécifique de la machine cible).

Comme chaque passe dure un certain temps, la performance d'un compilateur (vitesse de compilation) est fonction du nombre de passes nécessaires. Les compilateurs exécutant de nombreux contrôles (voir ADA) sont naturellement plus lents. Cependant, la qualité du code exécutable produit (sa vitesse d'exécution) est un paramètre complètement différent.


passerelle

Une passerelle relie deux segments de réseau ayant les mêmes protocoles ou des protocoles (cf. protocole) compatibles et ne laisse passer que les paquets de données (cf. paquet de données) adressés aux nœuds de réseau (cf. nœud) du segment correspondant.


patch

Petit programme ou fichier qui corrige les erreurs d'un programme ou d'un fichier. Les erreurs localisées dans un logiciel ou dans des fichiers sont généralement réparées par une intervention directe ou par un changement de programme (voir code).


PATOS

(Abréviation de "PATent Online System") Base de données de brevets.


pattern

En français : forme, motif. Terme utilisé dans des contextes divers, mais surtout dans la recherche et le développement de l'intelligence artificielle. Les techniques de reconnaissance des formes (pattern recognition) et d'appariement des formes (pattern matching) jouent un rôle important dans la reconnaissance des caractères (cf. ROC) et l'analyse vocale.


PC



Pentium 166

On donne le nom de "PC" (abréviation de "Personal Computer") à une génération de micro-ordinateurs conçue à l'origine pour être utilisée individuellement.

Quand les IBM-PC sont apparus sur le marché en 1981, ce nom devint le nom générique désignant l'ensemble des clones et des compatibles (voir compatible IBM), au détriment des Macintosh, non compatibles avec la gamme IBM, bien qu'étant les premiers "personal computers".

Avec l'utilisation massive des PC dans les entreprises commença une nouvelle phase de décentralisation de l'informatique. Parallèlement, les performances croissantes des PC ont permis la mise en place de réseaux locaux (LAN) eux-mêmes rattachés à des réseaux couvrant toute l'entreprise.

Aujourd'hui les PC sont utilisés pour une vaste gamme d'applications, allant des jeux aux tâches commerciales, techniques et scientifiques les plus complexes ; leur prix est également très variable en fonction de leur puissance.

Les PC actuels sont essentiellement composés d'une unité centrale, d'un lecteur de disquettes, d'un disque dur, d'un lecteur de CD-ROM, d'une souris, d'un clavier et d'un écran. On peut les compléter en y ajoutant des périphériques, par exemple une imprimante, un scanner, etc.

 


PC Card

Sigle désignant l'association d'industriels définissant le standard PCMCIA.


PC multimédia



PC-Multimédia

Différentes firmes (dont Microsoft) ont développé sous l'appellation de "PC multimédia" ("MPC") une spécification pour PC et pour composants de PC, destinée à l'utilisation de produits multimédias (voir multimédia). Après la définition en 1991 du standard MPC1, ce fut au tour du standard MPC2 d'être défini en 1993 (voir MPC).

D'une manière générale, le PC multimédia connaît un succès extraordinaire : entre 1994 et 1995, les ventes de PC multimédias sont passées de 10,3 millions à 20,8 millions d'unités.

Apple a été le premier fournisseur de PC multimédias en 1995, avec environ 4 millions de micros vendus, suivi par Packard Bell (3 millions de micros vendus).


PC portatif



PC qui réunissent les avantages des PC de bureau (extensibilité) et des PC à grande mobilité (voir portable (ordinateur)).

Les PC portatifs pèsent en général 10 kilos environ et offrent un clavier presque complet ainsi qu'un écran intégré. On utilise, comme pour les portables miniaturisés et les agendas (voir agenda), des écrans à cristaux liquides. Les boîtes disposent d'habitude de plusieurs logements d'enfichage pour les cartes enfichables (voir carte enfichable).


PC Soft



Homepage du sit PC Soft

Société française, implantée à Montpellier et créée en 1984. Les produits qui ont fait sa réputation sont HIGH SCREEN, générateur d'IHM sous DOS, et l'Atelier de Génie Logiciel, WinDev.


pcAnywhere32 7.5

logiciel élaboré par la société Symantec et destiné à la prise de contrôle à distance via un réseau ou un modem.


PCD

Voir CD photo.


PC-DOS

C'est le nom d'un système d'exploitation pour les PC de la société IBM. Il fut développé en étroite collaboration par Microsoft et IBM et présenté pour la première fois en 1981 avec le PCIBM. Microsoft a ensuite commencé à distribuer le système MS-DOS - pratiquement très semblable - à tous les fabricants de PC compatibles IBM. Quant au PC-DOS qu'on ne pouvait auparavant acquérir qu'en achetant un ordinateur IBM, il est, lui aussi, disponible séparément.


PC-HD20 (Amstrad)



Le modèle PC-HD20 d'Amstrad

Le modèle PC-HD20 d'Amstrad fut commercialisé en 1986 au prix particulièrement bas de 4997 francs. L'arrivée d'Amstrad sur le marché des ordinateurs (voir ordinateur) compatibles déclencha la première guerre des prix.

Les caractéristiques techniques du PC-HD20 étaient : un processeur 8086, une mémoire 512 Ko extensible à 640, 2 lecteurs de disquettes 360 Ko, un disque dur de 20 Mo, et un écran monochrome (ou couleur).


PCI

("peripheral component interconnect") Système de bus développé par Intel comme alternative plus performante au bus local VESA (VLB). Le bus PCI s'est vite répandu, notamment grâce à l'apparition des processeurs Pentium, le VLB ne pouvant plus exploiter complètement des performances plus élevées. Le bus PCI est pourtant indépendant du processeur utilisé et peut donc être appliqué à d'autres systèmes (par exemple, Apple et Macintosh).

Le standard PCI, dans la version actuelle 2.0, possède une vitesse de transmission maximale de 132 Mo/s pour une largeur de données de 32 bits. Le bus fonctionne à une fréquence située entre 25 et 33 MHz. Combiné au BIOS correspondant, le PCI permet une configuration automatique de cartes enfichables (voir plug and play).

À l'instar du VLB, le bus PCI est d'une importance capitale pour les cartes d'extension à haut débit de données, comme les cartes graphiques ou les contrôleurs de disques durs.

La spécification PCI 2.1, actuellement en préparation, pourra soutenir des vitesses de transmission allant jusqu'à 264 Mo/s pour une largeur de données double.


PCL (imprimante)

(angl. "printer command language") Langage d'impression de page, élaboré par Hewlett Packard, qui formate le texte sur une page en donnant des instructions relatives à la marge, à l'espacement des lignes, à la fin de page, à la police, et dirige l'exécution des différents travaux d'impression. La version actuelle, PCL 5, inclut aussi le langage d'impression HPGL pour graphiques vectoriels et des effets spéciaux d'écriture.

Le PCL est préférable au PostScript dans les applications ordinaires du travail de bureau.


PCL (programmation)

Bien que spécialement conçu pour une utilisation sur PC, le langage de programmation PCL ("Personal Computer Language") ne s'est jamais imposé.

Les programmes écrits en PCL peuvent se modifier par eux-mêmes, ce qui est l'une des caractéristiques des programmes utilisés dans le domaine de l'intelligence artificielle.


PCL

PCL (programmation).

PCL (imprimante).


PCM

C'est l'abréviation de "pulse code modulation". Elle désigne la transformation d'un signal analogique en un signal numérique.


PCMCIA



Radiographie d'un portable du constructeur Tulip

(sigle angl. de "Personal Computer Memory Card International Association", "association internationale des fabricants de cartes de mémoire PC") sont des cartes enfichables de la taille d'une carte bancaire : 8,5 cm de longueur, 5,4 cm de largeur, 3,3, 5 ou 10 mm d'épaisseur. Parmi les fabricants s'étant mis d'accord sur cette norme on compte entre autres Intel, Apple, IBM et Microsoft.

On trouve, par exemple, les cartes PCMCIA suivantes : modems, cartes fax, disques durs, cartes son. Les cartes PCMCIA consommant très peu de courant, elles sont souvent utilisées pour l'agenda et le portable (ordinateur).


p-code

(pseudo-code) C'est un code intermédiaire de compilation (voir compilateur) destiné non pas à un processeur réel, mais à un processeur virtuel. Pour créer un programme objet destiné à un calculateur réel, il est possible d'utiliser un interpréteur, c'est-à-dire un programme de traduction plus simple. Le p-code peut être adapté aux interprètes des différents processeurs car il a été développé comme code intermédiaire commun à différents langages des logiciels du p-système.


point GIF

Extension de fichier graphique en mode point.


GIF

Extension de fichier pour les fichiers graphiques en mode point au format ZSoft. Ce format est également connu sous le nom de format Paintbrush car il a été développé pour les fichiers de ce logiciel graphique bien connu. Le format GIF">
a été amélioré et existe aujourd'hui en plusieurs versions.


PDA

(Personal Digital Assistant) Voir agenda électronique.


PDF

Portable Display Format est un dérivé du format PostScript et fonctionne sur n'importe quelle plate-forme.


PDL

Abr. de "Program Definition Language". Il s'agit d'un codage qui spécifie les propriétés d'un code d'ordre inférieur. Le langage peut être nouveau ou déjà existant. En particulier, ADA, à cause de sa richesse, peut définir une programmation ultérieure dans un langage plus simple (par ex. C (langage)). Il faut dire que le PDL doit aller plus loin qu'un langage de programmation : il ne doit pas seulement décrire le code par ses propriétés les plus générales, mais également fournir des informations sur les circonstances précises (date, auteur...) de la création du code et sur ses raisons. Ces informations peuvent être exprimées en structurant les commentaires (voir commentaire), qui en principe doivent accompagner tout code.


PDN

("Public Data Network") réseau de données libre d'accès.


PD-Software

Le "PD-Software" ou "Public-Domain-Software" est ainsi appelé car son créateur a décidé de le mettre à la libre disposition du grand public. On peut donc le copier, l'utiliser gratuitement ou le donner à quelqu'un d'autre.

La plus grande partie de ces logiciels provient d'universités américaines et a été produite au cours de programmes de recherche financés par l'État. Or, il est interdit d'utiliser à des fins commerciales les résultats obtenus grâce à un financement public : ils doivent être disponibles à tous.

Un exemple célèbre de PD-Software est l'utilitaire antivirus McAfee.


Peak. Net. Jet

plug-in écrit en Java, destiné à Navigator et Internet Explorer, qui permet de naviguer plus efficacement et plus rapidement sur le Web. En effet, Peak. Net. Jet accélère l'affichage des pages Web.


Peddle, Chuck

Ingénieur et homme d'affaires américain. Créateur du processeur 6502 et du micro-ordinateur Kim 1. Il travailla pour Commodore, et créa la société Sirius, renommée Victor quelque temps après. Actuellement il développe des disques durs extractibles pour Tandon.


Pegasus Mail

Logiciel e-mail gratuit pour PC sur LAN.


Pentium II

(cf. Intel, i80x86 et Pentium Pro). Dernier né de la famille des processeurs d'Intel, connu avant son lancement sous le nom de code Klamath. Par rapport au Pentium Pro, il n'offre pas plus de puissance (à fréquence d'horloge égale), mais a surtout un coût de production inférieur pour Intel. L'avenir dira si l'économie réalisée profitera à l'utilisateur. Selon l'environnement logiciel, les premiers ordinateurs Pentium II cadencés à 233 MHz sont 20 à 40 % plus rapides que les Pentium Pro 200. Voici les caractéristiques techniques du Pentium II :

- Son noyau est celui du Pentium Pro, renforcé par un jeu d'instructions étendu (y compris la prise en charge de MMX).

- La fréquence d'horloge des premiers exemplaires est de 233 MHz et 266 MHz, mais sera portée à 300 MHz avant la fin 1997.

- Les deux caches intégrés (de niveau 1) du processeur primaire (un pour les données et l'autre pour les instructions) ont été étendus de 8 à 16 Ko.

- Le cache L2 (antémémoire de second niveau) et le processeur ne sont plus réunis dans un seul boîtier, comme pour le Pentium Pro, mais séparés comme dans tous les PC antérieurs. C'est un facteur décisif dans la réduction des coûts de production, mais aussi la raison pour laquelle le cache L2 du Pentium II fonctionne à la moitié de la vitesse du processeur. Les inconvénients liés à cette perte sont corrigés par d'autres paramètres (p. ex. l'agrandissement du cache L1 ou l'amélioration de l'algorithme du cache).

- Les problèmes que le Pentium Pro rencontrait avec le code 16 bits ont été corrigés par une architecture modifiée.

- Le processeur, le cache L2 et les composants Tag-RAM se trouvent réunis sur une nouvelle carte, directement enfichable sur la carte mère dans un connecteur spécifique à 242 contacts (appelée Slot One). C'est donc la fin des supports ZIF (cf. socle de processeur).

- La fréquence d'horloge externe (fréquence de bus) sera, comme pour les Pentium et Pentium Pro, de 66 MHz. Il n'y aura donc pas, hormis le Slot One, de modification majeure dans la conception de la carte mère. Les premiers ordinateurs équipés de Pentium II sont livrés avec le chipset Natoma qui équipe déjà le Pentium Pro. Un nouveau chipset dédié est attendu pour la fin de l'année 1997.

- Comme pour le Pentium Pro, il est possible de charger du microcode du BIOS système vers le processeur lors de l'amorçage ; ceci permet par exemple de corriger ultérieurement des erreurs de processeur dans l'exécution de certains logiciels.

- Alors que le Pentium Pro permettait d'utiliser plusieurs processeurs, le Pentium II n'autorise que la gestion simultanée de deux processeurs.

 


Pentium Pro



Processeur Pentium Pro

Nouveau porte-drapeau de la famille i80x86 succédant au Pentium. La caractéristique la plus saillante de ce microprocesseur est l'intégration d'une antémémoire de second niveau de 256 ou 512 Ko dans le boîtier des circuits. Les premiers modèles avaient une fréquence d'horloge de 133 MHz, mais Intel augmente régulièrement cette fréquence.

Le Pentium Pro accomplit les différentes tâches grâce à des instructions de type RISC. À la différence du Pentium, l'acquisition des instructions véhiculées par de gros pipelines ("superpipelining") ne suit pas l'ordre d'arrivée, mais on effectue déjà à ce niveau une première optimisation ("out-of-order pipelining"). Le changement de fonction ("register renaming") de certains registres (voir registre) constitue une seconde optimisation.

En vertu de sa conception, le Pentium Pro privilégie les instructions à 32 bits et ne déploie pleinement ses performances que sur des systèmes d'exploitation à 32 bits comme OS/2 Warp, Windows NT, ou Windows 95, lorsque ceux-ci exécutent des programmes à 32 bits. Les anciens programmes DOS et Windows (généralités) 3.x à 16 bits sont plus lents sur un Pentium Pro que sur des ordinateurs à 16 bits.

La puissance du Pentium Pro est cinq mille fois supérieure à celle de la première puce mise sur le marché en 1971.


Pentium



Processeur-Pentium

La société Intel souhaitait d'abord appeler i80586 le successeur du processeur 486 de la famille i80x86. Or, comme on ne peut pas protéger juridiquement un numéro, et que des fabricants de clones (voir clone) auraient pu eux aussi appeler leurs processeurs 586, Intel donna à son processeur présenté en 1993 le nom, actuellement breveté, de "Pentium".

Le Pentium Pro dispose également d'un nom brevetable.


Pentop (Momenta)



Le modèle Pentop de Momenta

Le Pentop de Momenta fut commercialisée en 1992, mais jamais importé en France. Il fut le premier ordinateur à reconnaissance d'écriture disponible sur le marché. Le Pentop a aujourd'hui disparu : la marque a souffert d'un concept immature et d'une technologie qui commence seulement à faire ses preuves.

 

Les caractéristiques techniques du Pentop comprenaient un processeur 386SX20, un disque dur 40 Mo, 4 Mo de mémoire, et un modem intégré.


PerfectOffice

Suite bureautique qui réunit le traitement de texte WordPerfect, l'agenda électronique InfoCentral, le logiciel de présentation Presentations, ainsi que le tableur Borland QuattroPro et le logiciel de gestion de base de données Paradox (dans la version PerfectOffice Pro).

Les points forts de PerfectOffice sont son langage de programmation de macros (voir macro) et ses QuickTasks qui facilitent la réalisation de rapports d'activité comportant des textes, des tableaux et des graphiques.

Pour lancer l'un des logiciels de la suite, il suffit de cliquer sur l'icône correspondante dans le DAD ("Desktop Application Director").

PerfectOffice a été mis sur le marché par Novell, puis WordPerfect et l'ensemble de la suite bureautique ont été rachetés par Corel. La version 7 pour Windows 95 a été développée par Corel.


performance

On mesure la "performance" d'un ordinateur ou de ses composants.


périphérique

Dispositifs servant en premier lieu à l'entrée et à la sortie de données, de même qu'au stockage des données sur supports externes (voir support de données) qui constituent les "périphériques" d'un ordinateur. Font actuellement partie de l'équipement standard d'un PC : un disque dur, un lecteur de disquettes, un écran, une souris, un clavier et une imprimante.

 


périphérique d'entrée



Clavier à horloge incorporée

Le dispositif d'entrée est un appareil destiné à entrer les données dans l'ordinateur (par exemple un clavier ou un scanner).


péritel

Voir SCART.


PERL

Langage de programmation (version 5.0) permettant d'écrire des scripts destinés à l'amélioration de certaines fonctionnalités d'UNIX.


permutation

Ce processus (aussi appelé "swap") permet d'échanger rapidement quelque chose, des données par exemple (voir mémoire virtuelle, swap file, zone tampon disque).

Voir aussi permutation de tâches.

 


permutation de tâches

Contrairement à ce qui se passe en mode multitâche, ici les tâches (voir tâche) ne sont pas exécutées parallèlement. Seul le processus qui se trouve en avant-plan est exécuté, les autres attendent en arrière-plan.


persistance



Moniteur Elsa Ecomo 17H96

Dans un tube cathodique (voir écran), les points d'image sont produits par l'excitation de matières fluorescentes au moyen d'un faisceau d'électrons. La durée pendant laquelle ces substances continuent de briller après le passage du faisceau (durée dépendant de la composition des substances), est appelée "persistance" (aux alentours de 1/10 de seconde).


PersMail

Cette abréviation signifie "courrier perso". Elle désigne les messages e-mail personnels qu'on envoie à un autre utilisateur du réseau.


Persuasion 4.0

Logiciel développé par Adobe et spécialisé dans la PréAO. Cette nouvelle version privilégie la diffusion des informations sur l'Internet. De nombreux formats graphiques sont disponibles (EPS, Gif, Tiff), ainsi que des formats d'animations (AVI, Quicktime) et sonores (MIDI et WAV).


pessimal

En jargon informatique, cet adjectif signifie "aussi mauvais que possible".


pessimize

En jargon informatique, ce verbe veut dire "choisir la plus mauvaise solution possible".


PET

("personal electronic transactor") Un des premiers PC à être commercialisé. Il fut produit à la fin des années cinquante par la société Commodore. Il était équipé d'une mémoire de travail de 8 Ko, d'un moniteur intégré et d'un lecteur de cassettes externe. Il fut remplacé par le C64.


Petit Robert (le)

Le Petit Robert sur CD-ROM contient notamment 30 000 mots étrangers, 9 000 illustrations sonores, 6 400 verbes conjugués. Les outils de recherche laissent le choix entre plusieurs critères : phonétique, étymologie, citations ou recherche libre. Cent cinquante mille liens hypertexte facilitent la consultation des définitions des renvois et des homonymes.


Pfeiffer, Eckhard

(Né en 1942) P.-D.G. de la société Compaq.


PGA Tour 96

Voir PGA Tour Golf.


PGA Tour Golf

La simulation de golf PGA Tour Golf a été commercialisée en 1990 et est devenue un classique en raison de sa conception intelligente. Le jeu offre quatre parcours de golf qui, par leur simplicité, sont également intéressants pour les débutants, ainsi qu'un mode de tournoi, ce qui constitue une grande première.

La mise à jour PGA Tour Golf 486 se caractérise par son graphisme de qualité supérieure. Le joueur doit surmonter de nouveaux obstacles, tels que des arbres ou des buissons ; le niveau de difficulté est donc supérieur.

PGA Tour 96, comprend de nouvelle options, un graphisme de meilleure qualité ainsi qu'un réalisme important (voir jeu vidéo).


PGP

(sigle angl. : "Pretty Good Privacy").

PGP (littéralement "plutôt bonne intimité") est un algorithme de cryptographie conçu par Philip Zimmermann en 1991. Il est étudié pour parer à toutes les menaces d'écoute. Plus précisément, il permet le chiffrement des informations et des messages électroniques, afin de préserver leur totale confidentialité. PGP est un système réputé très sûr, ce qui a d'ailleurs provoqué des réactions hostiles du gouvernement américain à la diffusion sur l'Internet de PGP. L'algorithme utilisé par PGP repose sur une clé de 128 caractères. Il y a donc 2 puissance 128 clés possibles. Pour trouver la clé, avec un ordinateur testant un milliard de clés par seconde, il faudrait 10 puissance 13 années (soit environ un millier de fois l'âge de l'univers). Cette invulnérabilité est mise à profit par les criminels, qui s'assurent ainsi de l'inviolabilité de leurs communications. Philip Zimmermann fut ainsi accusé par le FBI d'avoir fait échouer le démantèlement d'un réseau de pédophiles à Sacramento, en Californie. Voir sécurité informatique.


PHIGS

(Programmer's Hierachical Interactive Graphics System).

Langage utilisable avec le Fortran et le C.

Deux possibilités :

effectuer des manipulations de graphiques 2D et 3D en temps réel ;

stocker, classer et retrouver les modèles et images ainsi créés.


Philips

Société néerlandaise spécialisée dans l'électronique grand public (téléviseurs, composants électroniques). Tout comme Nokia, Philips s'intéresse à l'informatique en proposant l'intégration d'un moniteur micro à un téléviseur. Ce téléviseur haut de gamme peut donc aussi servir d'écran PC ou Macintosh.


phonème

Les recherches et les premières applications dans le domaine de la reconnaissance automatique de la parole s'intéressent d'abord aux phonèmes, à partir desquels les mots du langage sont constitués. Les logiciels (voir logiciel) de reconnaissance automatique de la parole permettent de transposer par écrit les mots prononcés par l'utilisateur.

L'opération inverse, la synthèse de la parole, peut utiliser des échantillons représentant les phonèmes, mais le résultat est meilleur en utilisant des groupes de phonèmes (au moins deux), même si cela complique le processus, car il faut gérer plus d'unités.


photo numérique

La photo numérique permet de stocker directement et de manière illimitée des images. La pellicule est remplacée par un capteur CCD, une petite puce placée derrière l'objectif. Les informations reçues par ce capteur sous forme de particules lumineuses (photons) sont converties en signaux électriques, puis numérisées. L'image est ensuite compressée puis stockée dans la mémoire de l'appareil ou sur une carte de stockage PCMCIA.

Un logiciel fournit avec l'appareil photo numérique et un câble reliant celui-ci à l'ordinateur permettent de récupérer les images sur le PC et de convertir les images dans un format Bitmap standard (tif, bmp, tga, jpg). Les tirages se font au moyen d'une imprimante. Avec la pellicule, disparaît aussi le développement photochimique. Les photos ratées peuvent être aussitôt effacées de la mémoire électronique de l'appareil ou retravaillées par le biais d'un logiciel de retouche (voir traitement d'images).

L'histoire de la photo numérique débute en 1980, avec le Mavica de Sony, précurseur mais jamais commercialisé. Plus tard, Canon lance le Ion, un appareil hybride qui enregistrait les images sur de petites disquettes. Enfin, Apple lance le QuickTake 100, conçu avec Kodak. Depuis, les appareils sont toujours plus simples, toujours plus efficaces et... moins chers.


Photo-CD

Voir CD photo.


PhotoImpact 3.0

logiciel de retouche d'images développé par la firme Ulead et qui propose une amélioration des objets 3D. Il existe un module WebExtension, ainsi qu'un générateur de code HTML. Il est possible aussi, grâce à Gif Animation Tools, de réaliser très facilement des Gif animées.


Photoshop 4.0

C'est l'une des dernières versions développées par Adobe du plus célèbre logiciel de retouche d'images. Photoshop 4.0 propose une nouvelle palette "action", qui permet de traiter un nombre important d'images sans recommencer à chaque fois le même traitement. Il existe aussi la possibilité d'avoir accès aux calques d'ajustement (afin par exemple d'inverser les couleurs).

Le format JPEG donne l'accès au site Adobe pour télécharger des mises à jour.


Photoshop


Actuellement produit phare d'Adobe, Photoshop était au début un simple outil de conversion d'images. Il occupe la première place pour le dessin et la retouche en graphique à mappe binaire dans trois domaines distincts : PAO/édition papier, photographie (retouche et montage) et multimédia. Parmi les dernières nouveautés, on note : les guides et les grilles, les macrocommandes pour traitement par lots, le regroupement des outils de déformation dans un seul outil (pour conserver la qualité de l'image d'origine) et des améliorations des outils de dégradé, d'affichage et de zoom en continu. La dernière version est Photoshop 4.0.


phrase de passe

C'est une combinaison de plusieurs mots de passe pour renforcer la sécurité des données.


phrog

En jargon informatique, ce mot désigne une personne désagréable.


Pica

Type de police de caractères d'une taille de 10 caractères (caractère) par pouce (10 cpi).


Picasso

"Picasso : un homme, une œuvre, une légende." CD-ROM dédié au maître espagnol, présentant une galerie virtuelle unique, puisqu'elle rassemble des tableaux de la Tate Gallery de Londres, du centre Georges-Pompidou à Paris, du Museum of Modern Art de New York, etc. Un panorama présente 17 œuvres clés de Picasso qui correspondent toutes à une période phare du peintre. Plus de 600 œuvres (qu'une loupe, un zoom et un plan de la composition et de la structure permettent d'approcher de plus près), 120 photos, des extraits de films, de poèmes permettent de plonger dans l'univers de ce génie.


pied de page

Cette ligne séparée du corps du texte et située sur le bord inférieur de la page peut contenir le numéro de page ainsi que du texte.

Le pied de page peut être défini pour l'ensemble du document ou seulement pour une section de celui-ci. Il est également possible de définir un pied de page différent pour les pages paires et impaires (voir Word (traitement de texte)).


PigMail

Navigateur de réseau destiné aux enfants pour l'exploration de l'Internet. D'un accès particulièrement simple, ce programme est le premier du genre.


pile

Voir pile de sauvegarde.

 


pile de sauvegarde

Méthode de sauvegarde de données isolées dans une zone de mémoire prédéfinie.

Une pile de sauvegarde est organisée de la même manière qu'une pile de courrier sur un bureau : la valeur qui vient juste d'être entrée est placée au sommet de la pile comme l'est la dernière lettre reçue. La valeur lue est toujours la dernière valeur entrée. Une pile de sauvegarde est organisée selon le principe LIFO ("Last In First Out" : "dernier entré, premier sorti"). Le processeur utilise par exemple une pile de sauvegarde pour sauvegarder les adresses de branchement à l'arrière-plan des appels de sous-programmes. Le passage de paramètres des fonctions en langage de programmation évolué est également organisé sous la forme d'une pile de sauvegarde.


pilotage

pilotage à la voix.

pilotage de périphérique.

 


pilotage à la voix

Voir reconnaissance vocale.


pilotage de périphérique

Dans l'intérêt de l'utilisateur, il faut s'assurer que les périphériques connectés à un ordinateur puissent être utilisés de manière adéquate, sans être perturbés en cas d'accès simultané de processus d'exploitation parallèles (voir processus).

Cette tâche, le "pilotage de périphérique", est remplie par les pilotes (voir driver) de périphériques.


pilote

L'équivalent de pilote est driver.


PIN

Abréviation de "personal identification number". Ce code d'accès secret est surtout important lors des transactions bancaires par ordinateur (voir banque directe). Il permet à chaque client de s'identifier afin de pouvoir accéder à ses comptes.


Pinball Dreams

Le flipper Pinball Dreams comprend quatre jeux thématiques : Ignition (espace), Nightmare (ambiance de cimetière), Beat Box (jukebox) et Steel Wheel (Far West). Ces quatre jeux simulent très bien le comportement de la bille et proposent beaucoup d'actions à accomplir pour accumuler les points.

Voir aussi Pinball World.


Pinball World

Le flipper Pinball World fait voyager le joueur autour du monde. Les nombreux jeux représentent différents continents, pays ou villes. Le but est de trouver la sortie de chaque jeu pour continuer le tour du monde.

Voir aussi Pinball Dreams.


PING

("packet internet groper") programme permettant de tester la disponibilité d'un ordinateur éloigné.


Pink Floyd -The Call

CD-ROM qui offre une quantité importante d'informations sur le groupe de rock Pink Floyd. Outre une multitude d'images, il contient trente chansons intégrales, dont deux inédites. La qualité musicale de "The Cal"l est excellente. Un quiz dont les questions sont particulièrement difficiles permet de tester ses connaissances sur Pink Floyd.


pinwriter

Voir imprimante à aiguilles.


PIO

Le sigle "PIO" est employé pour désigner deux notions complètement différentes :

 

1) PIO (pour "programmed input/output") désigne une des nombreuses possibilités de transfert de données au moyen du bus d'extension PC ISA et de ses successeurs, l'UCT du PC doit elle-même assurer la transmission de données des mots de données de 8 ou 16 bits, contrairement à ce qui se passe avec le mode DMA.

Sur un disque dur traditionnel à bus AT (voir aussi IDE), c'est le mode 1, le plus lent, du PIO, qui a été choisi. Suivant la spécification actuelle EIDE, un disque dur moderne peut aussi communiquer avec l'ordinateur en mode 3 (plus rapide).

2) Le circuit PIO, ou "PIO" tout court (pour "parallel input/output") est un CI ou un microprocesseur spécial qui fait fonctionner, en tant que principal élément d'une interface parallèle, l'entrée et la sortie parallèles des données sur des périphériques (imprimante par exemple).


Pioneer

(Pioneer Electronic Corporation) Fondée en 1938, la société ne fabrique alors que du matériel audio. Elle se tourne rapidement vers l'électronique et l'informatique pour devenir un des leaders mondiaux dans ce domaine. En 1995, Pioneer crée avec Sierra OnLine une joint venture au Japon.


Pippin

Ni un micro-ordinateur, ni un Network Computer, cette machine réalisée par Apple permettra :

de jouer comme avec une console,

d'apprendre grâce à une interface dédiée pédagogie,

le traitement de texte,

d'envoyer des fax,

de se connecter à l'Internet,

La principale particularité de Pippin réside dans sa connexion au téléviseur, comme jadis le TO 7 (voir Thomson).

Proche du PowerMac, dont il possède le même microprocesseur, ses possibilités d'extension sont vastes et très souples.

Le démarrage se fait à partir d'un CD-ROM dédié ainsi que les mises à jour, ce qui limite son ouverture.

C'est un ordinateur familial dit "de salon" qui est proposé en France dès mars 1997 par Bandaï.


piratage

Mot couramment utilisé afin de désigner l'action de duplication, de copie non autorisée (voir copie pirate) ou la contrefaçon d'un logiciel.

La loi autorise la création d'une copie de sauvegarde d'un logiciel, utilisable seulement en cas d'altération ou de détérioration du support original. Ainsi, toute autre copie d'un logiciel ou de sa documentation est sans conteste une contrefaçon.

Celle-ci peut revêtir de multiples formes :

la copie non autorisée ;

l'utilisation sans droit d'un logiciel d'exploitation ;

la location, la cession ou le prêt non autorisés ;

l'adaptation, l'incorporation ou la reproduction sans droit de données.

Le piratage informatique constitue un véritable fléau pour les auteurs et distributeurs de logiciels. Ceux-ci se sont regroupés au sein de l'association BSA afin de lutter contre ce phénomène.


Pirates

Dans le jeu de stratégie Pirates, le joueur incarne un flibustier. Ce jeu est devenu un classique en raison de son mélange de simulation (jeu) et d'action et de sa multitude d'options.

Une version graphique, Pirates Gold, est également commercialisée.


piste



Les supports magnétiques, comme les disquettes ou les disques durs (voir disquette, disque dur), sont gravés en pistes concentriques. Ces pistes se divisent en plusieurs secteurs (voir secteur). Le nombre de pistes réalisable dépend de la largeur de la piste et du rayon du disque support. On appelle "densité de piste" le nombre de pistes par pouce (angl. "tracks per inch" ou "tpi").


pitch

Unité de mesure déterminant la finesse d'affichage d'un pixel à l'écran. Le terme de pitch désigne également la densité de caractères, c'est-à-dire le nombre de caractères par unité de longueur horizontale. Une densité de 10 pitch signifie que dix caractères par pouce pourront être imprimés (voir caractère).


Pitfall : The Mayan Adventure

Le jeu de plates-formes Pitfall : The Mayan Adventure transpose le joueur dans une forêt vierge où il incarne Harry, qui bondit de branche en branche, se balance au bout d'une liane, saute par-dessus des plates-formes, etc. Les 14 niveaux (voir niveau) de jeu se caractérisent par leur qualité graphique et leurs belles animations. Ce jeu ne fut conçu que pour Win 95.


pivot

(angl. "hub") Désigne un dispositif servant à installer les ordinateurs dans un réseau à topologie en étoile (voir topologie de réseau). Dans le cas le plus simple, c'est là que sont interconnectés les brins des câbles qui convergent en forme d'étoile.


Pixar

Société fondée en 1990 par Jobs, Steve, spécialisée dans l'image de synthèse. Elle coréalisa avec Disney le film "Toy Story".


pixel

Contraction des mots "picture" et "element". Un pixel, ou élément d'image, est la plus petite unité homogène d'une image affichée à l'écran ou imprimée.

Un écran ou une imprimante présente le texte ou les images sous la forme d'une matrice de points.

Dans les configurations les plus simples, un pixel peut avoir deux états (1 bit), c'est-à-dire être représenté en noir ou en blanc. Dans les applications graphiques, un pixel peut avoir plus de 16 millions de nuances de couleur (24 bits - 8 bits pour chacune des trois couleurs primaires) avec une résolution supérieure à 10 000 pixels.


PKZip

Programme utilitaire de compression, créé par PKWare.


PL/1

("Programming Language 1") langage de programmation universel développé en 1965 par IBM pour ses gros calculateurs de troisième génération (voir ordinateur central).

PL/1 combinait les caractéristiques de FORTRAN (langage destiné aux domaines scientifiques et techniques) et de COBOL (langage destiné au domaine de la gestion), tout en essayant d'introduire des fonctions totalement nouvelles dans un langage évolué (contrôle de la mémoire, programmation temps réel, etc.). Bien que PL/1 existe pour différentes plates-formes, son utilisation a été limitée par son origine, car IBM avait défini ce langage en fonction des caractéristiques de ses propres produits (voir PL/M).


PL/M

Langage développé par Intel pour la programmation système et la commande de PC dotés d'un processeur Intel ; il s'inspire du langage de programmation PL/1.


plage d'échantillonnage

Il s'agit du nombre d'unités de mesure occupé par un échantillon. Par exemple, dans le domaine sonore, un échantillon (voir échantillonnage) peut occuper 8 bits, soit 1 octet à un instant t.


plan de travail

Un plan de travail met en relation différents fichiers ou éléments (par exemple des tables ou des bases de données) correspondant à un même travail, en établissant des liaisons logiques entre eux.

Cette technique est largement employée dans les tableurs (voir tableur), notamment dans Excel.

Voir aussi : plan type.


plan type

C'est une structure de données qui définit les propriétés minimales des documents requis lors de la production d'un logiciel.

Un plan type peut être général (par exemple inclus dans un outil CASE) ou bien créé de manière ponctuelle et instrumenté par un éditeur syntaxique.

Voir aussi : plan de travail.


planification

Ensemble de stratégies préétablies, que le programmateur (contrôleur) applique pour décider dans quel ordre les différents processus doivent être exécutés. Les principales sont les suivantes :

1. La stratégie "à tour de rôle" (angl. "round-robin"), qui dit que les processus doivent être exécutés chacun à leur tour, dans l'ordre où ils ont signalé qu'ils étaient "prêts".

2. La planification par priorité, qui décrète que certains processus ont priorité sur les autres.

3. La planification par dates, qui assigne des délais ("deadlines") aux différents processus.

Alors que la plupart des systèmes d'exploitation classiques comme UNIX, OS/2 et Windows 95 distribuent les tranches de temps en combinant les deux premières stratégies (voir priorité), la troisième est appliquée à l'exploitation en temps réel.


plantage

Produit par une erreur de programmation qui empêche l'arrêt d'un programme ou d'une action, le plantage se caractérise par l'impossibilité de communiquer avec l'ordinateur.

L'une des causes possibles est une boucle infinie.


plate-forme informatique

Désigne généralement l'environnement d'un système d'exploitation et des programmes d'application. En ce qui concerne les PC, Windows 95 et OS/2 sont deux exemples de plates-formes.


plate-forme

On appelle "plate-forme", ou "plate-forme système" ou "environnement", la base d'un système logiciel ou matériel, ce dont il a absolument besoin pour exécuter les programmes et pour incorporer les composants matériels.

On dit par exemple que la carte graphique "Hercules Dynamite" est prévue pour la plate-forme PC, ou que le programme Excel est "disponible aussi bien pour l'environnement PC que pour l'environnement Macintosh ".

On rentre parfois davantage dans les détails en précisant de quel processeur on a besoin ("au moins une plate-forme 386"), de quel système d'exploitation ("pour une plate-forme MS-DOS ou OS/2 "), de quelle mémoire de travail, de quelle résolution à l'écran, etc.

Voir : plate-forme informatique.


Playstation

Voir Sony.


plein écran

C'est une des présentations possibles dans les GUI : une fenêtre occupe tout l'espace disponible sur l'écran (cela ne signifie pas pour autant que l'image couvre la totalité de la surface du moniteur, comme dans le cas de l'affichage vidéo par exemple). Mais il y a bien d'autres présentations, puisque la taille des fenêtres peut être changée à volonté. Elles vont de l'icône au plein écran.


plug and play

(angl. "brancher et jouer") est un nouveau mot-clé dans le domaine informatique, propagé essentiellement par les firmes Intel et Microsoft. Le procédé "plug and play" doit permettre une configuration automatique du système après l'extension des périphériques et des cartes enfichables et, par là même, une nette amélioration de la facilité d'utilisation des PC. Il a été mis au point en particulier pour des ordinateurs à bus PCI et est utilisé par Windows 95. Les extensions compatibles "plug and play" doivent être élaborées suivant des spécifications définies, et posséder une bonne connaissance des différentes possibilités de configuration.

Il est cependant difficile d'obtenir un "plug and play" total, car tous les composants de l'ordinateur, de la carte principale au BIOS et au système d'exploitation, doivent répondre à cette norme. Ce procédé permettra à l'avenir d'intégrer à l'ordinateur un nouvel élément (carte son par exemple), l'ordinateur se chargeant, en interaction avec le système d'exploitation, de la configuration et de l'activation correctes de la carte. Si l'on retire la carte, les pilotes correspondants sont automatiquement supprimés.

Le "plug and play" a véritablement vu le jour avec Windows 95, premier système d'exploitation utilisant cette norme. Cette dernière s'affirme comme un standard tant sur le plan logiciel que matériel (voir : USB).


plug-in

Les plug-ins sont des fonctionnalités supplémentaires rajoutées aux Web-Broser tels que Netscape et Internet Explorer. Il s'agit de programmes complémentaires (issus de développeurs différents) que l'on peut obtenir séparément, et "accrocher" aux navigateur de réseau. Ils fonctionnent comme s'ils faisaient partie intégrante de ce programme.


Plus!

Le CD Plus! Pack de Microsoft est une extension du système d'exploitation Windows 95. Il est sorti en même temps, en août 1995, et contient de nombreux utilitaires et toutes sortes de gadgets (écrans de veille, différents bureaux, pointeurs de souris, polices, etc.). Ceci dit, seuls quelques programmes du CD sont véritablement utiles. À titre d'exemple, le serveur pour le service d'accès distant se trouve aussi dans le fichier CAB n° 6 du CD de Windows 95. La version d'Internet Explorer de Plus! Pack est aujourd'hui complètement dépassée, la version actuelle peut être téléchargée gratuitement sur l'Internet. En revanche, très utile est par exemple l'Agent système qui permet de planifier le démarrage automatique d'autres programmes (comme le Défragmenteur ou ScanDisk). Plus! Contient en outre un logiciel de lissage des caractères à l'écran (à partir de 65 000 couleurs) et une version étendue de l'outil de compression de disque dur DriveSpace.


plz

C'est l'abréviation de "please" en jargon informatique.


PM

Souvent employé comme abréviation de "personal mail ". Mais cela signifie aussi "après-midi", par exemple dans "5.00 PM".


pmfbi

En jargon informatique, cette abréviation veut dire "pardon me for butting in" ("excusez-moi d'interrompre").


pmji

En jargon informatique, c'est l'abréviation de "pardon me for jumping in" ("excusez-moi de me mêler à votre conversation").


Pod

Jeu de course automobile en réseau. Vous essayez de vous échapper de la planète Io, attaquée par un virus, à bord d'un astronef monoplace. Les autres colons ne sont toutefois pas résolus à vous laisser embarquer. Deux joueurs peuvent jouer simultanément sur le même ordinateur en se partageant l'écran. On peut également se défier via un réseau interne ou via l'Internet. La configuration minimum est un Pentium 120, le nouveau microprocesseur d'Intel, le MMX, est toutefois conseillé.


point

Ce mot peut avoir de nombreuses significations en informatique. Il peut désigner les points que fait une imprimante. C'est aussi l'unité de mesure pour la taille des caractères (point de Didot le plus souvent correspondant à 0,375 millimètre ou 1/72 pouce).

Dans le contexte du réseau Fido, un "point" est un utilisateur situé tout en bas de la hiérarchie du réseau. À l'aide de leur modem, ces utilisateurs peuvent choisir des messages dans leur boîte aux lettres où ils sont conservés sous forme comprimée.

Voir aussi :

 

point d'arrêt.

point d'insertion.

point de contrôle.

point de reprise.

 


point d'arrêt

Voir point de contrôle.


point de contrôle

Emplacement dans un programme où son déroulement normal peut être interrompu.

Au cours des phases de développement et de test de programme, ces points de contrôle permettent au programmeur de localiser plus facilement les erreurs. Pendant l'interruption, le programmeur peut demander des informations relatives aux défaillances du programme.


point de Didot

Voir point.


point de reprise

Voir point de contrôle.


point d'insertion

Voir curseur.


pointeur

Variable qui comprend l'adresse d'une autre variable. L'utilisation de pointeurs est une technique très appréciée à cause des performances d'exécution qu'elle peut procurer. Le désavantage est que les programmes qui dépendent trop de cette technique ne sont pas faciles à maintenir, car il est difficile de savoir, dans un programme complexe, si les variables adressées n'ont pas changé de signification entre deux utilisations successives.

Voir aussi :

pointeur à boule.

pointeur de pile.

 


pointeur à boule



Notebook

(angl. "ballpoint") Dispositif de désignation pouvant être utilisé sur les ordinateurs portatifs à la place de la souris. Sa forme est celle d'un crayon, avec une boule à son bout et des touches placées sur le fût.


pointeur de pile

Utilisé dans la gestion d'une zone de mémoire organisée sous la forme d'une pile de sauvegarde, il désigne l'élément qui se trouve au sommet de la pile.


polar

Personne obnubilée par son PC et par la programmation (voir zippies).


police

On distingue d'une part les polices d'écran et celles d'imprimante, d'autre part les polices à mappe binaire et les polices vectorielles.

Ces deux types existent pour un moniteur, tout comme pour une imprimante.

Les caractères à mappe binaire sont assemblés à partir de points individuels, leur taille et leur aspect restent fixes. Les caractères vectoriels sont constitués de courbes mathématiques, de sorte qu'ils peuvent être grossis ou réduits sans modification des contours ou de la qualité.

Avec les polices vectorielles on a recours encore une fois à deux procédures différentes : Windows utilise pour la représentation sur écran et sur imprimante le format dit TrueType, tandis que dans le domaine professionnel on gère la représentation sur écran et l'édition sur imprimante avec PostScript.

Voir aussi :

police de caractères.

police de lettres creuses.

 


police de caractères

Groupe de caractères comportant toutes les variations possibles des caractères (gras, italique, majuscules, minuscules). Voir caractère.

La typographie différencie les types de caractères : Antiqua Renaissance, Antiqua baroque, Antiqua classique, Antiqua linéaire Serif, Antiqua linéaire sans Serif, variantes d'Antiqua, etc.

Afin de remplir les exigences des différentes langues, il existe également un grand nombre de polices qui peuvent contenir les caractères spécifiques à telle ou telle langue.


police de lettres creuses

Police dont seuls les contours ont été définis (voir traitement de texte).


polices téléchargeables

Une police de caractères est un ensemble de lettres et de chiffres utilisable par un ordinateur. Comme un ordinateur de type PC fonctionne avec des caractères codés sur un octet (8 bits), il ne peut traiter simultanément que des combinaisons de 256 caractères au maximum.

Les polices les plus connues sont les polices de caractères ASCII sous DOS et ANSI sous Windows (généralités).

Afin d'obtenir un plus large éventail de caractères (caractères étrangers, par exemple), différentes polices de caractères ont été définies pour être utilisées si besoin était par le système d'exploitation (polices téléchargeables). En utilisant une autre police téléchargeable, il est possible d'utiliser une nouvelle configuration de clavier et d'affichage.

Certains logiciels d'application (voir logiciel d'application) permettent d'obtenir des résultats similaires en changeant de police. Ainsi, en sélectionnant la police "Symbol", il est possible d'utiliser l'alphabet grec pour insérer des caractères spéciaux dans un texte.


policy

Dans le contexte du réseau Fido, une "policy" est un ensemble de règles de comportement (voir aussi nétiquette).


Pong

L'un des premiers jeux d'arcade (voir jeu vidéo) créé par Al Alcorn (Atari), d'une extrême simplicité (s'inspirant du principe du tennis). Le joueur déplaçait une raquette sur un plan horizontal pour tenter de récupérer une balle à chacun de ses rebonds.


POO

Programmation Orientée Objet. Voir programmation orientée objet.


Pool of Radiance

Le jeu de rôles Pool of Radiance a été commercialisé en 1988 et est le premier épisode de la série ADandD (Advanced Dragons and Dungeons) qui se joue sur un damier. Pool of Radiance se caractérise principalement par les membres de la partie et par un système de lutte intelligent et complexe.

La première version ADandD, qui a été commercialisée l'année suivante, propose de nombreuses adaptations présentées sous la forme de trilogies.


POP3

Abr. de Post Office Protocol 3. Nom d'un protocole Internet qui s'occupe de la transmission d'un courrier électronique entrant du serveur vers l'utilisateur (le destinataire). Un serveur POP3 stocke temporairement les messages entrants sur son disque dur et ne les transmet que lorsque l'utilisateur l'interroge à l'aide d'un logiciel compatible.

Du côté des services en ligne, il n'y en a peu hélas qui utilise POP3 pour le courrier électronique, hormis Wanadoo notamment, qui permet de charger les messages avec n'importe quel programme de courrier électronique compatible POP3 (comme Exchange de Windows 95). D'autres services en ligne, par exemple CompuServe ou MSN, ont cependant annoncé qu'ils remplaceraient leurs protocoles e-mail propriétaires par POP3.


Populous

Dans le jeu de stratégie Populous, le joueur incarne un demi-dieu qui doit mener son peuple à la victoire dans différents mondes. Ce jeu en temps réel consiste à construire un village dont le nombre d'habitants va se multiplier. La puissance du demi-dieu est proportionnelle au nombre de croyants.

Dans les nombreux niveaux (voir niveau), le joueur doit lutter contre un adversaire qui devient de plus en plus puissant, en déclenchant des catastrophes.

La version suivante, Populous 2, repose sur la même idée, mais propose de nouveaux mondes et de nouvelles catastrophes. Par exemple, l'adversaire peut être combattu en déclenchant des cyclones, des colonnes de feu, la foudre ou des tremblements de terre.


port



Port Parallèle

"Port" est le nom courant des sites de transfert de données ou d'adresses (voir adresse), tel le port E/S, mais on appelle aussi "ports" les interfaces (voir interface) pour les périphériques d'un ordinateur : ainsi, on parle par exemple de port série, de port parallèle ou de port pour manette de jeux (voir interface série, interface parallèle).

Voir aussi :

port COM.

port d'extension.

port E/S.

port pour manette.

 


port COM



Ports COM

"COM" (pour "communication") est le nom utilisé par le système d'exploitation (comme MS-DOS ou OS/2) du PC pour désigner une interface série : COM1, COM2, COM3 et COM4 sont réservés à cet usage. On connecte généralement la souris au COM1 et le modem ou le manche à balai (joystick) au COM2. La transmission de données se fait en série, donc bit par bit. La vitesse de transmission par une interface série se situe entre 75 et 115 000 bits par seconde.


port d'extension

Ce sont les connecteurs d'un bus de PC destinés à l'extension des fonctions de l'ordinateur. Ceux-ci sont appelés en anglais "expansion ports" ("ports d'extension").


port d'extension

En anglais : Extension port. Nom que l'on donne aussi aux connecteurs du bus d'un PC afin d'étendre ses fonctions.


port E/S



Port Parallèle

Un certain nombre de "ports E/S" (abr. de "ports d'entrée/sortie") ou d'"adresses E/S" (voir adresse) sont disponibles pour chaque périphérique d'un système informatique, qui comprend des registres spéciaux (voir Registre) pour périphériques ; on peut y transmettre des paramètres (voir paramètre) et des données ou en recueillir des informations sur l'état ou les données.

Par l'accès à ces registres, les fonctions du BIOS effectuent toutes les actions nécessaires à la communication avec le composant souhaité.


port pour manette



Le "port pour manette de jeu" est l'interface prévue pour connecter un manche à balai à l'ordinateur.


port S/PDIF

Raccord numérique conforme au protocole S/PDIF à des cartes son (p. ex. Terratec EWS 64) et à des périphériques audio numériques (p. ex. un lecteur/enregistreur DAT) permettant de faire directement des copies numériques d'un DAT ou d'un CD. Existe en version coaxiale (transmission électrique non symétrique) et optique (conducteur à fibres optiques).


portabilité

La portabilité d'un logiciel désigne sa faculté d'adaptation à différents systèmes informatiques (voir système informatique) en fonction de leur système d'exploitation et de leur configuration matérielle. Il y a lieu à distinguer entre une portabilité minimale (le programme "marche toujours", aux performances près) et une portabilité maximale (les effets directs et indirects du programme restent rigoureusement les mêmes, par exemple par rapport à la précision des calculs). Un compromis entre coût du portage et sécurité/qualité se fera en fonction de la nature de l'application.


portable

portable (ordinateur).

portable miniaturisé.

 


portable (ordinateur)



Portable de Dell

(angl. "laptop") Nom générique pour des PC pouvant être exploités sans prise électrique grâce à un accumulateur. Ils combinent les avantages de la station de travail avec ceux du notebook. Ils disposent d'un clavier pratiquement complet ainsi que d'un écran intégré LCD. Leur poids est en baisse constante. Ils possèdent généralement plusieurs connecteurs pour cartes enfichables (voir carte enfichable, PCMCIA).

Ces machines sont appelées à un avenir certain du fait du fort développement des stations d'accueil dans les entreprises. La même machine peut à loisir être utilisée tant comme un agenda que comme un ordinateur de bureau.


portable miniaturisé

Ordinateur, qui tout en offrant un clavier presque complet, peut tenir dans la main. Cependant l'entrée se fait d'habitude à deux mains. Ces portables sont utilisés surtout pour la gestion des adresses et des délais et, de ce fait, offrent en général des possibilités d'échange de données avec des PC stationnaires ou des agendas.


portatif (téléviseur)

Le terme "portatif" désigne un appareil facilement portable ; dans le domaine de l'électronique de loisirs, il s'agit des postes de télévision.


porter

On "porte" un logiciel vers un autre type d'ordinateur ou un autre système d'exploitation. Normalement, le "portage" nécessite une large adaptabilité du programme codé, qu'il faut adapter à son nouvel environnement. C'est pourquoi les nouveaux logiciels sont de plus en plus souvent écrits dans des langages de programmation de haut niveau, comme le C (langage). Le portage vers d'autres systèmes en est facilité. Un exemple typique est le portage du système d'exploitation OS/2 des ordinateurs utilisant un processeur Intel vers des machines basées sur un processeur Power-PC (voir puce PowerPC). Les programmes d'application peuvent être portés aussi d'un système d'exploitation vers un autre, par exemple du système 7.5 Macintosh vers Windows 95.


position début d'écran

(angl. "home") C'est la position occupée par le curseur au démarrage du système d'exploitation ou d'un logiciel.

Dans un traitement de texte, la position de début d'écran correspond au premier signe de la première ligne de la première page. Pour revenir en position de début d'écran, il suffit d'appuyer sur la touche "Home" (voir clavier américain) ; on associe parfois celle-ci avec la touche CTRL. Cela permet d'atteindre plus rapidement le début d'un fichier texte.


positionner



Lorsque la tête de lecture/écriture d'un disque dur est déplacée vers un cylindre déterminé, on dit que la tête de lecture/écriture est "positionnée".


POST

Lorsque l'on met l'ordinateur en marche, il exécute d'abord la routine "POST" ("power-on self test", "autotest de démarrage") qui fait partie du BIOS. Elle teste tous les composants matériels essentiels. Si leur état n'est pas satisfaisant, elle émet un signal sonore (bip).


poste à poste

Également appelé "peer to peer". Dans une configuration poste à poste, les machines interconnectées entre elles peuvent jouer le rôle aussi bien de serveur que de client.

Voir aussi : réseau


posting

Dans le contexte d'un réseau, c'est le fait d'envoyer un article. Ce peut être aussi l'article lui-même.


post-mortem dump

Lorsqu'un système informatique est "hors service", on peut encore vider sa mémoire pour essayer de déterminer à quoi cette "mort" est due. C'est cette opération que l'on appelle "post-mortem dump". Elle est impossible sur les PC.


PostScript

langage de programmation développé par Adobe pour la commande d'imprimantes, PostScript décrit le contenu et la présentation des éléments d'une page (texte, images vectorielles ou autres) par l'intermédiaire d'indications indépendantes de la configuration matérielle. Le niveau 1 de la spécification PostScript a été défini en 1984, et complété en 1991 par le niveau 2.

Les dispositifs de sortie sont en général des imprimantes laser PostScript (voir imprimante laser) ou des flasheuses (voir flasheuse) qui interprètent et exécutent les indications PostScript par l'intermédiaire de processeurs adaptés et d'une mémoire de travail étendue. Les interpréteurs logiciels PostScript permettent également d'effectuer les sorties sur des imprimantes ordinaires.

Les polices de caractères PostScript garantissent une qualité d'affichage très élevée. Le logiciel Adobe TypeManager permet d'afficher et d'imprimer ces polices sous Windows.

Le principe des polices vectorielles proportionnelles a été repris par Windows (généralités) 3.1 pour le développement des polices TrueType (autre format de polices).

La sortie des fichiers en format PostScript se fait d'habitude sous forme de fichiers EPS ("EncapsulatedPostScript"). Les fichiers ayant ce format contiennent toutes les instructions spécifiques et peuvent être retraités par les imprimantes et les flasheuses. Les programmes d'application sont à même d'importer des fichiers EPS, mais ne peuvent pas les modifier, car ils ne reconnaissent que les emplacements qui leur correspondent dans le texte.

Par ses performances inégalées et son coût assez élevé, PostScript est principalement utilisé dans le domaine de la PAO pour la conception de livres et de périodiques.


pouce

Le "pouce" (angl. "inch") est une unité de longueur utilisée notamment aux États-Unis. 1 inch = 25,4 mm. A cause de l'hégémonie américaine sur le marché mondial de l'informatique, cette unité est généralement utilisée pour spécifier la taille des moniteurs (voir moniteur (matériel)) et des lecteurs (voir lecteur).


pov

En jargon informatique, c'est l'abréviation de "point of view" ("point de vue"). Il s'agit aussi d'un utilitaire graphique qui permettait de créer des images de synthèse de bonne qualité.


power

Power Chords 2.0.

power supply.

power switch.

power-on diagnosis.

PowerBook.

PowerMac.

PowerPC.

PowerPoint.

 


Power Chords 2.0

Éditeur de rythmes qui permet d'écrire ses propres morceaux musicaux en associant des éléments sonores. La démonstration met une guitare et un clavier à votre disposition, sur lesquels vous jouez directement les accords à l'aide de votre souris. Il est bien sûr possible de connecter tout instrument MIDI.

Voir musique électronique.


power supply

Nom anglais du bloc secteur, de l'alimentation électrique.


power switch

Nom anglais du commutateur d'un réseau informatique.


PowerBook



Apple PowerBook

PowerBook est le nom de l'agenda de la gamme des ordinateurs portatifs PowerMac d'Apple. Son processeur est une puce PowerPC.


PowerMac



PowerMac 9500 de Apple

Le PowerMac a été mis sur le marché par Apple en 1994 ; il fait suite au Macintosh. La différence essentielle est l'utilisation d'un nouveau processeur, la puce PowerPC, plus performant que le processeur Motorola du Macintosh. Les PowerMac devraient remplacer complètement les Macintosh.


power-on diagnosis

Voir POST.


PowerPC



PowerPC 604 (Motorola)

processeur très performant conçu pour les PC, et élaboré en commun par les sociétés Apple, IBM et Motorola. Ces mêmes sociétés travaillent actuellement sur une nouvelle architecture : il s'agit du CHRP. "Power" est l'abréviation de "Performance Optimisation With Enhanced RISC".

La puce PowerPC MPC-601, disponible avec plusieurs fréquences d'horloge (de 50 à 100 MHz), et sa variante MPC603, qui consomme moins d'électricité, possèdent une échelle de performances comparable à celle d'un processeur Pentium de la firme Intel. Le MPC-604 (avec fréquence d'horloge pouvant atteindre 200 MHz) a des performances comparables à celles du Pentium Pro, successeur du Pentium, mais qui seront un jour dépassées par le processeur MPC-620 à 64 bits.

La puce PowerPC est intégrée par Apple à tous les nouveaux ordinateurs Macintosh (voir PowerMac et MacOs) pour succéder aux processeurs Motorola du type 680x0. Les anciens programmes Macintosh sont émulés par le système d'exploitation Macintosh (systèmes 7.1.2. et 7.5), pratiquement sans perte de vitesse.


PowerPoint

C'est l'outil de présentation assistée par ordinateur, de Microsoft. Grâce à différents objets graphiques, à ses multiples possibilités d'animation de pages, les présentations deviennent dynamiques. De plus la version 97 permet de réutiliser ces créations sur le Web en utilisant la technologie Active X et en permettant une sauvegarde au format HTML.


ppm



Imprimante laser couleur

("Page par minute") Unité de mesure parfois utilisée par le fabricant pour indiquer les performances de son imprimante.


PPP

Le "PPP" [abré. de "point to point protocol"] est un protocole de transmission récent permettant de brancher un ordinateur sur l'Internet en utilisant des connexions en série. Il est plus souple, plus sûr et plus performant que le protocole SLIP auquel il a succédé. Avec les programmes appropriés, on se choisit un hôte établi sur l'Internet. On accède aux ressources du réseau par étapes successives : d'abord TELNET, puis FTP, puis Gopher, VERONICA, Archie et enfin WWW. On utilise pour cela les logiciels clients que l'on trouve, entre autres, dans la composition de la fourniture des systèmes d'exploitation OS/2. Warp et Windows 95 (voir aussi SLIP).


précision

Détail avec lequel s'exprime un résultat ou une mesure. Lorsqu'un nombre ne peut pas être représenté exactement, il faut choisir, soit de le tronquer au nombre de chiffres qu'une machine peut représenter et calculer efficacement (précision absolue), soit de le représenter à son propre niveau de grandeur (une puissance de 2 ou de 10) avec un nombre limité et fixe de chiffres significatifs (précision relative).

Il existe des cas où le manque de précision peut provoquer des catastrophes : sur une machine, le calcul d'un cosinus peut donner un résultat nul, tandis que sur une autre le résultat diffère peu de 0. Si dans les calculs ultérieurs il y a une division, la première machine peut provoquer un arrêt fatal (du fait d'une division par zéro, l'opération est impossible), si l'erreur n'est pas traitée. Il s'agit d'un problème de portabilité.

Dans la pratique, on choisit :

soit le résultat "exact" correspondant à une précision "infinie" : un algorithme pourrait le produire, mais à un coût très supérieur à une opération courante,

soit l'on détermine une précision, relative ou absolue, qui devient impérative. Un langage comme ADA indique au moment de la compilation si l'exigence peut être satisfaite par la machine en question.


précompensation

La valeur de "précompensation" était un des paramètres internes qu'il fallait connaître pour utiliser les anciens disques durs ; on devait l'entrer dans le fichier de démarrage du BIOS. Elle faisait référence à la différence de prémagnétisation BIAS dans les cylindres intérieurs et extérieurs, qui allait nécessairement de pair avec une différence de densité d'enregistrement.

La génération actuelle de disques durs (voir disque dur) se passe de ce type de paramètres.


préformatage

Voir formatage de bas niveau.


préprocesseur

Programme ou partie de programme qui prépare des données que doit traiter un autre programme.

Un préprocesseur réalise par exemple les fonctions d'importation et d'exportation entre différents logiciels d'application (voir logiciel d'application).


présentation de feuille



Imprimante à aiguilles

Sur une imprimante, le papier avance jusqu'au début de la page suivante.

La présentation de feuille s'effectue par l'émission du signal de commande FF ("form feed") vers l'imprimante ou en actionnant une touche spéciale sur celle-ci.


presse et l'édition sur le WWW (la)

Aujourd'hui, presque tous les journaux, magazines et maisons d'édition sont représentés sur le Web. Voici une sélection de site intéressants, classés par thème.

Magazines informatiques :

PC Expert : http://www.pcexpert.tm.fr

Le Monde Informatique : http://www.lmi.fr

.net : http://www.futurenet.co.uk

Planète Internet : http://www.club-internet.fr/planète

Livres informatiques :

Micro Application : http://www.microapp.com

Magazines :

Courrier International : http://www.expansion.tm.fr

L'Express : http://www.lexpress.presse.fr

Paris Match : http://www.parismatch.com

Science & Vie : http://www.excelsior.fr

Quotidiens :

Le Monde : http://www.lemonde.fr

Libération : http://www.liberation.fr

Les Échos : http://www.lesechos.fr


presse-papiers

Le "presse-papiers" est un élément de programme dans OS/2 et dans Windows (généralités). Il gère une zone de mémoire destinée à l'échange de données.

À l'aide des fonctions "couper", "copier", "coller", que l'on trouve dans la plupart des programmes d'application, les programmes peuvent copier dans le presse-papiers des données de toutes sortes, pour les insérer ensuite dans le document cible. Normalement, le presse-papiers ne garde pas les données : lorsque l'on y en copie de nouvelles, elles effacent en principe les précédentes. On peut lire les données contenues dans le presse-papiers à l'aide d'un programme spécial.

Lorsque les données sont ainsi échangées à l'intérieur d'un même document, leur format n'est pas changé. Mais si on les transfère dans une autre application, le presse-papiers procède à une adaptation du format. Celle-ci peut être contrôlée par les programmes. Il arrive souvent que le texte perde ainsi son formatage ou soit inséré dans le document cible en format RTF, que certaines applications ne supportent pas. Les images pixels sont toujours décomprimées, les vecteurs graphiques sont généralement transmis en format WMF.

Dans les nouvelles applications Windows, le presse-papiers supporte aussi l'échange de données par DDE et OLE. Comme tous les programmes participant à l'échange supportent tous ces formats de transfert, la liberté de choix est totale. Mais il est recommandé d'activer la commande "ajouter le contenu" lorsqu'il s'agit de texte : alors une liste des différents formats disponibles s'affiche et on choisit celui qui convient.


Prestel

1. Équivalent en Grande-Bretagne du Télétel français.

2. Mot composé de "press" et "telephone button" signifiant : appuyez sur la touche téléphonique.


primitif

Cet adjectif, en jargon informatique, désigne un programme amateur (ou particulièrement débutant).


Prince Interactive

CD-ROM qui propose une promenade dans une maison abritant des informations sur le chanteur Prince. Il comprend au total six domaines thématiques. Le studio permet de remixer des chansons de Prince ou simplement de les écouter et une salle vidéo de visionner des extraits de concerts ; une bibliothèque offre des informations biographiques ; enfin, de petits jeux sont disponibles.

Prince Interactive contient également deux chansons inédites.


Prince of Persia

Prince of Persia est un jeu d'action dans lequel vous incarnez un jeune Prince emprisonné par le Vizir dans les donjons du château, pendant qu'il tient prisonnière votre future : la princesse. Vous devrez vous échapper du donjon en parcourant plusieurs niveaux (voir niveau) correspondant aux différents étages du donjon, et dans lesquels vous devrez éliminer les gardes à l'épée, sauter au-dessus de grandes oubliettes parsemées de pics, vous hisser sur des plates-formes, ramper...

Ce qui a particulièrement marqué lors de la sortie de ce jeu fut la qualité incroyable de l'animation des personnages. C'était la meilleure jamais réalisée sur micro-ordinateur.

Prince of Persia II reprend le même principe en l'améliorant. Il s'agit en fait de la même histoire, mais les graphismes et l'animation ont encore été améliorés, ainsi que la durée et la diversité du jeu. Le jeu ne se limite plus seulement au donjon. Il faut, pour sauver la princesse, prendre un bateau, un tapis volant, se battre contre différents gardes, résoudre des énigmes (voir énigme).

La difficulté est mieux dosée dans ce deuxième épisode, mais l'intérêt aussi fort.


printer

Voir imprimante.


priorité

En mode multitâche, le système d'exploitation adopte souvent des priorités, de manière à ce que les processus les plus importants reçoivent le plus de temps de travail du processeur.

 

Ainsi OS/2 a quatre classes de priorité, chacune subdivisées en 32 échelons. Le programmeur peut les affecter à une application et à ses "filières" (ou "threads" en anglais) :

1) "time critical" ("critique") est la plus haute classe de priorité ; aucune application ne doit en faire partie ;

2) "foreground" ("très importante") : pour les programmes qui demandent une réponse rapide (par exemple la transmission de données ou les services réseau) ;

3) "normal/default" ("normale") : c'est ici que doivent se trouver les applications ;

4) "idle" ("peu pressée") : réservée aux programmes de peu d'importance ou qui ont le temps d'attendre.

Tant qu'un processus d'une classe plus élevée a besoin des ressources CPU, ceux des classes moins élevées ne peuvent y accéder. OS/2 les conserve brièvement, au cas où il se produirait un changement dynamique des priorités leur permettant d'obtenir du temps de travail du processeur.


prise

La connexion par câble d'éléments périphériques avec l'ordinateur se fait généralement à l'aide de "prises". On distingue les prises "mâles" avec tiges des prises "femelles" avec fiches.

On ne doit pas confondre ces prises avec les connecteurs (voir connecteur).


Privateer II - the Darkening

The Darkening est la suite de Privateer. Le joueur était en état de cryogénisation dans un vaisseau de la fédération quand ce vaisseau fut attaqué et abattu. Le processus de décryogénisation s'étant mal réalisé, vous avez perdu la mémoire, et ne savez rien de votre passé.

Vous partez donc à la recherche de votre passé, et a fortiori de votre futur à bord d'un vaisseau spatial de fortune.

Durant le jeu, vous devrez combattre d'autres vaisseaux en cherchant sans cesse à retrouver vos origines dans un univers assez hostile. Vous pourrez faire du commerce, exercer le métier de pirate ou de mercenaire, vous engager dans la police, engager des coéquipiers pour vos voyages, rencontrer des gens avec qui vous ferez des affaires, etc.

Le scénario et le concept de the Darkening vous offrent un degré de liberté qu'aucun jeu n'avait offert jusqu'alors.

De plus, les graphismes 3D sont d'une beauté exceptionnelle, et les musiques et les dialogues sont magnifiquement bien rendus. Une trentaine d'avions sont à la vente, plusieurs dizaines d'armes et accessoires différents sont aussi en vente pour améliorer les capacités de votre vaisseau en vitesse, bouclier, armement, etc. Rappelons que plusieurs acteurs de Hollywood jouent dans the Darkening : Mathilda May, Christopher Walken...


Privateer

Le jeu d'action Privateer est la suite non officielle de Wing Commander où le joueur incarne le pilote d'un vaisseau spatial qui doit remplir de nombreuses missions (voir mission).

Outre les éléments d'action, Privateer présente certaines caractéristiques des jeux de stratégie (voir jeu de stratégie) et des simulations (voir simulation (jeu)) : combats 3D contre des pirates de l'espace, achat ou construction de vaisseaux spatiaux demandent un certain talent tactique.

Voir Privateer II - the Darkening.


PRN



(angl. "printer") Initiales désignant l'imprimante standard utilisée sous MS-DOS ou OS/2. On emploie aussi LPT1 comme synonyme de PRN.


Pro Lite (Texas Instruments)



Le Pro Lite de Texas Instruments

Commercialisé en 1984 et vendu alors 27 500 francs, le Pro Lite de Texas Instruments constitue un des tout premiers ordinateurs portables avec écran à cristaux liquides monochrome (écran monochrome). Malgré le système d'exploitation MS-DOS, le Pro Lite n'est pas compatible IBM-PC.

Voir aussi portable (ordinateur).


Pro Pinball - The Web

Le flipper Pro Pinball-The Web est le premier jeu d'une série destinée à simuler avec réalisme des jeux de flipper. Comme le jeu ne comporte qu'un seul flipper, il offre un graphisme exceptionnel et de nombreuses options.


procédé

procédé de demi-image.

procédé de quadrillage.

procédé par recoupement.

procédé temps réel.


procédé de demi-image

Voir entrelacement.


procédé de quadrillage



Scanner à plat (Linotype)

Procédé qui sert à convertir des images (photos par exemple) en graphiques quadrillés. Suivant le degré de résolution, le graphique quadrillé ainsi produit paraît plus ou moins grossier (voir aussi quadrillage, numérisation et scanner).


procédé par recoupement

Ce procédé, qui compte au nombre des modes de reconnaissance de caractères (voir ROC) est une variante de la reconnaissance des formes. Il utilise des formules mathématiques pour définir les caractéristiques des différents caractères à partir des points d'intersection avec des formes préenregistrées.


procédé temps réel

Le multimédia fait appel à des procédés temps réel pour le traitement de signaux, tels que des signaux vidéo ou MIDI, par les différents composants matériels d'un système informatique.

 


procédural

Se dit d'un langage de programmation où les instructions sont exécutées les unes après les autres.


procédure

Type de sous-programme constitué par une séquence d'instructions. Les procédures comprennent un nom et une liste de paramètres qui permettent d'échanger des données avec le programme principal. Étant indépendantes les unes des autres, elles peuvent donc être intégrées à d'autres programmes. Par conséquent, elles facilitent la programmation.

Comme exemple de procédures, on citera les procédures d'installation ou d'impression, qui sont constituées par la même séquence d'instructions dans la plupart des programmes et qui, de ce fait, peuvent être réutilisées facilement.


processeur

processeur (matériel).

processeur (logiciel).

processeur d'entrée/sortie.

processeur de commande.

processeur DX.

processeur Pentium.

processeur RISC.

processeur SX.

 


processeur DX

C'est la firme Intel qui utilisa pour la première fois l'appellation "386 DX" pour éviter la confusion avec les processeurs 386 SX.

Alors que le 386 DX disposait de 32 lignes de données et de 32 lignes d'adresses, les processeurs 386 SX ne possédaient que 16 lignes de données, de sorte qu'un mot de 32 bits devait d'abord être entré pour être ensuite sorti et que l'opération se faisait en deux étapes. De plus, le nombre de lignes d'adresses fut limité à 24 sur le processeur SX.

Dans la famille des processeurs 80486, l'appellation SX ou DX nous renseigne sur la présence ou non d'un coprocesseur mathématique (voir coprocesseur arithmétique) intégré au processeur.

Les processeurs DX sont plus performants, mais aussi plus coûteux que les processeurs SX.


processeur (logiciel)

Certains programmes (par exemple un compilateur, un assembleur, un éditeur ou un logiciel de gestion de base de données) sont parfois qualifiés de "processeur" ou de "moteur".


processeur (matériel)



Le "processeur" est un circuit électronique commandé par un programme interne préétabli ou susceptible d'être modifié de l'extérieur, capable d'effectuer des opérations arithmétiques et logiques sur des données, et donc de commander d'autres unités de l'ordinateur.

Le processeur se compose des éléments de base suivants : l'unité de commande (qui en coordonne le fonctionnement interne), le calculateur (où s'effectuent toutes les opérations arithmétiques et logiques), des registres et des compteurs internes, etc.

L'intégration sur une puce, et sous forme de circuit intégré, de tous les éléments d'un processeur, donne ce que l'on appelle un microprocesseur.

On différencie souvent les processeurs suivant la largeur de leurs bus d'adresses interne et externe (voir bus, bus de données, bus d'UCT). Les plus courants sont les processeurs à 8, 16, 32 et 64 bits.

À l'intérieur d'un système d'ordinateur, on peut distinguer le processeur central, l'UCT et d'autres processeurs, périphériques, qui travaillent en relation avec l'UCT : coprocesseur arithmétique, processeur d'entrée/sortie, contrôleur DMA, etc.

Les différents constructeurs proposent des processeurs dont les séries sont partiellement incompatibles : les PC utilisent des processeurs de la famille 80 x 86 de Intel ainsi que des clones d'autres sociétés. Les ordinateurs Macintosh, Amiga ou Atari utilisent en revanche des processeurs Motorola. La puce PowerPC résulte d'un développement commun d'IBM, Apple<;/A> et Motorola.

Un processeur est d'autant plus rapide que sa fréquence d'horloge et sa dimension interne en bits sont élevées. Pour leur installation dans les agendas (voir agenda), on a développé des processeurs spéciaux avec économiseur d'énergie intégré.

On peut installer à côté des processeurs 8086, 8088, 80286, 80386 et 80486 SX un coprocesseur mathématique. Depuis le 80486 DX, le coprocesseur est intégré dans le processeur.

Les processeurs les plus importants sont pour le moment :

486 (fréquence d'horloge allant jusqu'à 120 Mhz), produit par Intel ;

Pentium (fréquence d'horloge 75-166 Mhz, d'Intel) ;

PentiumPro (fréquence d'horloge à partir de 180 Mhz).


processeur de commande

C'est un autre nom pour l'interpréteur de commandes. On l'appelle souvent aussi shell.


processeur de signaux numériques

Souvent appelé processeur DSP. Il sert à la transformation de signaux analogiques en données numériques et vice versa, notamment sur les cartes son et modems. Pour plus d'informations, voir DSP.


processeur d'entrée/sortie



Port Parallèle

Processeur spécial, chargé de la direction et du contrôle des opérations d'entrée et de sortie, qu'il assure conjointement avec l'UCT. Après avoir reçu initialement de l'UCT une instruction de commande, ce type de processeur peut ensuite fonctionner parallèlement aux opérations internes de l'unité centrale (voir contrôleur DMA).

 


processeur matriciel

processeur composé d'un alignement régulier de cellules élémentaires (une matrice d'éléments matériels). Ces cellules élémentaires peuvent représenter de simples commutations, mais aussi des processeurs élémentaires complets. Les processeurs matriciels sont particulièrement destinés au traitement simultané de plusieurs éléments de module de données. Ainsi, un processeur matriciel spécialisé permet le traitement d'un module de données qui contient les éléments d'un graphique, et ce avec une seule instruction.


processeur Pentium

processeur considéré comme la puce la plus commercialisée actuellement dans le secteur du PC (Pentium).


processeur RISC



RISC Systeme/6000

(angl. "reduced-instruction-set computer" : ordinateur à jeu d'instructions réduit) La technologie RISC est utilisée sur certains processeurs modernes (voir processeur) comme la puce PowerPC, l'alphachip et le Pentium Pro.

Avec l'évolution des processeurs, leurs jeux d'instructions sont devenus de plus en plus étendus et complexes, afin d'augmenter les performances. Cette évolution, cependant, n'a pas abouti au résultat escompté.

Certains experts, il y a plusieurs années déjà, préconisaient la méthode inverse, car 80 % environ des instructions proviennent de programmes, qui ne représentent que 20 % environ du volume total de code.

Après plusieurs années de polémique entre experts, l'idée de processeurs RISC à jeu d'instructions nettement réduit a finalement été mise en pratique. Pour les différencier, les processeurs (voir processeur) traditionnels reçurent le nom de processeurs" CISC " ("Complex-Instruction-Set Computer", "ordinateur à jeu d'instructions complexe"). La réduction et l'optimisation du jeu d'instructions ont permis une simplification de la structure, et par conséquent un traitement sensiblement plus rapide de la plupart des opérations. Les instructions complexes, qui ne figurent donc plus dans le jeu d'instructions, doivent être exécutées par une suite d'instructions machine.


processeur SX



Carte processeur

À côté des processeurs 80386 et 80486, Intel a aussi proposé des versions allégées qui ont reçu l'appellation "SX" (et dont les versions finales furent nommées, elles, "DX").

Le 80386 SX reproduisait le concept à succès du 8088 : le processeur a un fonctionnement interne semblable à celui du 80386 DX, avec une largeur de données de 32 bits, mais 16 lignes de données seulement relient le processeur à l'extérieur. La largeur du bus d'adresses a été limitée à 24 bits. Ces décisions ont essentiellement permis d'utiliser les composants destinés à l'ancien 80286, ce qui a conduit à la réalisation de PC moins coûteux.

Sur le 80486 SX en revanche, le coprocesseur mathématique, intégré au processeur sur le 80486 DX, était désactivé. Le "coprocesseur" 80487 ainsi proposé était un 80486 DX à part entière (doté d'une broche supplémentaire), fixé sur le socle prévu à cet effet, qui déconnectait le 80486 SX devenu inutile - bien qu'intégralement implémenté - et prenait seul le commandement sur la carte mère.


processus

Ce terme général désigne l'exécution d'une tâche par étapes successives et suivant des règles bien définies. Un processus commence et finit avec la tâche elle-même. Durant leur déroulement, les processus passent par plusieurs états et glissent continuellement d'un état à un autre. Suivant le statut des ressources, on dit qu'un processus est "en attente", "prêt" ou "actif".

Les caractéristiques principales qu'un système doit posséder pour bien exécuter les processus sont :

1. Le déterminisme : le résultat ne doit pas dépendre de la vitesse relative des différents processus parallèles.

2. L'exclusion mutuelle : un processus ne doit exiger l'utilisation exclusive de ressources que dans un petit nombre de cas critiques.

3. La synchronisation et la communication : les différents processus qui participent à la réalisation de la tâche doivent être synchronisés et parfois s'attendre, ce qui rend indispensable une bonne communication interprocessus.

Le système d'exploitation doit diriger la collaboration entre les processus par des stratégies appropriées. Les plus importantes d'entre elles sont : la possibilité de résoudre les blocages ("deadlocks", voir blocage) et la planification. On appelle également "processus" les segments de tâches extérieures (par exemple technologiques) que l'on surveille et gère grâce à un ordinateur industriel.

Voir aussi :

processus de correction.

processus de tri.

 


processus de correction

Il existe des processus de correction à tous les niveaux d'un système informatique. Différentes méthodes de reconnaissance d'erreur sont appliquées lors de la transmission de données (voir protocole de transmission) ou du stockage des données dans une mémoire de travail ou sur un support de données.

En règle générale, elles consistent à essayer de relire ou retransmettre les données dont la parité ou le CRC sont insatisfaisants jusqu'à ce que la faute disparaisse. Ce n'est que lorsqu'un certain nombre de répétitions a été effectué sans succès que l'ordinateur, le BIOS ou le système d'exploitation (par exemple MS-DOS, Windows (généralités) et OS/2) signale l'erreur et interrompt la fonction.


processus de tri

Dans le domaine de la gestion de base de données, le choix d'un processus de tri est primordial, car c'est de lui que dépend le temps d'attente avant l'obtention de données triées en fonction d'une clé prédéfinie.

Parmi les processus de tri les plus rapides, il faut citer Quicksort et Heapsort. Bubblesort est un processus plus simple et moins rapide, fréquemment utilisé pour trier des volumes réduits de données.


Procomm

C'est le nom d'un émulateur de terminal très répandu. On l'utilise sous Windows.


produit gris

On désigne ainsi les produits de marque déposée (souvent en audiovisuel ou en informatique) achetés, par une procédure absolument légale, à d'autres que les concessionnaires normaux, en utilisant le marché international. Il ne s'agit donc pas de produits "noirs" ou illégaux, mais on ne peut pas non plus les considérer comme tout à fait "blancs", d'où leur nom.

Les appareils "gris" (en particulier les ordinateurs) sont d'ordinaire beaucoup moins chers, mais l'acheteur perd une grande partie des garanties liées aux produits "blancs". Il arrive même que le fabricant d'origine refuse de réparer les produits gris.


profileur

Programme qui permet d'exécuter un programme à la manière d'un débogueur, afin d'examiner la durée de fonctionnement des différents modules. Ceux-ci peuvent être alors optimisés en fonction du résultat de ce processus.


profondeur de couleur

Unité de mesure qui se base sur le nombre de bits (voir bit) utilisés pour coder une nuance. Il est possible de coder sur 2, 4, 8, 15, 16, 24 et 32 bits.

2 bits = 2 couleurs, noir et blanc

4 bits = 16 couleurs, suivant les systèmes d'affichage, l'EGA par exemple, les teintes sont prises dans une palette de 64 nuances ou 262 144 nuances dans le cas du VGA.

8 bits = 256 nuances prises dans une palette de 262 144 nuances, système MCGA et VGA.

15 bits = 32 000 nuances codées directement en mémoire vidéos sans palette.

16 bits = 64 000 nuances.

24 bits = 16 777 216 nuances.

32 bits = identique au 24 bits mais avec une composante de transparence nommée Alpha sur 256 degrés supplémentaires par nuance.


profondeur de lecture

La profondeur de lecture indique le nombre d'informations pouvant être saisies ou stockées lors de la numérisation d'un signal analogique (signal audio ou vidéo). Elle ne tient donc pas compte des signaux d'intensité (volume des sons, luminosité des images). La profondeur maximale de lecture est déterminée par le paramétrage des dispositifs choisis (champ de mesure du capteur, quantité de mémoire disponible, etc.). Pour un scanner par exemple, il peut être décidé que l'intensité lumineuse sera enregistrée en chaque point de l'image, pour les trois couleurs fondamentales et selon une échelle à 256 degrés, ce qui équivaut donc en tout à 24 bits (3 * 2**8).


progiciel

(angl. "software package") Ensemble de logiciels (voir logiciel) travaillant sur le même type de données, partageant un certain nombre de programmes auxiliaires et, surtout, exportés et/ou commercialisés de manière unitaire. Les progiciels existaient bien avant Windows (généralités). À l'époque, l'échange de données sur PC n'était possible qu'à travers un programme de conversion ou des filtres de fichiers, de sorte que l'on a développé pour les différentes tâches des progiciels de bureautique réunissant les divers programmes dans un seul et même programme. De cette façon, on pouvait accepter des données provenant directement de la base de données dans le programme de calcul ou s'en servir comme carnet d'adresses pour un publipostage.

Il y a certes aussi sous Windows des progiciels (par exemple Works), mais, depuis, les tâches sont assumées par les programmes individuels réunis dans un unique progiciel de bureautique qui offre des facilités d'échange de données sans problème pour la transmission entre les programmes.

 


progiciel de bureautique

Se dit d'un groupe de logiciels (voir traitement de texte, tableur, base de données, et programme de présentation) qui concernent un large domaine d'application homogène et peuvent échanger des données très facilement à travers OLE.

L'intérêt d'un progiciel (ensemble de logiciels servant les diverses exigences de l'utilisateur) est la réduction du prix à payer pour chaque composant, ainsi que la certitude que les versions des composants sont compatibles.

Les progiciels de bureautique importants sont Microsoft Office, PerfectOffice de Corel et SmartSuite de Lotus.


programmateur (contrôleur)

Le programmateur (angl. "scheduler") désigne le contrôleur de la gestion des processus dans un système multitâche. Il est très important, car c'est lui qui décide, en suivant une stratégie préétablie, dans quel ordre les processus sont exécutés. Les systèmes d'exploitation actuels sont capables d'adapter la stratégie de planification prescrite aux conditions particulières (voir planification).


programmation

Écriture d'un programme pour un ordinateur par un programmeur.

Voir aussi :

 

langage de programmation.

programmation automatique.

programmation langage machine.

programmation modulaire.

programmation orientée objet.

programmation par contraintes.

programmation structurée.

 


programmation automatique

L'automatisation de la production d'un code informatique est a priori réalisable : un compilateur traduit un code de niveau "supérieur" dans un autre de niveau "inférieur". Il est possible donc de produire (à un bas niveau de coût) un code qu'un humain produirait mieux, mais dans des conditions plus difficiles à contrôler.

Lorsque les codes ont des structures régulières et prévisibles, cette solution s'impose. Il s'agit en particulier de l'informatique de gestion où la génération de programme a remplacé les cohortes de programmeurs du passé, car la structure de la base de données dont dépendent les programmes est fixe et bien connue.

Voir RAD.


programmation langage machine

Programmation en langage machine. Voir programmation et langage machine.


programmation modulaire

Technique de programmation permettant d'intégrer à des programmes indépendants ou à des portions de programmes, des routines fréquemment utilisées sous la forme de modules ou de procédures. Ces modules peuvent alors être appelés dans le programme tout en restant disponibles dans d'autres.

La création de modules exige des ressources plus importantes, mais cet inconvénient est compensé par des gains de temps et une réduction des sources d'erreurs (voir routine, module, procédure).


programmation orientée objet

Forme de programmation qui se veut plus "naturelle". À l'origine de cette nouvelle approche il y a une considération économique : les volumes de codes augmentent rapidement (coûts de production et de maintenance) bien que les problèmes traités soient "dans une large mesure" les mêmes. L'idée était donc de définir au plus juste les éléments : "objets" et de les inclure dans des familles hiérarchisées : "classes". Un certain carré fait partie des "carrés", qui sont en même temps des "losanges" et des "rectangles", eux-mêmes membres de la grande famille des "quadrilatères". Néanmoins, si les objets cités sont utilisés à peu près de la même manière (calcul du périmètre ou de l'aire), le travail effectif (calcul) utilise des "méthodes" différentes (dans le cas des carrés le calcul est plus simple).

La programmation objets présente quatre caractéristiques fondamentales :

1. L'encapsulation : les données et les opérations qui s'y rapportent - renvois, fonctions et procédures - sont considérées comme une entité ou un objet. D'un point de vue technique, il s'agit d'un "module", avec un "dehors" : liste des services que l'on peut lui demander et un "dedans", privé et inaccessible, sauf conditions spéciales.

2. Le message : il s'agit du nouveau nom de l'appel classique d'une procédure, par exemple, Calculer Surface (x), sauf que dans le cas du message, la nature de l'objet détermine les détails de la réponse (qui ne sont pas forcément connus par l'appelant, avec toutes les difficultés de contrôle que cela implique).

3. L'héritage : les objets sont organisés hiérarchiquement dans une arborescence et héritent des données et des opérations de leurs "ancêtres". L'héritage peut être "simple" ou "multiple" (le carré est losange et rectangle) ; à cause des multiples rebondissements possibles, le second cas est difficile à traiter (compilation, vérification).

4. Le polymorphisme : tous les objets de la hiérarchie peuvent exécuter les "mêmes" fonctions, mais d'une manière adaptée.

La programmation objets utilise de nouveaux langages de programmation (voir langage de programmation) ou de nouvelles versions de langages existants, tels que SMALLTALK, C++, Eiffel, Visual Object, Windev 4.1, Visual C ++, etc. Il s'agit à la fois de langages compilés (C++), privilégiant les performances d'exécution, et de langages interprétés (SMALLTALK, nombreux langages d'intelligence artificielle), privilégiant l'expression la plus adéquate des objets, dans un cadre souvent expérimental.

Globalement, la programmation orientée objet s'impose pleinement là où la classification des "objets" est facile et économique : exemple type, la programmation graphique. Ailleurs, l'approche doit cohabiter avec des techniques plus classiques.


programmation par contraintes

Forme de programmation élaborée. Il s'agit de déterminer les choix des paramètres d'entrée de la production pour que le résultat soit conforme à un système d'inéquations : le coût doit être inférieur à..., telle production intermédiaire doit être dans telle tranche, etc. Au départ, on s'amuse à résoudre sur ordinateur les fameux "problèmes du représentant de commerce" ou de "la Reine et du fou" qui tendent vers l'optimisation des flux.

Le résultat est obtenu en combinant un langage de programmation logique comme PROLOG et un algorithme mathématique adapté.

Voir logique floue.


programmation structurée

Technique de programmation classique consistant à élaborer un texte source à partir d'une hiérarchie de modules. Cela évite le recours à des branchements car le programme est élaboré à partir des éléments fondamentaux : suite, alternative et répétition (voir structogramme). Les programmes structurés sont non seulement plus lisibles, mais ils présentent également d'autres avantages en matière de tests, de documentation et de révision.

Grâce à ce mode de programmation pas à pas, un programme peut être développé à partir du niveau supérieur (construction logique) jusqu'au niveau inférieur (les différents éléments réels). L'utilisation de modules indépendants pour la résolution de problèmes spécifiques, qui sont liés à l'ensemble du programme par l'intermédiaire d'une structure arborescente, facilite le développement, la révision et l'exploitation des programmes.


programme

Un programme informatique est composé d'une série de fonctions et de définitions en langage machine ou dans un langage de programmation plus évolué. Elles permettent à l'ordinateur de procéder au traitement des données. On donne aussi aux programmes le nom collectif de logiciel. Celui qui les écrit est un programmeur et son activité s'appelle la programmation.

Les programmes d'application servent à exécuter une grande variété de tâches scientifiques, techniques, commerciales, etc. Le composant essentiel pour un programme d'application est le système d'exploitation. C'est lui qui remplit les fonctions de base et qui gère les ressources (périphériques, mémoire, fichiers, processus, etc.).

 

Voir aussi :

 

programme antivirus.

programme d'analyse.

programme d'arrière-plan.

programme d'évaluation.

programme d'installation.

programme de CAO.

programme de communication.

programme de compression.

programme de compression int..

programme de configuration.

programme de désinstallation.

programme de diagnostic.

programme de duplication.

programme de gestion.

programme de présentation.

programme de sauvegarde.

programme de terminal.

programme de transmission.

 


programme antivirus

Il permet de protéger l'ordinateur, les logiciels et les fichiers contre les virus ou d'autres programmes nuisibles.

Les programmes antivirus consistent généralement en un ensemble de programmes : les détecteurs de virus recherchent des virus déjà identifiés par des suites de codes caractéristiques (par comparaison avec les données contenues dans une base de données) ; les programmes de contrôle total interdisent l'exécution d'un fichier infecté ; d'autres programmes tentent d'identifier les virus en contrôlant le comportement du système.

Il existe des désinfectants pour éliminer les virus les plus connus dans les fichiers infectés, ainsi que des programmes "boucliers" qui vérifient la non-contamination des fichiers lors de leur installation sur le disque dur. Cependant, en raison de la multitude de virus et de mutants et de types de fichiers pouvant être infectés, une désinfection n'est pas toujours possible (voir immunisation).

Les logiciels antivirus les plus connus sont Norton Antivirus, McAfee's Scan, F-Prot, VirusSafe, ViGuard, ThundreByte.


programme d'analyse

Type de débogueur qui s'intéresse plus particulièrement à la commande de l'exécution et à la coordination des différents modules d'un programme (voir programmation modulaire).


programme d'arrière-plan

On désigne ainsi un programme qui n'est pas utilisé pour le moment, mais qui continue son travail à l'arrière-plan, sans instructions de l'utilisateur (voir multitâche). Il a généralement une priorité moindre et par conséquent n'est exécuté que lorsque des tranches de temps (voir tranche de temps) se libèrent (par exemple quand le programme d'avant-plan attend que l'utilisateur lui donne des instructions). On appelle souvent le programme dans la fenêtre active "programme d'avant-plan" et les autres "programmes d'arrière-plan". Les programmes TSR (voir programme TSR) sont aussi en quelque sorte des programmes d'arrière-plan lorsque l'on est sous MS-DOS : ils sont chargés dans la mémoire de travail et s'activent dans certaines circonstances.


programme de CAO



Logo de Silicon Graphics

(Conception Assistée par Ordinateur) programme qui donne la possibilité à l'utilisateur de réaliser, de traiter et de gérer de manière assez simple des dessins industriels. Les programmes de CAO sont surtout appliqués en électrotechnique, dans la construction de machines-outils ou de véhicules, ainsi qu'en architecture.


programme de communication

On désigne ainsi un programme ou un système de programmes qui établit la communication entre deux ordinateurs dans un réseau local ou global. Il initialise le modem ou la carte ISDN, établit la communication avec l'hôte, émule un terminal de cet hôte et prépare des protocoles pour la transmission de données (par exemple Kermit, Xmodem, YModem ou ZModem voir aussi protocole de transmission).

Cette expression peut également désigner la totalité des éléments d'un programme qui permettent l'accès à l'Internet, par exemple l'"Internet access kit" ("IAK") qui fait partie du Pack-Bonus de OS/2 Warp.


programme de compression int.

Le programme de compression intégré est un programme qui compresse automatiquement toutes les données qui doivent être enregistrées sur le disque dur ou sur une disquette et les décompresse lorsque l'utilisateur souhaite les lire. Cela permet d'économiser de l'espace mémoire sur le support de données, sans que l'utilisateur ait à effectuer ces opérations manuellement.

Toutefois, cela présente un inconvénient, car cela ralentit l'accès aux données compressées (en fonction du type de microprocesseur utilisé) et réduit la mémoire de travail disponible. De plus, les données ne sont pas protégées de manière très fiable (voir protection des données) car, selon le logiciel de compression intégré utilisé, une seule erreur sur le disque dur suffit à provoquer la perte de l'ensemble des données.


programme de compression

programme permettant de réduire la taille des fichiers pour économiser de la capacité de mémoire ou pour limiter la durée de transmission. Cette compression de données peut être effectuée "manuellement" par l'utilisateur à partir d'un programme de compression ou automatiquement à partir d'un programme de compression intégré (voir programme de compression int.). Les programmes de compression les plus connus sont, entre autres, LHA (sous MS-DOS et OS/2), ARJ (sous MS-DOS) ou PkZip (sous MS-DOS).


programme de configuration

Un programme de configuration (setup) permet d'adapter l'installation d'un logiciel ou la configuration du BIOS en fonction de la configuration de l'ordinateur.

Le BIOS-Setup est un programme de configuration du BIOS qui mémorise la configuration matérielle. Celle-ci peut être modifiée à tout moment par l'utilisateur. Sur la plupart des ordinateurs, elle peut être activée au cours de la procédure d'initialisation en appuyant sur la touche "suppr" ou la touche "F1". Ainsi, il est possible de régler de nouveaux paramètres, tels que l'heure, le type de disque dur et l'utilisation de la mémoire.

Ces données sont enregistrées dans la mémoire CMOS, qui est alimentée par une pile pour que les données ne soient pas effacées lorsque l'ordinateur est hors tension. Lors de toute modification de la configuration du BIOS, il ne faut pas oublier que c'est le clavier américain qui est activé et non le clavier français.


programme de copie

Programme pour copier (dupliquer) des disquettes, généralement intégré dans le système d'exploitation. Toutefois, dans le domaine des utilitaires et du shareware on peut trouver des programmes de copie de disquettes souvent plus confortables, plus riches en options et qui reconnaissent plusieurs formats de disquettes.


programme de désinstallation

Programme qui se fonde sur les réactions logiques des modes d'installation par fenêtres qui copient des fichiers DLL dans le répertoire Windows. La plupart des modes d'installation ne prévoient pas la désinstallation d'un programme. Les programmes de désinstallation ont donc été conçus afin de rétablir l'état du système tel qu'il se présentait avant l'installation du programme.

Il existe différents types de programmes de désinstallation : les plus simples font une copie des principaux fichiers INI de Windows (généralités) et enregistrent le contenu du répertoire Windows sur le disque dur ; après l'installation du programme, ils peuvent effectuer les modifications nécessaires à la désinstallation en utilisant cette copie.

Lorsque plusieurs installations de programmes ont été réalisées, la désinstallation par comparaison des répertoires Windows n'est plus possible.

Les programmes de désinstallation plus complexes s'appuient sur les protocoles d'installation pour désinstaller les programmes. Il existe également des programmes de désinstallation qui suppriment les fichiers DLL inutilisés dans le répertoire Windows.


programme de diagnostic

Programme installé pour diagnostiquer le système, par exemple, pour établir la carte mémoire ou l'état du disque dur. Une importance particulière est accordée à l'examen des interruptions disponibles dans un système (voir interruption, IRQ) et des adresses mémoire (voir DMA, direct memory access). Ces informations sont très importantes lorsque l'on met en place les cartes enfichables (voir carte enfichable), comme la carte son ou connexion scanner, ou lors de l'installation d'un modem interne, puisque les conflits d'interruption ou d'adressage peuvent conduire à une erreur fatale du système.


programme de duplication

Ce programme permet de copier (dupliquer) des disquettes (voir disquette). Il est généralement intégré au système d'exploitation.

Les utilitaires (voir utilitaire) et le logiciel partagé proposent souvent des programmes de duplication simples à utiliser et offrant différentes options sur différents formats de support.


programme de gestion

Programme constituant un outil d'aide à la gestion, comme un logiciel de comptabilité, un logiciel financier ou encore un logiciel de base de données.


programme de présentation

Le "programme de présentation" prépare la diffusion de chiffres et d'organigrammes, rébarbatifs en l'état, destinés à un grand public. La présentation nécessite des documents concis et explicites, par exemple pour faire apparaître le développement du chiffre d'affaires sous forme d'histogramme.

Pour la présentation à l'aide d'un ordinateur, on propose des effets programmés pouvant passer d'une représentation (planche ou diapo) à une autre. On mentionnera parmi les programmes de présentation HarvardGraphics, Corel Presentations, Microsoft PowerPoint et Lotus Freelance.


programme de sauvegarde

Un programme de sauvegarde est un programme permettant de faire une copie de sauvegarde d'un fichier stocké sur un support de données. La plupart des programmes de sauvegarde sont conçus pour autoriser la sélection d'une partie seulement des fichiers (voir copie de sauvegarde sélective). Alors que les programmes de copie ne peuvent copier des fichiers qu'en respectant leur taille et ne peuvent partager des fichiers stockés sur plus d'une disquette, les programmes de sauvegarde permettent non seulement le partage de gros fichiers sur plusieurs disquettes, mais aussi leur compression, pour gagner de la place.

Les programmes de sauvegarde modernes utilisent les moyens de sauvegarde les plus divers, tels que le dévideur ou le lecteur magnéto-optique. De plus, beaucoup de programmes permettent la sauvegarde automatique, à une heure donnée, de certains fichiers ou de listes de fichiers, puisque pour des raisons économiques la sauvegarde des données se déroule le plus généralement pendant les pauses ou la nuit.

Pour sauver de grands volumes de données, on utilise d'habitude des bandes magnétiques.


programme de terminal

Programme nécessaire pour piloter un modem lors de la transmission de données ou de l'utilisation d'une boîte aux lettres. Pour cela, le programme de terminal veille à transmettre les entrées clavier d'un ordinateur à l'interface en série (voir interface série) et par là au modem, ou à visualiser de nouveau sur l'écran les données que l'autre modem reçoit.

De plus, le programme de terminal pilote la transmission des données à l'aide du protocole de transmission. Les programmes de terminal peuvent mettre en place des fonctionnalités très utiles pour la sélection dans une boîte à lettre : en plus de la mémorisation du numéro d'appel, on peut transmettre automatiquement des marques d'accès comme les noms et les mots de passe après la réception réussie de la communication.


programme de transmission

On désigne ainsi un programme qui, à l'aide d'une liaison directe, d'un câble ou de la transmission de données, permet l'échange d'informations entre deux ordinateurs (voir émulateur de terminal, protocole de transmission).


programme d'évaluation

(angl. "benchmark") Il sont nombreux et permettent de tester la vitesse d'un processeur et les performances globales d'un ordinateur (accès disque, taux de transfert, vitesse d'affichage, etc.). Les plus connus sont Landmark, Norton SI (abréviation pour System Information) ou encore Winbench. Landmark mesure la vitesse d'un processeur en comparaison avec un PC/AT-IBM qui fait huit Megahertz (mais sans inclure un éventuel coprocesseur). De nos jours, on appelle tous les programmes qui mesurent la performance d'un ordinateur des "benchmarks" (voir test de performance).


programme d'installation

C'est un utilitaire livré avec un logiciel et permettant son installation et sa configuration sur l'ordinateur. Depuis peu, la plupart des programmes d'installation comportent aussi une option de désinstallation, rendant l'usage d'un programme de désinstallation inutile.


programme machine

programme qui peut être directement exécuté par le processeur d'un calculateur, le programme machine est écrit en langage machine et est constitué par la traduction d'un programme formulé dans un langage de programmation ou un code d'assemblage par l'intermédiaire d'un compilateur ou d'un assembleur.


programme objet

Voir programme machine.


programme principal

Partie de programme, qui contient les commandes de démarrage du programme et à partir de laquelle on accède à des sous-programmes. Le programme principal assure le contrôle central de toutes les fonctions du programme et coordonne le fonctionnement des autres parties.


programme récursif

Programme qui comprend une ou plusieurs procédures ou fonctions récursives. Une procédure ou fonction récursive "s'appelle elle-même", c'est-à-dire qu'elle utilise le résultat qu'elle produit pour une donnée simple afin de produire un résultat pour une donnée plus complexe (voir récursivité).


programme résident

Voir programme TSR.


programme source

Voir fichier source.


programme TSR

(Ou programme résidant : angl. "Terminate and Stay Resident") Ce programme comporte des instructions spéciales qui demandent au système d'exploitationMS-DOS de fermer un programme sans libérer la zone de mémoire qui lui a été attribuée. Ainsi, une partie du programme reste dans la mémoire de travail pour y être éventuellement utilisée par d'autres programmes.

Pour ce faire, le programme résident "détourne" une ou plusieurs interruptions (voir interruption) vers ses propres routines de traitement d'interruption.

Les programmes TSR, comme les pilotes (voir pilote), peuvent modifier radicalement le comportement du système sur un PC. Les fonctions d'un pilote de souris ou d'une antémémoire logicielle peuvent être assurées par un pilote ou par un programme résident.

Certains programmes résidents, dont le programme de capture d'écran, peuvent être activés à partir d'un raccourci clavier.


programmes intégrés

Cette notion vient de l'époque précédant Windows. À l'époque, l'échange de données n'était possible qu'à l'aide d'un programme de conversion ou de filtres de fichiers. D'où la nécessité de développer des "packages" qui réunissaient plusieurs programmes en un seul. Cela permettait de transférer les données d'une base de données directement dans un tableur ou de s'en servir comme liste d'adresses dans un publipostage. Il existe certes des programmes intégrés sous Windows (p. ex. Works), mais leurs tâches sont aujourd'hui effectuées par les différents programmes des suites bureautiques dont les capacités d'échange de données permettent de transférer les documents de l'un à l'autre sans problème.


programmeur

Personne qui développe un programme informatique à l'aide d'un langage de programmation (voir ordinateur).


Project

Microsoft Project est un logiciel de gestion des projets de la société Microsoft. Il permet de planifier le temps et d'évaluer le coût financier d'un projet avant sa réalisation grâce à différents éléments graphiques. Sa nouvelle version bâtie sur Windows 95 communique aisément avec les autres logiciels de la gamme Microsoft Office.


PROLOG

("PROgramming in LOGic") langage de programmation logique permettant d'énoncer des problèmes par des faits et des relations ; l'algorithme est développé et traduit de manière récursive par un interpréteur.

PROLOG a été principalement utilisé dans le domaine de l'intelligence artificielle (systèmes experts et programmes de traitement du langage naturel). Il y a eu également plusieurs spécialisations/augmentations du langage pour mieux l'adapter à certains problèmes (par ex. programmation par contraintes). Il faut remarquer que le succès de PROLOG était souvent relié au caractère très "naturel" de la solution de problèmes classiques et/ou simples. La production de codes complexes est délicate (on utilise des utilitaires à l'extérieur de la programmation logique).


PROM

n. f. ("programmable read only memory") Mémoire morte programmable (voir ROM), un CI mémorisant une seule fois, et durablement, des informations, sans alimentation électrique. Qu'elle soit le fait de l'utilisateur ou du fabricant, la programmation d'une PROM s'effectue au moyen d'un appareil spécial, le "prommer" ou "brûleur de PROM".

Dans le cas spécifique d'une EPROM (PROM effaçable), il est possible d'effacer ultérieurement la totalité des informations.

Les routines et les paramètres fixes du BIOS d'un PC, par exemple, peuvent être mémorisés dans une PROM ou une EPROM (depuis peu dans une EEPROM également).


prompt

Voir invite.


propriétés (champ)

Ce sont les caractéristiques d'un champ de données.

La propriété " numérique ", par exemple, a pour effet de limiter l'enregistrement de données d'un champ aux chiffres et d'inscrire automatiquement la virgule décimale (voir format des données).


protection

protection de fichiers.

protection des données.

protection des droits d'auteur.

protection en écriture.

protection mémoire.

 


protection de fichiers

Voir copie de sauvegarde.


protection des données

On emploie cette expression au sujet des données personnelles, confidentielles, etc. Durant leur traitement, elles doivent être protégées contre la perte, la destruction, la falsification et l'utilisation par des personnes non autorisées.

Les données personnelles sont celles qui se rapportent à une personne particulière. La base légale de la protection des données est le droit fondamental de choisir ce que l'on veut faire savoir sur soi. Chaque citoyen le possède et c'est pourquoi tous les organismes qui utilisent des données personnelles sont soumis à la loi sur la protection des données. En France, c'est la CNIL qui s'est imposée dans ce domaine.


protection des droits d'auteur

Cette loi protège la propriété intellectuelle, c'est-à-dire les compositeurs, les gens de lettres, etc., mais aussi les créateurs de logiciels. Les contrevenants, par exemple les personnes qui produisent des copies piratées (voir copie pirate), sont passibles d'une amende ou d'une peine de prison.


protection en écriture

Système destiné à empêcher que les données d'une disquette soient écrasées par mégarde. Cette protection est aussi utilisée contre les virus.

Sur les disquettes 3 pouces et demi, la protection en écriture est activée et désactivée par un petit curseur situé au dos de la disquette ; lorsque le trou est ouvert, la protection en écriture est activée.


protection mémoire

Fonction indispensable à la gestion de mémoire, qui veille à ce que les programmes n'accèdent pas à des zones de mémoire déjà occupées.


protocole

Ce mot s'emploie dans des contextes variés. On peut conserver dans un fichier protocole toutes les exécutions d'une installation de programme, ou bien le déroulement chronologique des événements dans un réseau. Le but en est d'améliorer la sécurité des données.

Dans le domaine de la transmission de données, les "protocoles" réglementent le transport des données d'un ordinateur à l'autre (voir protocole de transmission). Enfin, ce sont des protocoles de réseau qui règlent la communication entre les machines d'un réseau (voir protocole Internet).

Lors de la TTD, le protocole règle la transmission entre deux modems (voir modem), vérifie la correction de la réception et corrige en cas de doute les erreurs (voir télétransmission). En effet, pour pouvoir transmettre correctement, les deux modems n'ont pas besoin du même programme de terminal, mais doivent utiliser le même protocole.

Les protocoles de transmission les plus importants : ZModem, XModem, YModem, sont le plus souvent intégrés dans le programme du terminal. Zmodem est le protocole le plus utilisé, car il offre le plus de sécurité des données et de facilité d'emploi (par exemple, la reprise automatique en cas d'interruption de la transmission).

Certains protocoles permettent l'émission et la réception simultanées.

Voir : protocole de communication.

protocole de réseau.

protocole de transfert.

protocole de transmission.

protocole Internet.

 


protocole de communication

Ensemble de règles assurant la transmission de données entre deux éléments (deux composants d'un ordinateur, deux programmes ou deux ordinateurs dans un réseau, etc.).

Comme deux personnes qui doivent parler la même langue pour pouvoir communiquer, deux ordinateurs mis en réseau ont besoin d'un protocole commun pour se comprendre. Ces protocoles de communication sont utilisés dans chacune des sept couches du modèle à couches OSI.

Toutefois, le terme "protocole de communication" désigne principalement les protocoles situés dans la couche réseau et dans la couche transport (couches 3 et 4 du modèle OSI). Ils sont responsables de la connexion, de la transmission et de la répartition des paquets de données transmis par les couches supérieures, du routage sur le réseau, de la sécurité de la transmission ainsi que du traitement des paquets par le destinataire.

Les principaux protocoles de communication utilisés actuellement sont IPX/SPX, TCP/IP et NetBIOS.


protocole de réseau

Le "protocole de transmission" est un formalisme bien défini dont les règles sont utilisées à l'intérieur d'un réseau pour constituer des paquets de données et les envoyer, ainsi que pour détecter et corriger les erreurs de transmission de données.


protocole de transfert

Voir protocole de transmission et synchronisation du protocole de transfert.


protocole de transmission

Un protocole est un ensemble de règles. Le "protocole de transmission" garantit que les informations sont échangées suivant les règles entre deux éléments d'un ordinateur, deux programmes, deux ordinateurs en réseau, etc. Il est donc responsable de l'exécution et de la sécurité de la transmission. Il reconnaît les fautes grâce à des sommes de contrôle (voir CRC) et il les corrige en demandant une nouvelle transmission. Les protocoles de transmission les plus usuels sont ZModem, YModem, XModem, Kermit, PPP et SCIP..


protocole Internet

Le "protocole Internet" (abréviation "IP") est un élément essentiel de la famille de protocoles TCP/IP.

IP n'a ni connexion ni sécurité. Son rôle est d'ouvrir les paquets de données (voir paquet de données) transmis sur le réseau et de les refermer lorsqu'ils parviennent à leur destination. Il est aussi responsable de l'adressage, qu'il effectue sur la base de l'adresse source et de l'adresse cible (voir adresse IP).

Comme l'Internet est un réseau mondial composé de systèmes informatiques différents, il faut pouvoir disposer d'une variété de protocoles de communication (voir protocole de transmission).


prototype virtuel

Méthode surtout employée dans l'industrie automobile et aéronautique, où les pièces, provenant de fournisseurs différents, ne sont souvent pas dessinées ni fabriquées par les mêmes programmes de CAO et de FAO. Pour éviter tout problème lors de l'assemblage des composants, les processus de montage sont simulés et contrôlés par l'élaboration d'un prototype virtuel.


provider Internet

Si l'on n'a pas la chance d'avoir gratuitement accès à l'Internet en tant qu'étudiant ou employé d'une université, il faut avoir recours aux services payants d'un fournisseur que l'on appelle en anglais "provider" ou "Internet-provider". Celui-ci a un ou plusieurs ordinateurs reliés en permanence au réseau Internet via une ligne de type X25 et peut donc offrir une liaison rapide avec l'hôte qui lui est le plus proche. Le client se connecte sur son système en donnant son nom d'utilisateur ("login") et son mot de passe individuel. Il accède alors aux services que le provider lui a préparés : boîte aux lettres pour son courrier électronique, accès aux newsgroups.

C'est le provider qui règle les droits d'accès aux divers programmes. Certains d'entre eux, en particulier les grands services en ligne comme CompuServe et Infonie sont à la portée de toutes les bourses. Avant d'en choisir un, il est prudent de s'informer sur le marché et de faire des comparaisons, sans oublier que c'est de toute façon le client qui paye les frais de téléphone entre son ordinateur et celui du provider. Il vaut donc mieux qu'il ne soit pas éloigné.

Le plus gros provider français est à ce jour la société Imaginet qui héberge des sites WWW et offre un service de régie publicitaire afférent (ROL).


proxy

Serveur Internet qui stocke temporairement des données (pages Web, fichiers), comme une mémoire tampon. De nombreux fournisseurs d'accès et de services en ligne utilisent des proxies pour alléger le trafic de données sur l'Internet et répondre plus rapidement aux requêtes des utilisateurs.


proxy

Serveur Internet qui stocke temporairement des données (pages Web, fichiers), comme une mémoire tampon. De nombreux fournisseurs d'accès et de services en ligne utilisent des proxies pour alléger le trafic de données sur l'Internet et répondre plus rapidement aux requêtes des utilisateurs. Un internaute qui surfe sur l'Internet par le biais d'un proxy reçoit, lorsqu'il envoie une requête à une adresse, d'abord la copie des données originales, si elle s'y trouve. Il économise ainsi du temps, mais ne peut pas être sûr de disposer de la version la actuelle. La fréquence à laquelle un proxy met ses informations à jour dépend de sa configuration.


PS/2

Voir IBM-PS/2.


PS +

langage de programmation qui simplifie les processus de dessin répétitifs.


pseudo

Préfixe grec pour "faux". Il s'agit d'un objet qui imite les propriétés d'une classe différente de la sienne. Dans le cas du pseudo-code, un langage ad hoc (voir PDL), ou courant, est utilisé non pas pour produire un code exécutable, mais pour décrire de manière rigoureuse la spécification, la conception...


Psycho Pinball

Le flipper Psycho Pinball comprend quatre jeux thématiques : Trick or Treat (ambiance haloween), Psycho (foire), Wild West (Far West) et The Abyss (mer).

Ces quatre jeux offrent un grand réalisme de déplacement de la bille ainsi que des fonctions de Tilt. En outre, le joueur dispose de onze jeux en bonus.

Psycho Pinball comporte également une option multibilles et, à partir du jeu Psycho, il est possible d'atteindre les trois autres jeux.


p-système

Le pseudo-système est un environnement de développement basé sur une pseudo-machine, comprenant plusieurs compilateurs du langage PASCAL (voir Turbo Pascal (Borland), UCSD-PASCAL (University of California San Diego)). Le compilateur permet d'écrire des programmes d'une grande portabilité et très proches du langage machine.


publication assistée par ord.

Voir PAO.


publication sur l'Internet

Pour publier des informations sur l'Internet, notamment sur le Wold Wide Web (également appelé la Toile), il est indispensable de créer ses pages Web à l'aide du langage de description de pages HTML. Ces pages (cf. Homepage) peuvent contenir du texte, des graphiques, des Gif animées ou des tableaux. Elles peuvent en outre être divisées en plusieurs parties par des frames (cf. frame). Les frames peuvent être modifiées indépendamment de l'ensemble de la page. En principe, il suffit d'un éditeur de texte pour créer un fichier HTML, mais il existe aujourd'hui un grand nombre de programmes dédiés (cf. éditeur HTML) qui facilitent considérablement la tâche et dont certains permettent même un véritable mode wysiwyg. Outre les nombreux logiciels en shareware, il existe des programmes professionnels plus puissants et dotés de nombreux modèles (p. ex. MS Frontpage, HotMetal Pro, Corel WEB.DESIGNER ou 3D Internet Designer de Micro Application, qui intègre la technologie VRML). Avec le langage de programmation Java ou la technologie ActiveX, on peut donner une dimension interactive à une page Web.


publipostage

Désigne l'envoi de lettres quasi identiques à de nombreux destinataires. Les logiciels de traitement de texte comportent généralement une fonction facilitant cette tâche. Les adresses sont prélevées dans une base de données intégrée ou séparée.

Lorsque l'expéditeur incorpore des informations "personnalisées", il est possible que le destinataire ne s'aperçoive pas que son courrier provient d'un mailing.


Publisher 97

Logiciel élaboré par Microsoft, qui permet la mise en page de documents, ainsi que la réalisation de sites Web (voir site). Il autorise des variantes de mise en page pratiquement infinies.

Publisher 97 permet aussi de télécharger des éléments graphiques, sonores, et vidéo depuis le site Microsoft.

Les polices de caractères (environ 150) sont visualisables de la barre d'outils. Publisher 97 possède un vérificateur de mise en page qui rend possible le contrôle de la présentation des documents travaillés.


puce

(angl. "chip") Terme de jargon informatique employé pour désigner la pastille qui contient un circuit intégré. Souvent utilisé comme synonyme de microprocesseur, le terme "puce" ne désigne en fait pas spécifiquement le microprocesseur, mais s'applique à n'importe quel type de circuit intégré.

Alors qu'à la fin des années cinquante le développement technique ne permettait d'intégrer que peu de fonctions sur une puce, celles-ci sont aujourd'hui généralement beaucoup plus complexes et contiennent parfois plusieurs millions de fonctions distinctes sur une surface de quelques millimètres carrés.

Par exemple, le successeur du Pentium, le Pentium Pro d'Intel, contient 5,5 millions de fonctions transistor. La production des puces n'est qu'une étape dans la longue chaîne de tâches nécessaires à la fabrication d'un ordinateur :

Des normes de qualité élevées permettent de garantir des machines sans défauts, même si elles sont produites en masse :

Voir :

puce accélératrice.

puce Mégabit.

puce PowerPC.

 


puce accélératrice



Les fonctions graphiques fréquemment demandées, comme tracer une ligne, déplacer un bloc graphique ou agrandir un rectangle, sont stockées dans une "puce accélératrice", un processeur (matériel) de la carte graphique. Ainsi le processeur de l'ordinateur est-il déchargé des calculs graphiques et la représentation à l'écran en est-elle accélérée. Voir 3D.


puce Mégabit

On appelle "puce Mégabit" une puce de DRAM dotée d'une capacité de mémoire de 1 Mbit.


puce PowerPC

Voir PowerPC.


pulse code modulation

Voir PCM.