a:

Cette instruction désigne le lecteur de disquettes appelé également unité a. Par exemple, sous le système d'exploitation MS-DOS, l'instruction "dir a:" permet de lire le répertoire racine du lecteur de disquettes.

à basses radiations

Moniteur Sony

Les moniteurs utilisant un tube à faisceau d'électrons produisent, par définition, un rayonnement électrostatique et électromagnétique pouvant aller jusqu'aux rayons X. De tels champs de rayonnement peuvent exercer une influence sur le bien-être et la santé de l'utilisateur. Le Conseil suédois des techniques de mesure MPR et le syndicat d'employés suédois TCO furent les premières institutions à exiger la définition de valeurs limites pour ce rayonnement, qui sont depuis devenues des normes quasi-internationales. Un moniteur remplissant ces normes est dit "à basses radiations". Aujourd'hui, tous les nouveaux moniteurs remplissent au moins la norme MPR II.

à cheminement multiple

On appelle ainsi le multitâche par cheminement.

a commercial

L'appellation "a commercial" (angl. "at") réfère au caractère "@" (Alt+64). Le caractère @ est, par exemple, utilisé dans l'adresse Internet de ce mail : user@computer.domain.fr.

A Passion for Art

CD-ROM qui offre un aperçu de la collection privée d'Albert C. Barnes, devenue une fondation à Meryon (Pennsylvanie). Il comprend quelque 2 000 reproductions d'oeuvres de peintres tels que Picasso, Monet, Seurat, Renoir ou Cézanne.

Ces reproductions sont d'une qualité graphique exceptionnelle et sont accompagnées de commentaires.

Ce CD-ROM comporte également quatre présentations thématiques multimédias des oeuvres de la collection.

a/d converter

Voir convertisseur analogique-numérique.

ABIOS

On appelle "ABIOS" (abréviation d'"advanced BIOS" : "BIOS évolué") une extension du BIOS ROM standard pour les ordinateurs de la série IBM-PS/2 d'IBM. Elle sert à adapter le système aux exigences spéciales du système d'exploitationOS/2.

abstrait

Ce qualificatif, ajouté à "type", "machine", etc., indique que parmi le (très grand) nombre de propriétés d'un objet, on ne sélectionne que celles qui ont un sens (on dit aussi qu'elles sont "pertinentes") dans le contexte de l'application courante. L'opération d'abstraction permet de définir un traitement (normalisé), qui pourra servir dans de nombreuses applications, ou même de grands ensembles de logiciels ayant également un intérêt général. Elle est à la base du génie logiciel : un type (comme en Pascal ou ADA) est "abstrait" si ses valeurs sont bien définies et les opérations qui l'utilisent sont identifiables, et de préférence en nombre restreint. Une machine est "abstraite" si elle offre des services bien définis à des clients, en fonction de "ressources" (espace mémoire, temps de réponse, etc.) également bien définies.

Abulafia, Rabbi

Cabaliste et philosophe juif du XIIe siècle. Il découvrit une méthode pour amener tout homme vers la "vérité" du nom de Dieu. Pour cela, il entreprit de rassembler toutes les combinaisons possibles du mot "dieu" et en dressa une liste précise. Il affirmait que celui qui détecterait la bonne combinaison, détiendrait la puissance absolue.

Au delà du mythe, Abulafia est proche, dans sa démarche, de nombre de mathématiciens orientaux de cette époque, qui forgèrent les bases du raisonnement algorithmique.

Voir Al Kharizmi, Golem.

AC 3

Abréviation pour Audio Coding No. 3. Procédé de surround numérique à données réduites, utilisé dans la conception des disques laser et vidéo DVD américains. Pour plus d'informations et comparaison de procédés similaires, voir Surround.

accès

On dénomme "accès" les opérations se rapportant à des données situées dans une mémoire ou sur un support de données. On distingue, notamment, l'accès en lecture et l'accès en écriture. Certaines mémoires et certains supports de données ne permettent que des types d'accès particuliers (voir accès séquentiel et accès aléatoire). Cependant, on emploie aussi le terme "accès" pour un ordinateur, un réseau, un programme d'application, etc.

Voir aussi :

accès aux fichiers

accès direct à la mémoire

accès efficace

accès aléatoire

(angl. : "random access") Il est également appelé "accès direct".

L'accès aléatoire désigne l'accès direct à des données, dont on connaît l'emplacement (en mémoire RAM, sur un disque ou dans un fichier), à des secteurs (voir secteur) ou à des clusters (voir cluster) sur un support de données. Il s'oppose à l'accès séquentiel, qui exige la lecture des données qui précèdent (sur une bande, par exemple).

Ce type d'accès est très utilisé pour le stockage de données n'ayant pas de relation directe avec les enregistrements précédents ou suivants (voir base de données).

accès au réseau

L'accès au réseau est la possibilité sur un réseau d'ouvrir une session en tant qu'utilisateur. Pour avoir accès au réseau, les conditions techniques (réseau et/ou modem) doivent être remplies. Lors de l'ouverture de session sur un réseau, l'utilisateur doit disposer d'un compte utilisateur et du mot de passe correspondant (voir mot de passe (généralités)).

accès aux fichiers

On désigne généralement ainsi le fait d'ouvrir un fichier pour le lire ou pour y écrire.

Il existe plusieurs modes d'accès au fichier :

le mode séquentiel (accès séquentiel)

le mode direct ou random (accès aléatoire)

le mode séquentiel indexé : il combine les avantages des deux modes précédents en utilisant une table d'index. Le meilleur exemple est celui du répertoire téléphonique. Les lettres se présentant sous la forme d'onglet (correspondant à la table d'index) permettent d'accéder à la première lettre du nom de l'utilisateur (l'accès est direct). Par exemple, pour rechercher Dupont, on se place à l'onglet D. On lit ensuite les noms commençant par D, les uns après les autres (séquentiellement), jusqu'à ce que l'on trouve le nom recherché.

accès de base

Offre de base de la gamme Numéris comprenant deux canaux B et un canal D et permettant de connecter jusqu'à cinq terminaux. Pour plus d'informations, voir caractéristiques d'exploitation RNIS et Types d'accès à Numéris.

accès de base

Type d'accès à Numéris proposé par France Télécom. L'accès de base isolé comprend deux canaux B (voir canal B) et un canal D. L'abonné dispose de deux lignes téléphoniques avec le même numéro et peut donc établir deux communications simultanées (par exemple, téléphoner et envoyer un message électronique). L'accès de base permet de connecter jusqu'à cinq terminaux (voir terminal), analogiques ou numériques.

accès direct à la mémoire

Voir direct memory access.

accès efficace

On dit qu'un accès à l'antémémoire est efficace (angl. "hit"), lorsque se trouvent parmi les données placées par anticipation celles requises par le processeur. Si les données recherchées ne figurent pas dans l'antémémoire, on parle alors d'accès manqué ("angl. "miss").

accès Numéris Duo

Extension de l'accès de base à Numéris. Il offre en outre deux canaux analogiques permettant ainsi à l'utilisateur de garder son ancienne installation téléphonique. Cet accès permet toujours deux communications simultanées et offre trois numéros d'appel ainsi que deux accès pour raccorder des terminaux analogiques. Pour plus d'informations, voir caractéristiques d'exploitation RNIS et Types d'accès à Numéris.

accès primaire

Mode d'accès au réseau Numéris proposé par France Télécom. Il comprend 30 canaux B et un canal D plus performant à 64 Kbit/s, comme les canaux B. Il existe un autre type d'accès primaire qui offre un débit de 1 536 Kbit/s pour 23 canaux B et un canal D. Voir aussi Types d'accès à Numéris pour plus d'informations et comparaison avec d'autres accès.

accès séquentiel

Désigne l'accès à des données dont on ne connaît pas précisément l'emplacement (en mémoire RAM, sur un disque ou dans un fichier). Cet accès s'effectue par la lecture de l'ensemble des enregistrements depuis le début du fichier jusqu'à ce que soit trouvé l'emplacement de l'enregistrement recherché. L'écriture d'un nouvel enregistrement se fait systématiquement à la fin du fichier.

Voir aussi Accès aléatoire.

Access

Access 2.0

Logiciel de base de données pour Windows édité par Microsoft.

Access a la particularité de ne nécessiter qu'un unique fichier .mdb, qui contient les données, les requêtes, etc.

La version 7.0 (version 32 bits pour Windows 95) a été mise sur le marché à la fin de 1995, peu de temps après le lancement du système d'exploitation. Une nouvelle version est intégrée à la suite Office 97 Pro, mise sur le marché au début de l'année 1997.

accessoires (imprimante)

Les différentes imprimantes disposent de différents équipements ou accessoires. Les imprimantes à aiguilles peuvent être équipées d'alimentations automatiques par feuille et de spooleurs, mémoires d'impression supplémentaires. Pour tous les types d'imprimantes, à l'exception des imprimantes laser PostScript, on fournit des polices supplémentaires, mais depuis le développement de Windows, elles ne sont plus installées par l'imprimante mais par Windows.

Comme les imprimantes restent des périphériques relativement chers, il existe différentes solutions pour que plusieurs ordinateurs puissent partager une imprimante. Pour ce faire, une imprimante dispose de commutateurs manuels ou électroniques.

accumulateur

On appelle "accumulateur" un registre du CPU destiné principalement à mémoriser provisoirement les résultats des opérations logiques et arithmétiques.

accumulateur

Source d'électricité ou batterie rechargeable utilisée pour l'alimentation en électricité de toutes sortes d'appareils électriques (agenda, téléphone portable, lampe électrique, etc.). L'énergie électrique est stockée grâce à un procédé électrochimique. On distingue plusieurs types selon les matériaux utilisés pour les deux électrodes de l'accumulateur. Les durées de recharge, les capacités et la résistance aux erreurs de ces types diffèrent. Actuellement, les accumulateurs Nickel-Cadmium (NiCd), Nickel-Hybride métallique (NiMh) et Ions de Lithium (Li-Ion) sont les plus répandus.

Les électrodes de l'accumulateur doivent impérativement être séparées (isolées) les unes des autres pour éviter qu'un court-circuit ne transforme l'énergie électrique en chaleur. Un liquide électrolytique (conducteur grâce à des sels) assure l'équilibre de tension. Ces sels conducteurs se trouvent autour des électrodes et dans le séparateur : les accumulateurs au Nickel contiennent de la lessive de kali, les accus Li-Ion du sel de lithium. Ces substances contrôlent les processus électrochimiques de l'accumulateur. Tous les accumulateurs ont une différence de tension caractéristique ; celle des batteries au kali est de 1,5 V, celle des NiCd et NiMh est de 1,2 V et celle des Li-Ion est de 3,6 à 3,8 V. La quantité de charge électrique stockée représente la capacité d'un accumulateur : elle indique combien de temps le courant peut être fourni. Les NiMh et Li-Ion sont souvent préférés aux accumulateurs NiCd, notamment pour la nouvelle génération de téléphones portables, car ils sont plus puissants bien que plus petits et plus légers. L'accumulateur NiCd est en outre le seul à être sujet à l'effet de mémoire.

Un accumulateur Nickel-Métal hybride pour un téléphone portable

accumulateur Nickel-Cadmium

Système de batterie très répandu pour les téléphones portables. Voir batterie pour plus d'informations.

accumulateur Nickel-Métal hybride

Système de batterie très répandu pour les téléphones portables. Voir batterie pour plus d'informations.

accusé de réception

Lors d'une transmission de données, le récepteur peut envoyer un "accusé de réception" à l'émetteur pour confirmer qu'il a bien reçu le paquet de données.

ACE

(Advanced Computing Environment) Accord conclu par plusieurs grands noms de l'informatique, afin de définir des spécifications pour chaque version de UNIX.

Acer

Société taïwanaise fondée en 1976 par Stan Shih. Elle s'est hissée progressivement à la septième place des constructeurs d'ordinateurs et de périphériques, avec un chiffre d'affaires de 5,8 milliards de dollars (soit une hausse de 81 % en 1995). En 1993, elle lança le premier ordinateur multimédia (modem, baffles, son, etc.).

Aces of the Pacific

Le simulateur de vol Aces of the Pacific place le joueur dans le cockpit d'un avion à hélice. Outre les différentes missions (voir mission), le joueur doit effectuer une campagne complète. Le jeu simule (voir simulation (jeu)) la guerre du Pacifique à partir de 1942. Les diverses missions sont intelligemment conçues et le mode de campagne offre la possibilité de faire carrière comme pilote lorsqu'elles ont été remplies avec succès.

Voir aussi Aces over Europe.

Aces over Europe

Le simulateur de vol Aces over Europe est en fait la suite de Aces of the Pacific. Le joueur est placé dans le cockpit d'un avion à hélice. Outre les différentes missions (voir mission), il lui faut effectuer une campagne complète. Le jeu simule (voir simulation (jeu)) la seconde Guerre mondiale. Les diverses missions sont intelligemment conçues et le mode de campagne offre la possibilité de faire carrière comme pilote lorsqu'elles ont été remplies avec succès.

ACI

éditeur français créé en 1984, qui réalise aujourd'hui un chiffre d'affaires de 40 millions de dollars. L'activité internationale représente environ 75% du revenu global.

Spécialisé à l'origine dans le système de base de données relationelle 4D, ACI a récemment sorti une nouvelle version 4D 6.0.

ACM

("Association for Computing Machinery") Association informatique américaine. Tous les ans, elle attribue des prix aux réalisations les plus remarquables dans ce domaine.

Acotec

Éditeur allemand de logiciels pour RNIS qui a participé de façon décisive au développement du sous-système CAPI de Windows 95. Acotec propose également des logiciels RNIS professionnels sous Windows 95 (ISDN for Windows 95) et prévoit une version pour Windows NT 4.0.

Acrobat

édité par Adobe, Acrobat permet de lire des documents multiplates-formes au format .pdf sur du matériel divers (MacOS, DOS, Windows et UNIX, ainsi que sur un intranet et WWW). Les ordinateurs dépourvus de programmes de création peuvent ainsi utiliser des mises en page complexes, tout en conservant les polices. Il est également possible de définir des liens hypertextes (voir hypertexte) et d'inclure des animations QuickTime, comme dans un intégrateur multimédia. Grâce à un nouveau module, "Capture", Acrobat se transforme en logiciel ROC, avec une innovation : les caractères non reconnus sont stockés comme des images.

Action Soccer

La simulation de football Action Soccer a moins pour but de donner l'illusion de la réalité que de développer l'action. Pour accroître la facilité de manipulation et rendre le jeu plus fluide, la plupart des choix de l'entraîneur ont été supprimés au profit des surfaces de réparation.

Active Desktop

Le souhait de Microsoft avec ce produit est d'accorder au bureau de l'interface Windows (généralités), une liaison permanente avec l'Internet.

Active Movie

Nouveau standard multimédia sous Windows 95. Active Movie prend en charge tous les codes vidéo de l'ancien lecteur multimédia et est doté de la décompression Apple Quicktime. Il prend également en charge le standard MPEG, qui s'exécute en 32 bits et utilise DCI ou son successeur Direct Draw.

ActiveX

C'est le standard élaboré par Microsoft pour permettre à différents logiciels de communiquer entre eux quels que soient le matériel ou le langage utilisés. Afin que ce standard ne soit pas, dans l'avenir, sous la seule coupe de Microsoft, de nouvelles normes seront établies par une organisation comprenant de nombreux acteurs de la scène informatique. La présence de ActiveX sur le Web permettra une plus grande interactivité.

ADA

Langage de programmation évolué, qui a été baptisé ainsi en hommage à Ada Byron, comtesse de Lovelace et collaboratrice de Charles Babbage. On considère qu'elle fut le premier programmeur.

ADA a été défini en 1979 à la demande du ministère de la Défense américain pour remplir deux fonctions :

l'unification des variétés de langages de programmation, dont la maintenance est très onéreuse, dans le cadre de programmes (non-informatiques) d'une durée de vie dépassant très largement celle des innovations dans le domaine de la programmation (informatique) ;

la constitution d'une base méthodologique et technique pour supporter la création et la maintenance de volumes de plus en plus importants de code (n*10**6 lignes de codes, valeur typique pour le domaine militaire ou spatial).

Dans le cadre d'un appel d'offres international, la définition du nouveau langage a été emportée par une équipe française dirigée par Jean Ichbiah. La norme du langage et son implémentation (voir compilateur) ont vu le jour en 1983. Le langage était déjà caractérisé par la volonté de combiner la programmation "sûre" (voir Pascal) et la programmation "universelle" (voir PL/1). De plus, dans certains domaines, comme le temps réel, le langage prenait en charge des fonctionnalités normalement assumées par le système d'exploitation ; cette première version du langage a été largement utilisée dans le domaine militaire, mais aussi pour de nombreuses applications où la sécurité des systèmes l'emporte sur toute autre considération (contrôle aérien, programmation des nouvelles lignes de métro à Paris, etc.).

Parmi les causes qui ont empêché une diffusion plus vaste du langage, on doit mentionner en premier lieu l'absence d'un support complet pour la programmation orientée objet (voir C++, Windev) ; depuis 1995, ADA 95 répond pleinement à cette exigence, tout en renforçant son caractère sécuritaire (grands systèmes temps réel).

ADA 95

Continuateur du langage ADA, conçu par Barnes et originellement développé par le Français Jean Ichbiah. ADA 95 supporte entièrement la programmation orientée objet, et offre en outre de nombreuses fonctions nouvelles, suggérées par les utilisateurs de ADA 83. Il est remarquable en ce que les domaines spécialisés (comme le temps réel) sont représentés non pas par une norme imposée à tous les compilateurs, mais par des directives normalisées adaptées aux domaines visés par chaque compilateur.

ADA 95 s'adresse surtout aux grands projets et de ce fait sa diffusion est lente ; cependant, on dispose sur PC d'un compilateur GNU à la portée de tout utilisateur voulant profiter d'un langage qui permet une programmation à la fois riche et rigoureuse.

ADABAS

Logiciel de base de données conçu au début des années 1970 par Software AG pour des calculateurs (voir calculateur) fonctionnant avec les systèmes d'exploitation OS/2 et UNIX. Au début des années 1980, cette entreprise allemande a commercialisé des calculateurs de taille réduite spécialement conçus pour le traitement de base de données.

adaptateur

Le terme général d'"adaptateur" est utilisé dans un sens très large, dans le domaine du matériel informatique pour désigner des éléments périphériques permettant le raccordement d'un appareil à l'ordinateur ou reliant celui-ci à un système de communication hiérarchiquement supérieur.

Ainsi, les cartes graphiques peuvent être, par exemple, qualifiées d'adaptateurs écran, les cartes son d'adaptateurs audio, les cartes réseau d'adaptateurs réseau, et les modems, parfois, d'adaptateurs de transmission de données (voir DAA), etc.

adaptateur RNIS

Désigne un périphérique externe pour brancher un ordinateur à une ligne Numéris (voir RNIS). Il est contrôlé comme un modem par l'interface série à l'aide de commandes AT (voir. commande AT). Ceci permet de continuer à utiliser les programmes de communication déjà en service pour la ligne téléphonique analogique. Cependant, les caractéristiques d'exploitation spécifiques du réseau numérique ne peuvent pas être exploitées dans cette configuration. Des appareils combinés réunissent un modem et un convertisseur A/B branché en aval à un adaptateur Numéris. L'utilisateur peut ainsi choisir d'utiliser des lignes analogiques ou numériques pour accéder à des boîtes aux lettres ou des services en ligne.

adaptateur SIMM

Un adaptateur SIMM permet de monter les anciennes barrettes SIMM à 30 broches sur les cartes mères récentes à 72 broches avec des adaptateurs PS/2-SIMM (voir SIMM). Lors d'une mise à niveau de la carte mère, on peut ainsi conserver ses anciennes barrettes SIMM acquises au prix fort. Ces adaptateurs se présentent généralement en version 4:1, c'est-à-dire pouvant recevoir quatre SIMM conventionnelles. Le module entier est monté sur le banc de mémoire de la nouvelle carte mère par l'intermédiaire de 72 broches comme un SIMM PS/2. Étant donné que les chemins des signaux sur l'adaptateur sont rallongés, le temps d'accès est légèrement plus long (de l'ordre de 5ns). Ceci peut rendre nécessaire une augmentation des états latents lors de l'accès à la mémoire du processeur dans le BIOS. Pour éviter des problèmes de compatibilité, il est conseillé de n'utiliser que des adaptateurs SIMM offrant la possibilité de régler la vitesse d'accès sur celle des anciens composants SIMM à l'aide d'un commutateur DIP. Il est en outre fortement déconseillé d'utiliser, sur un même adaptateur, différents types d'anciens composants SIMM ou de monter des adaptateurs différents sur une nouvelle carte mère.

Le principal inconvénient de cette construction adaptateur/composants SIMM est dû à la grande taille de l'ensemble. Non seulement cela peut réduire la place, à l'intérieur de l'ordinateur, nécessaire à d'autres composants, mais aussi compliquer l'utilisation simultanée de plusieurs adaptateurs. Pour des raisons de place, il est de toutes façons impossible de placer deux adaptateurs orientés de façon identique l'un à côté de l'autre. Ce problème peut être résolu avec des adaptateurs spéciaux.

add-in

On appelle add-in des macros (voir macro) ou fonctions toutes prêtes. Elles peuvent être livrées soit avec certains programmes, comme Excel ou Access de Microsoft, soit par un éditeur indépendant ; elles peuvent aussi être créées par l'utilisateur lui-même. Les fonctions add-in ont souvent en charge l'importation ou l'exportation des données (voir importation de données).

Addison-Wesley Longman

Créé en 1942. Fait partie du groupe Pearson.

ll s'agit d'un important éditeur de livres et de supports multimédias à usage éducatif et pédagogique, concernant aussi bien les professionnels de l'informatique que le monde de l'éducation. Il a longtemps été le premier éditeur des livres d'Apple, de Sun, d'Unix et de la plupart des textes avancés en matière d'IA.

additionneur

Module présent dans une unité centrale et chargé d'additionner deux nombres sur ordre du processeur. Plus généralement, il s'agit d'un circuit capable d'additionner deux nombres binaires (voir binaire). Chacune des quatre opérations de base pouvant être décomposée en additions, l'additionneur est un élément très important du calculateur (voir CPU). Il peut additionner deux valeurs ou davantage.

Voir aussi demi-additionneur.

additionneur (avec retenue)

C'est un circuit intégré qui additionne deux chiffres binaires en tenant compte de la position de la décimale précédente, par exemple 1+1=10 (augmentation d'une décimale). Les chiffres binaires à plusieurs décimales se calculent grâce à l'utilisation conjointe d'additionneurs et de demi-additionneurs.

add-on

Contrairement aux add-in, un add-on n'est pas une macro ou une fonction prédéfinie, mais un programme autonome. Il peut être lancé à partir d'un autre programme d'application et fait souvent partie d'un progiciel. Les programmes de visionnement permettant de regarder des fichiers image ou vidéo intégrés dans des documents multimédias, par exemple, sont des programmes add-on.

Adi

Collection de logiciels d'accompagnement scolaire (voir logiciel éducatif). Les principales matières du programme des classes de sixième/cinquième et quatrième/troisième sont traitées avec sérieux et rigueur, mais de façon simple et claire. Adi, le petit personnage extraterrestre, vous sert de guide ou d'assistant quand les exercices ne sont pas compris. Ce CD-ROM contient également des activités de loisirs pour vous détendre entre deux cours. Voir Adibou.

Adibou

Logiciel d'accompagnement scolaire pour les enfants de 4 à 7 ans du groupe Coktail-Sierra. Une trentaine d'activités intelligentes se proposent de développer le sens de l'observation et la réflexion de l'enfant. Basé sur la recherche visuelle et la logique, ce CD-ROM ne néglige pas l'aspect ludique ni l'humour, ce qui en fait un produit de qualité. Voir aussi logiciel éducatif.

Adlib

On appelle "Adlib" (d'après le nom d'un fabricant de cartes son) un standard de cartes son maintenant dépassé (voir carte son) et remplacé depuis par le standard Soundblaster.

Le standard Adlib a surtout été utilisé pour des jeux sur PC, alors que le standard Soundblaster s'est imposé dans le domaine du multimédia.

administrateur

On désigne par ce terme la personne qui gère les comptes utilisateur, le logiciel et les moyens d'exploitation d'un réseau.

Voir :

administrateur réseau

administrateur système

administrateur réseau

Chargé de la gestion d'un réseau, il est responsable de l'enregistrement des nouveaux utilisateurs et de la répartition des droits d'accès (voir droit d'accès) ainsi que de l'installation du système d'exploitation réseau et de la sécurité des données (voir aussi sécurité informatique) sur l'ensemble du réseau.

L'administrateur réseau peut accéder, une fois qu'il est inscrit comme utilisateur privilégié du réseau, à toutes les fonctionnalités du système (par exemple accès en lecture et en écriture à toutes les données ou bien modification du profil des utilisateurs).

administrateur système

Dans un réseau, l'administrateur système (superviseur) est responsable de la totalité de la gestion du système. Lui seul, par exemple, a la possibilité de mettre en place ou d'annuler des identifications d'utilisateurs. Les principales fonctions de l'administrateur système sont :

la mise en place ou l'annulation d'identifications d'utilisateurs,

l'allocation de leurs droits aux utilisateurs,

l'installation d'interfaces utilisateur,

l'installation de nouveaux logiciels d'application,

l'indication des tâches de gestion aux utilisateurs,

le contrôle de la sauvegarde des données,

la sauvegarde des données (déléguée),

le contrôle de l'utilisation du serveur,

le constat de l'utilisation des stations de travail,

le contrôle des capacités du disque dur,

la suppression des logiciels qui ne sont plus utilisés.

L'administrateur de système doit toujours être une personne de confiance, qui connaît la complexité des réseaux. Voir aussi SysOp.

Adobe

Société américaine créée en 1982, Adobe occupe aujourd'hui le troisième rang mondial des éditeurs de logiciels. Ses fondateurs, Charles Geschke et le Dr John E. Warnock en sont respectivement le P-DG et le vice-président. Cette entreprise réalise un chiffre d'affaires annuel d'environ 760 millions de dollars grâce à son large éventail de logiciels d'aide à la création graphique.

Elle commercialise notamment le logiciel de traitement d'images PhotoShop et les logiciels de PAO PageMaker et FrameMaker, ainsi que le logiciel Adobe PageMill.

Sa bibliothèque de polices, Adobe Type Library, la place également parmi les principaux éditeurs de polices de caractères (voir police de caractères) conformes à la norme PostScript.

Adobe fut la première société à créer ce type de produits logiciels permettant de gérer l'affichage et l'impression des polices PostScript. Parmi ces logiciels, le plus connu est Adobe Type Manager pour Windows (généralités) (jusqu'à présent en version 16 bits) et pour OS/2 (en version 32 bits), composant essentiel de tout système d'exploitation.

Après plusieurs rachats d'entreprises (comme celui d'Aldus), Adobe se positionne aujourd'hui comme leader du secteur de la création de polices et de la PAO.

Parmi les dernières créations d'Adobe, citons PageMaker 6.5, Persuasion 4.0 et Photoshop 4.0.

Adobe PageMill

Il s'agit d'un éditeur HTML permettant de réaliser facilement des pages Internet. La dernière version est la 2.2.

Adobe Type Manager

(Abréviation : ATM) Gestionnaire de polices de caractères permettant d'afficher et d'imprimer des polices PostScript sous OS/2, Windows (généralités) et Macintosh (voir gestion de polices). Depuis l'introduction de TrueType sous Windows, Adobe Type Manager n'est plus très utile.

adressage

Par l'attribution d'une adresse, on accède à une valeur dans la mémoire de travail ou dans l'unité d'entrée/sortie. Il y a de nombreux types d'adressage :

1. Par l'adressage absolu, ou direct en mémoire, on définit l'adresse où l'on trouve le mot en mémoire de travail.

2. Par l'adressage indirect en mémoire, on définit la mémoire dans laquelle on trouve l'adresse du mot.

3. Par l'adressage direct en registre, on définit l'adresse d'un registre dans lequel on trouve le mot.

4. Par l'adressage indirect en registre, on définit l'adresse d'un registre dans lequel on trouve l'adresse mémoire du mot.

5. Par l'adressage relatif, on définit une adresse relative, qu'il convient d'ajouter au contenu effectif d'un registre pour obtenir l'adresse du mot.

6. Par l'adressage indexé, on définit un contenu relatif à l'adresse du mot, qu'il convient d'ajouter au contenu effectif d'un registre d'index pour obtenir l'adresse du mot.

Voir aussi adressage des cellules.

adressage des cellules

Pour que le contenu d'une cellule puisse être utilisé dans des formules ou pour qu'il soit possible de calculer d'autres valeurs, chaque cellule a une adresse unique.

Il existe deux sortes d' adressage des cellules.

L'adresse est construite d'habitude par une combinaison d'indicateurs de colonne (lettres de A à Z et ensuite des combinaisons AA, AB, etc.) et de numéros de ligne (les lignes sont numérotées à partir de 1). En outre, il existe un autre système d'adressage, absolu, dit système L1C1 : ici l'adresse est construite à partir de L + numéro de ligne et de C + numéro de colonne.

adresse

Dans un système informatique, valeur significative désignant un emplacement physique dans la mémoire de travail.

Pour que les données du CPU puissent être interrogées ou transférées dans un emplacement mémoire particulier, elles doivent tout d'abord être transférées à cette adresse par l'intermédiaire du bus d'adresse de la mémoire de travail ; tous les programmes informatiques peuvent alors interroger ou transférer des données à partir de cette adresse. Une adresse, désignant l'emplacement des instructions d'un programme, peut également être utilisée par ce programme comme une adresse de branchement.

Voir adresse de démarrage.

De même, la commande d'un dispositif d'entrée/sortie ou d'un autre composant d'un ordinateur s'effectue par l'intermédiaire d'une adresse (voir adresse de périphérique).

En plus de l'adresse physique, un gestionnaire de mémoire peut manipuler l'adresse relative d'une mémoire matérielle (voir transformation d'adresse, adresse logique). Les adresses relatives servent, notamment, à écrire des programmes, qui peuvent être chargés et exécutés à partir de leur emplacement de mémoire sans subir de modification (voir aussi adresse absolue).

Le système d'exploitation ou les programmes utilisent également souvent des noms comme adresses symboliques, pour simplifier les traitements (voir adresse symbolique).

Voir aussi :

adresse électronique

adresse IP

adresse nodale

adresse/sous-adresse

En anglais : SI pour Service Indicator. Informations permettant d'identifier les terminaux connectés à un accès RNIS (téléphone, télécopieurs analogiques et numériques, modem, etc.). Elles sont transmises par le canal D ou canal de signalisation lors de l'établissement de la connexion et servent à diriger les données transmises vers l'appareil approprié (voir SDA).

adresse absolue

Contrairement à une adresse relative qui est définie par rapport à une référence quelconque, une adresse physique ou absolue est l'adresse réelle d'une zone de mémoire.

adresse de branchement

Adresse à laquelle l'exécution du programme reprend après l'exécution d'une instruction de branchement.

adresse de démarrage

Lorsqu'un programme est chargé dans la mémoire de travail pour être exécuté, l'adresse de démarrage indique l'adresse à partir de laquelle le processeur commence l'exécution des instructions. Par conséquent, elle correspond au début logique du programme.

adresse de périphérique

L'"adresse de périphérique" (également appelée "nom de périphérique") est l'appellation logique, gérée par le système d'exploitation, des composants périphériques (voir composant) ou de périphériques comme les cartes d'extension ou les imprimantes (voir imprimante).

À l'aide de l'adresse de périphérique, ces dispositifs peuvent être pilotés sans ambiguïté en entrée ou en sortie.

Sous MS-DOS, COM1 et COM2 (voir Port COM) pour les deux premières interfaces série (voir interface série), de même que LPT1 (voir LPT) ou PRN pour l'interface parallèle (voir aussi adresse, port E/S) sont des adresses standard de périphériques.

adresse électronique

Dans un réseau ou une messagerie, il s'agit du domaine privé où arrivent les messages destinés à un utilisateur particulier. Chaque utilisateur a une adresse e-mail unique, mais il peut en ouvrir plusieurs.

adresse IP

IP est l'abréviation de "Internet-Protocol" (voir protocole Internet). L'adresse IP est celle que reçoivent tous les ordinateurs du monde, s'ils sont connectés à l'Internet. Elle consiste en une combinaison de quatre groupes de chiffres décimaux séparés par des points, par exemple 129.147.5.50. Pour plus de facilité, ces chiffres sont souvent représentés par des mots, eux aussi séparés par des points. Le premier nom est toujours celui de l'ordinateur lui-même, les autres sont ceux de divers réseaux partiels hiérarchisés, les deux dernières lettres désignent toujours le pays où se trouve l'ordinateur, par exemple "fr" pour la France.

Toutes les adresses IP sont gérées par le SRI Network Information Center (voir InterNIC), situé en Californie. C'est un DNS ("domain name server") qui se charge de traduire les noms symboliques en adresses IP.

Voir aussi : TCP.

adresse logique

Cette adresse mémoire, donnée directement par une instruction d'un programme machine, ne doit pas être confondue avec l'adresse physique ; la gestion de mémoire de l'ordinateur peut exécuter une transformation d'adresse pour muer une adresse logique en adresse physique.

Les adresses logiques permettent d'écrire des programmes pouvant être chargés par le système d'exploitation dans une zone de mémoire disponible et dispensent le programmeur de prendre en charge l'organisation de la mémoire. Dans ce contexte, on parle également d'adresse relative.

Les adresses logiques permettent également d'optimiser l'utilisation de la mémoire de travail d'un ordinateur et d'empêcher les conflits d'adresses, et les conflits d'accès qui en résultent, avec les zones de mémoire réservées aux autres utilisateurs dans un environnement multitâche.

À partir des adresses logiques, il est possible d'accroître virtuellement la mémoire de travail d'un ordinateur en étendant le contenu de la mémoire à la mémoire de masse. Dans ce contexte, une adresse logique peut également s'appeler une adresse virtuelle.

adresse mnémonique

En programmation, on utilise fréquemment des adresses "mnémoniques" ou symboliques (par exemple des noms de variables, de champs), dont le nom renvoie à un emplacement dans la mémoire. Cette forme de description s'appelle l'adressage mnémonique.

Ainsi, un champ comportant des noms de famille peut être décrit par "NAME".

adresse nodale

Identification d'un poste dans un réseau. Elle est utilisée pour la transmission de données à l'intérieur du réseau afin d'en identifier l'expéditeur et le destinataire.

adresse physique

Adresse réelle d'un emplacement mémoire ou d'un des appareils composant le système.

adresse relative

Cas particulier d'adresse logique. Son point de départ est variable, et peut être par exemple l'adresse de démarrage d'un programme. On utilise les adresses relatives pour écrire des programmes que le système d'exploitation peut ranger où il veut. Ainsi, le programmeur n'a plus à se soucier de l'organisation concrète de la mémoire.

adresse réseau

Pour pouvoir identifier de façon unique chaque ordinateur d'un réseau et l'interroger, chacun se voit attribuer une adresse réseau unique. Les adresses physiques peuvent être définies dans la carte réseau (voir carte réseau et carte Ethernet) ou réglées par des cavaliers (voir cavalier). Par exemple, l'IEEE attribue à toutes les cartes réseau Ethernet une première partie de 3 octets (voir octet) propre au fabricant. Celle-ci est ensuite complétée par 3 octets supplémentaires formant une adresse mondiale unique. L'adresse physique d'une carte réseau sert lors de l'adressage dans la couche de liaison (voir modèle à couches OSI), plus précisément dans la sous-couche MAC (voir modèle IEEE-802) ; c'est pourquoi on l'appelle également adresse MAC. Étant donné qu'il serait difficile de travailler avec de tels chiffres, ceux-ci sont remplacés par des adresses logiques et des noms dans les hauts niveaux.

adresse symbolique

Nom ou symbole utilisé à la place de l'adresse absolue pour faciliter la manipulation des données et la programmation. Les données sont gérées par un système d'exploitation appelé "unité d'adresses". En langage de programmation, on utilise des adresses mnémoniques (voir adresse mnémonique) plutôt que des adresses absolues.

adresse virtuelle

Cas particulier d'adresse logique. Il en résulte une certaine lenteur due aux accès répétés à la mémoire de masse. Elle sert à l'adressage de la mémoire virtuelle. On augmente en effet virtuellement la mémoire de travail d'un ordinateur en déchargeant une partie de son contenu dans une mémoire de masse.

ADSL

(abréviation pour " Asymetric Digital Subscriber Liner", ligne asymétrique numérique) Cette technologie est expérimentée actuellement par le Cnet (Centre national d'études des télécommunications de Paris), parce que l'on a constaté que les lignes téléphoniques classiques peuvent transmettre des informations à très haut débit (+ de 1Mbit/s).

L' ADSL pourrait ainsi transmettre des données à 4 ou même 8 Mbits/s. Cette nouvelle technologie utilise une bande passante de signaux de 100 KHz à 1,1 MHz (contre 0 à 4 KHz pour le téléphone et un modem ordinaire), qui multiplie par 100 la quantité d'informations que l'on peut transporter.

advanced technology

Voir AT.

affichage

affichage en couleurs réelles

affichage en niveaux de gris

affichage passif

affichage TFT

affichage tramé

affichage DSTN

DSTN, parfois aussi appelé DTSN, est l'abréviation de Double Super Twisted Nemantics. C'est le nom d'un procédé de fabrication d'écrans plats pour les ordinateurs portables. La production d'écrans DSTN est assez simple et peu coûteuse, mais leur qualité n'atteint pas celle des écrans à affichage TFT.

affichage en couleurs réelles

Carte graphique Winner 2000 Pro/x

(angl. TrueColor) Appellation usuelle de l'affichage d'images avec jusqu'à 16 777 216 couleurs. L'affichage écran est en effet réalisé au moyen d'un nombre de couleurs utilisant 24 bits, ce qui donne 2 ** 24 soit 16 777 216 teintes possibles. L'oeil humain ne distinguant que quelques milliers de nuances, les capacités de l'affichage en couleurs réelles sont plus que suffisantes.

affichage en niveaux de gris

Dans l'affichage en niveaux de gris, les images en couleur sont représentées de telle sorte que les différents coloris sont rendus par des dégradés de gris (c'est-à-dire différents degrés de luminosité). Cette forme d'affichage est utilisée sur les écrans VGA monochromes.

affichage passif

Variante ancienne de l'affichage LCD, dans laquelle la polarisation du liquide anisotrope est obtenue à l'aide de circuits transparents verticaux et horizontaux. Il est dit "passif", comparativement au mode d'affichage TFT qui inclut des transistors LCD, permettant un affichage beaucoup plus rapide grâce à des impulsions électriques.

affichage TFT

Forme particulière d'écran LCD. Les différents points de l'image sont pilotés par des circuits à projection transparents horizontaux et verticaux. à certains moments, les champs électriques déclenchent ou ferment les transistors à film fin (TFT, sigle de "Thin-Film Transistor") placés aux points d'intersection pour chaque pixel, afin de polariser le liquide anisotrope.

affichage tramé

Moniteur 17" GDM-17E40T

Technique d'affichage, aujourd'hui courante, consistant à représenter images et textes sous forme de points (voir pixel).

AFTEL

Fondée en 1980, l'Association française de télématique est l'organisation représentative des prestataires de services présents dans le monde de la télématique en France. Elle représente ses membres auprès des pouvoirs publics et de France Telecom, son principal interlocuteur. Elle siège ainsi notamment au Conseil Supérieur de la Télématique (CST). En outre, ses commissions de travail permettent à ses adhérents de nourrir mutuellement leur réflexion sur les évolutions de la télématique.

Pendant toutes les années 80, ce sont les membres de l'AFTEL qui ont contribué, à côté de France Telecom, à l'essor des services Télétel. Depuis 1994 et le début du succès de l'Internet en France, l'association a élargi sa vision de la télématique. C'est pourquoi elle a modifié son intitulé en "Association française de la télématique multimédia".

L'AFTEL a ainsi publié en octobre 1995 l'étude Internet, les enjeux pour la France et plus récemment un ouvrage consacré aux aspects juridiques de la discipline, Le droit du multimédia, de la télématique à Internet.

Henri de Maublanc est aujourd'hui le président de l'AFTEL.

Voir aussi : Minitel.

After Dark

Cet économiseur d'écran, célèbre pour ses animations amusantes, a contribué à la popularité des économiseurs d'écran. L'animation la plus connue est celle qui représente des grille-pain volants. La première version du programme a été complétée par de nombreuses mises à jour (After Dark 2.0, More After Dark et After Dark 3.0) qui ont toutes été réunies sur le CD-ROM Complete After Dark.

Le dernier économiseur de la série, le Totally Twisted After Dark, est d'une étonnante originalité.

AFUU

Association Française des Utilisateurs d'UNIX et des systèmes ouverts. Les membres sont tous rassemblés en "groupes de travail" spécialisés (base de données, programmation orientée objet , sécurité, portabilité...). Agissant à la fois comme consultant et organisme de formation (entreprises et particuliers), son efficacité et sa maîtrise en font un acteur indispensable sur la scène Unix française.

Président : Pierre Faure.

agenda

Apple Newton

On appelle "agenda" (angl : "Notebook") la catégorie des PC portatifs qui peuvent fonctionner avec un accumulateur, des batteries ou une alimentation normale et qui disposent d'un écran LCD. L'agenda (format A4 et moins) est plus petit et moins lourd que le portable (ordinateur). Il pèse rarement plus de 3 kilos (accumulateur compris) et dispose d'un écran à cristaux liquides à représentation en noir et blanc ou en couleur. La souris est généralement intégrée dans la boîte sous forme de trackball.

La forme compacte du boitier rend impossible l'installation d'une carte enfichable, c'est pourquoi il intègre généralement des connecteurs PCMCIA. Cette norme permet la connexion de presque tout périphérique (par exemple, carte modem ou réseau). La station d'accueil représente une solution susceptible de remplacer l'extension par des cartes PCMCIA.

Le contact par fiche réalise la connexion entre l'agenda et la station d'accueil qui met à la disposition de celui-ci des connecteurs d'extension, des tiroirs enfichables supplémentaires pour les lecteurs et le plus souvent aussi la possibilité d'installer un moniteur.

Comme les agendas disposent d'interfaces série ou parallèles, les données peuvent être échangées par câble entre un agenda et une station de travail PC. Dans ce cas, on a besoin d'un programme qui travaille sur les deux appareils et permette à chacun l'accès à l'autre ordinateur.

Pour éviter les incohérences de données, Windows 95 offre la fonction "Porte-documents" qui rend possible une adéquation des données entre un agenda et une station de travail PC.

Apple offre également des agendas sous le nom de PowerBook. Les adeptes du Macintosh ont donc aussi leur portable.

à ne pas confondre avec agenda électronique.

agenda électronique

(ou organiseur) Ordinateur de la taille d'une calculatrice et possédant généralement les programmes de base d'un ordinateur tels qu'un agenda, une calculatrice et/ou un tableur, un éditeur voire un traitement de texte, et un langage simple de création de programmes (voir programme). Différents logiciels peuvent être insérés par ajout d'une cartouche, enfichable sur le côté de l'appareil et permettant d'utiliser différents programmes évolués. Les supports de stockage sont les mémoires interne et externe (cartouche).

Utilisés quand il est impossible de saisir les données au moyen d'un clavier ou quand les conditions de travail ne permettent pas de se servir d'un PC normal ou d'un portable (ordinateur), les agendas sont si petits que l'on peut les tenir dans une seule main, tandis qu'on introduit les données de l'autre. Parfois aussi, ils sont munis d'un écran tactile à cristaux liquides (voir LCD) avec des menus. Le principal marché de ces ordinateurs est l'industrie, où il faut effectuer des contrôles réguliers.

Agent 95

Cet utilitaire développé par la firme Connectix est chargé de contrôler la mémoire et les ressources système d'un ordinateur.

Agent système

Composant de l'ensemble Plus! pour Windows 95 de Microsoft. Il permet de programmer dans le temps le démarrage de programmes tels ScanDisk ou Defrag.

AGL

Atelier de Génie Logiciel. Voir génie logiciel.

AGP

(ang : Accelerated Graphic Port) Le port graphique accéléré, défini autour d'Intel est destiné à soutenir les très hauts débits nécessités par le graphisme et surtout la vidéo sur ordinateur.

aide

Une fonction d'aide est diponible sur la plupart des logiciels commercialisés. L'aide présente les différentes fonctions du logiciel.

Elle peut être obtenue à partir de la touche "F1" du clavier, de la barre de menus ou d'un bouton spécial.

Une aide est également proposée dans la plupart des fenêtres de commande (voir aide contextuelle).

Dans une certaine mesure, un didacticiel est une fonction d'aide.

aide contextuelle

Fonction d'aide sélective d'un logiciel d'application. Elle permet d'obtenir des informations relatives à une action que l'utilisateur souhaite exécuter. Dans un traitement de texte sous Windows (généralités), par exemple, lorsque l'utilisateur appuie sur la touche "F1" alors qu'il se trouve dans la fenêtre d'impression, il obtient directement le fichier d'aide relatif à l'impression. L'aide contextuelle est l'une des caractéristiques de la nouvelle génération des logiciels d'application fonctionnant à partir d'une interface utilisateur graphique telle que OS/2 ou Windows (généralités).

aide en ligne

Voir fonction d'aide.

aiguillage de télécopies

L'aiguillage actif ou passif permet d'identifier les différents types d'appels entrants, fax ou appel téléphonique, pour les diriger vers le poste approprié. Il est nécessaire lorsque plusieurs appareils (téléphone, télécopie, répondeur) sont connectés à la même ligne ou se trouvent réunis dans un seul appareil. L'aiguillage de télécopie analyse la tonalité d'appel (voir signal CNG) qui identifie généralement un télécopieur appelant. Un aiguillage actif est capable de rediriger automatiquement un appel sans qu'il soit nécessaire de décrocher. Inversement, un aiguillage passif doit d'abord répondre à une conversation entrante afin de vérifier qu'il s'agit d'une tonalité CNG. Entre temps, une sonnerie artificielle fait croire à l'appelant qu'aucun correspondant n'a décroché. Dans le cas d'un appel téléphonique dirigé vers le téléphone branché en parallèle, l'appelant doit payer au moins une unité, même si personne ne répond, car l'aiguillage doit décrocher pour vérifier.

Aiken, Howard

(1900-1973) Mathématicien et informaticien américain. Entre 1939 et 1944, Howard H. Aiken, qui travaillait au service d'IBM, a mis au point, en collaboration avec C. D. Lake, B. M. Durfee et F. E. Hamilton, un des premiers "véritables" (c'est-à-dire dirigés par un programme) ordinateurs, le Mark I. Cet ordinateur, qui fut installé à Boston en août 1944, mesurait 16 mètres de long et 2,5 mètres de haut. Il comprenait plus de 700 000 composants et plus de 800 km de câbles électriques. Il pesait 35 tonnes et ses relais faisaient un bruit indescriptible.

Aiken a ensuite dirigé des projets qui ont donné le jour aux ordinateurs Mark II, Mark III et Mark IV. Il fut longtemps professeur d'informatique à Harvard (de 1939 à 1961), où il fonda les Harvard Computer Laboratories. Il en établit d'autres à Miami.

Aimtech

Société fondée en 1984 et spécialisée dans les logiciels (voir logiciel) d'aide au développement et à la programmation.

Parmi les produits Aimtech, il faut citer :

IConAuthor SE (développement d'applications multimédias) ;

Jamba.

AIX

Le système d'exploitation AIX (abréviation de "advanced interactive executive") est basé sur UNIX et a été présenté pour la première fois par IBM en 1986 avec ses premiers ordinateurs RISC. Il est maintenant disponible pour les systèmes mini-informatiques (voir mini-informatique) et les stations de travail. Il vise le domaine des applications scientifiques et techniques. Sa clientèle est composée de réseaux hétérogènes avec ordinateurs centraux, de systèmes mini-informatiques et de stations de travail. Apple utilise AIX dans le cadre de ses gros serveurs.

Al Kharizmi

(Mohamed Ibn Musa Abu Djefar) Mathématicien arabe né en Iran qui rédigea vers 850 le "Kitab al Jabr" dans lequel il décrit les processus itératifs qui prirent ensuite son nom (Al Kharizmi a donné le mot "algorithme").

Notons que le mot arabe "al Jabr" a donné le mot "algèbre".

Le "Kitab al Jabr" s'inspire vraisemblablement des travaux d'Euclide et des Babyloniens qui, vers 2000 av. J.-C. déjà, notaient sur des tablettes d'argile des "recettes" numériques.

Voir aussi Abulafia.

Alcatel Alsthom

Multinationale dont le siège social est situé en France. Spécialisée dans les activités de télécommunication (téléphonie, câbles, matériels...), de l'électronique et de l'électromécanique, elle est issue de l'éclatement de la Compagnie Générale d'électricité et considérée comme leader sur la plupart de ces marchés. Son capital est en partie détenu par l'état. Son P.-D.G actuel s'appelle Serge Tchuruk et remplace Pierre Suard (1986-1995).

Présente dans 20 pays, Alcatel Alsthom emploie 185 000 salariés, et a réalisé un chiffre d'affaires de 160.4 milliards de FF en 1995.

Alcorn, Al

Ingénieur américain, créateur de jeux (Pong) pour Atari notamment. Il développa à la fin des années 70, un jeux holographique (3D) intitulé "Cosmos" qui ne fut jamais lancé mais qui permit à l'industrie de l'hologramme de se développer (CD). Après un séjour chez Apple, il travaille actuellement en indépendant.

Aldus

Le producteur américain de logiciels "Aldus" s'est fait connaître par ses programmes d'édition graphique (PhotoStyler) et de publication assistée par ordinateur (voir PageMaker). Aujourd'hui, Aldus fait partie de la compagnie Adobe.

Alerte rouge

Alerte Rouge est la suite de Command and Conquer, jeu de stratégie qui recontra un succès phénoménal lors de sa sortie car il mélangeait l'action et la stratégie. De plus, la réalisation était exemplaire, ainsi que les graphismes et la musique. Le système de jeu était parfait, et nombre de jeux du même type ont ensuite repris ce concept.

Alerte Rouge a été encensé à sa sortie par la presse et les joueurs, qui se sont littéralement précipités sur ce produit.

algèbre booléenne

Forme particulière d'algèbre développée par George Boole au milieu du XIXe siècle et utilisée dans la création et la description de systèmes numériques (par exemple celles d'une puce). Les variables 1 et 0 représentent les positions "sous tension" et "hors tension". Un nombre est dit "booléen" lorsqu'il peut prendre la valeur 0 ou 1 ("vrai" ou "faux"). Fondée sur l'analogie avec les positions d'un interrupteur allumé ou éteint et avec le passage ou non du courant, l'algèbre booléenne joue un rôle très important dans le développement des ordinateurs et des programmes.

Les variables de l'algèbre booléenne sont reliées par les opérateurs "et", "ou" et "non". Les résultats des opérations sont représentés par des tables de vérité (voir table de vérité).

algèbre de Boole

Voir algèbre booléenne.

ALGOL

(angl. "ALGOrithmic Language", "langage algorithmique") Ce langage de programmation algorithmique a été conçu pour la résolution de problèmes scientifiques et techniques. ALGOL est à l'origine du développement du langage de programmation Pascal.

Voir aussi ALGOL 60.

ALGOL 60

ALGOL 60 est le premier langage de programmation fondé sur des procédures et des structures de commandes évoluées pour la formulation d'algorithmes. Au cours des années 50, ses concepteurs développèrent la forme normale de Backus pour décrire la syntaxe d'ALGOL 60. ALGOL 68 est venu compléter ALGOL 60.

ALGOL 68

Voir ALGOL 60.

algorithme

Succession finie d'actions élémentaires permettant de résoudre un problème. L'algorithme remonte à l'Antiquité : bien avant l'ère informatique, les mathématiques grecques, avec Euclide, proposaient des "recettes" (notamment pour trouver les nombres premiers). Son nom provient de celui d'un savant arabe né en Iran au Moyen Âge (natif du Khorassan) Al Kharizmi, qui, en tant que mathématicien, a contribué à la promotion du calcul algébrique.

Le développement d'un algorithme se passe ainsi :

1/ l'analyse du problème ;

2/ la conception d'un programme informatique. à ce stade, il n'est pas lié à l'utilisation d'un quelconque langage de programmation (ou le moins possible).

3/ la programmation proprement dite : les différentes actions élémentaires de l'algorithme sont définies par des instructions écrites dans le langage de programmation choisi.

On doit mentionner l'existence du langage de programmation (interprété) APL, qui est une simple notation (souvent à l'aide de caractères particuliers) des algorithmes les plus généraux. Après une vogue, due à la facilité de développement d'ébauches de solutions ("prototypes"), et malgré certains essais de mise à jour, ce langage a été abandonné à cause de la difficulté de maintenir le code déjà existant (manque de "lisibilité").

algorithme génétique

Développé par John Holland, au tout début des années 60 (université du Michigan), il tente d'expliquer deux principes :

le processus d'évolution et d'adaptation des systèmes naturels, par exemple l'évolution de l'homme ;

l'utilisation de ce processus pour la conception de systèmes artificiels (système complexe) perfectionnés et adaptatifs.

Ils obéissent aux principes de la recherche combinatoire basés sur la sélection naturelle néo-darwinienne en associant le hasard, la survie en milieu adapté... Certains virus informatiques, par exemple, suivent une courbe d'évolution qui les apparente à de la vie artificielle.

Les algorithmes génétiques nécessitent un traitement sous la forme d'un code : le plus simple comprend trois opérateurs qui sont la reproduction, le croisement (crossover) et la mutation. Le langage de programmation favori des développeurs en algorithme génétique est le LISP.

Les algorithmes génétiques, trop complexes pour de simples programmeurs, sont avant tout des méthodes d'optimisation basées sur un mécanisme de variation-sélection. Ils sont efficaces dans les domaines suivants : robotique, automatisme, recherche spatiale...

Voir aussi : robot, von Neumann.

alias

Ce terme est utilisé pour désigner :

soit le mot qui est placé juste avant le signe @ dans une adresse e-mail (par exemple, robert@provider.com) ;

soit le mot qui fait référence à un compte particulier dans une URL (http://www.provider.com/robert).

Sous MacOS, un alias est un fichier dupliqué placé dans la menu de lancement des programmes.

Alice (Matra)

Le modèle "Alice" de Matra

Le modèle "Alice" de chez Matra fut commercialisé en 1984 au prix de vente de 1 200 francs. Il fut, à l'origine, conçu par Tandy aux états-Unis. Matra le fabriquait sous licence. Malgré ses atouts (dont son faible prix), Alice n'a pas rencontré un grand succès. En effet, Thomson fut finalement choisi pour fournir des ordinateurs à l'éducation nationale au détriment de Matra.

Les caractéristiques techniques du "Alice" comprenaient un processeur 6803, une mémoire 4 Ko extensible à 16, une interface cassette, et un affichage Péritel.

alignement

Les différents types de présentation des lignes d'un texte (aligné sur le retrait gauche, aligné sur le retrait droit, centré au milieu de la page, aligné sur les retraits droit et gauche, c'est-à-dire justifié) sont désignés par le terme générique "alignement" et constituent l'une des tâches de mise en forme de paragraphes.

Selon le type de présentation sélectionné, le texte est "aligné à gauche", "aligné à droite", "centré" ou "justifié".

alimentation feuille à feuille

Imprimante à aiguille

On appelle "alimentation feuille à feuille" (automatique) un dispostif permettant de sélectionner séparément des feuilles d'un casier pour les imprimer à l'aide d'une imprimante.

On utilisait autrefois du "papier en continu" dont les pages devaient ensuite être séparées au niveau des perforations correspondantes. Il était indispensable de créer un dispositif d'alimentation feuille à feuille pour rendre possible de traiter du papier machine.

La plupart des imprimantes jet d'encre actuelles, ainsi que toutes les imprimantes laser, disposent d'une alimentation feuille à feuille intégrée ; le gestionnaire d'impression de certaines imprimantes permet de traiter différentes sortes de papiers ou d'enveloppes tirés de chargeurs différents.

Voir alimentation papier.

alimentation papier

Imprimante à aiguille

On appelle "alimentation papier" l'avancement du support d'impression dans l'imprimante. Au moment de l'impression, l'alimentation papier s'effectue progressivement en fonction des lignes de points à imprimer ou des lignes de points isolés à composer sur le tambour d'image.

Sur les imprimantes à matrice, on peut aussi déclencher l'alimentation papier directement (par étapes ou en continu).

All New World of Lemmings

Voir Lemmings.

Allen, Paul

Ingénieur américain. Cofondateur de Microsoft en 1975 avec Bill Gates. Il développèrent ensemble une forme évolutive du Basic pour l'ordinateur Altair 8800.

Paul Allen dirige le consortium Paul Allen Investment qui regroupe des sociétés de recherche et développement comme Asymetrix (qu'il fonde en 1985), qui développe des outils de programmation orientée objet, des interfaces graphiques et des équipements multimédias (cartes vidéo, 3D, son...). Travaillant toujours en symbiose avec Microsoft et Windows (généralités), il lance en 1990 ToolBook, un environnement de développement d'application. Dès 1992, Asymetrix se tourne vers le développement d'outils pour lier l'Internet et les bases de données, au nombre desquels SuperCedee qui s'appuie sur des technologies RAD (Rapid Application Developpement).

Allied General

Voir Panzer General.

allocation de fichiers

Allocation de l'espace de stockage d'un périphérique (par exemple, un disque dur) à différents fichiers : il faut pouvoir déterminer où sont les données correspondant à un fichier, quelles sont les zones de stockage libres et celles qui sont occupées.

Pour les systèmes d'exploitation MS-DOS et OS/2, ces données sont regroupées dans une FAT.

allocation de ressources

Il existe deux méthodes fondamentales pour allouer les ressources disponibles aux processus demandeurs (l'allocation de ressources). D'une part, les processus peuvent se partager les ressources de manière coopérative (voir multitâche coopératif), d'autre part, l'allocation des ressources peut être contrôlée de façon centralisée par le système d'exploitation. Cette méthode agit avec la demande ou la mise à disposition de ressources par les processus ainsi que par leur attribution ou privation par le système d'exploitation (voir multitâche préemptif).

Alone in the dark

Alone est un jeu d'aventures qui se déroule dans une ambiance fantastique. Le système de jeu est révolutionnaire, et fut primé de nombreuses fois en France et au Japon : il est basé sur un système de caméras offrant, suivant différents angles de vue, la position du personnage. Vous êtes dans la peau d'Edward Carnby, un étrange détective. Dans la première version, il est confronté aux nombreux visages des forces du Mal dans une maison où il est facile de pénétrer, mais d'où il est diaboliquement difficile de ressortir. Dans la deuxième version, Carnby se bat contre les pouvoirs du vaudou pour libérer une fillette kidnappée par des contrebandiers. Dans la troisième version, enfin, il affronte un ultime défi dans la ville fantôme de Slaughter Gulch.

alphachip

L'alphachip est un processeur RISC haute performance de la société américaine DEC, travaillant avec un bus interne de 64 bits.

alphanumérique

On dit qu'un champ de données est au format alphanumérique lorsqu'il peut contenir un mélange de chiffres, de lettres et d'autres caractères (il existe aussi des données alphabétiques et des données numériques). Le clavier normal d'un ordinateur s'appelle "clavier alphanumérique", car il ne contient pas que des chiffres.

Altair 8800

Ordinateur construit autour du microprocesseur 8080 d'Intel et considéré comme l'ancêtre du micro-ordinateur. Il était vendu 500$ en kit par MITS, un vendeur de calculatrice par correspondance.

Le succès vint grâce au magazine Popular Electonics qui en fit sa couverture en janvier 1975.

AMD

La compagnie américaine AMD (abréviation de "Advanced Micro Devices") fut la première à briser le monopole de son ancien partenaire Intel, en produisant ses propres processeurs 286 et 386 pour PC. Après de longues péripéties concernant le microcode, elle produit aussi, depuis 1993, des processeurs 486. AMD réussit également très bien dans le domaine des mémoires flash et des processeurs RISC (voir processeur RISC) utilisés essentiellement pour l'impression laser.

AMD est également à l'origine d'une recherche constante de l'augmentation de la fréquence d'horloge des processeurs.

Voir AMD.

Aménagez vos bureaux

Ce logiciel permet d'aménager avec précision son cadre de travail sans perdre d'espace grâce à des fonctions de dessin faciles d'emploi. Il comprend plus de 400 symboles représentant mobilier et accessoires accompagnés de conseils précieux en matière d'ergonomie.

Voir Intérieur 3D.

America Online

"America Online" - abréviation "AOL" - est un service en ligne utilisé par plus de trois millions d'Américains. Ses principaux concurrents, sur le marché français, sont CompuServe et Infonie. AOL est plus particulièrement conçu pour l'utilisateur privé et il est donc plus facile de se servir de son interface graphique (voir GUI). Il offre des forums de communication et d'information sur tous les sujets, des loisirs aux thèmes scientifiques. La grande chaîne de télévision ABC, par exemple, a son propre forum. On y trouve également les services en ligne habituels, tels que le e-mail et le télé-achat. En Europe, AOL vient d'ouvrir. Les utilisateurs de ces services sont principalement des gens dont les revenus sont plus élevés que la moyenne, d'un bon niveau d'instruction, et dont l'âge varie entre 18 et 45 ans. Pour ce type de service en ligne, contrairement à l'Internet, une tarification horaire s'ajoute au prix de la communication et de l'abonnement. Ainsi tarde-t-il à conquérir une vaste clientèle en raison d'un prix des communications assez prohibitif.

American Megatrends

AMI a été fondée en 1986. Cette société est notamment connue pour sa conception de cartes mères (voir carte mère) de grande qualité. Elle propose également des produits d'aide au diagnostic des pannes sur les PC, comme la dernière version de AMIDiag 5.0.

AMIDiag

Cet utilitaire d'aide à la maintenance des PC est le fruit de la société American Megatrends. La première version est sortie en 1990 : ce logiciel teste la plupart des périphériques et composants matériels du PC, et établit également une base d'informations.

Amiga

Modèle d'ordinateur créé par la société Commodore (après que Jay Miner a conçu le modèle 1000), et mis sur le marché en 1985. Il repose sur l'utilisation d'un processeur de la série 68000 de Motorola. Amiga possède des processeurs spéciaux qui lui confèrent de bonnes capacités graphiques et musicales et qui en font le premier ordinateur "multimédia" avant la lettre (son stéréo, carte 4 096 couleurs, périphérique TV et VCR).

La tentative d'adaptation d'Amiga à des applications à caractère professionnel a échoué. Entre-temps, le Commodore d'Escom s'est massivement vendu.

Les PC (des "Amiga") continuent à être produits, l'équipement ayant été adapté aux exigences actuelles par le montage en série d'un disque dur.

AmiPro

Logiciel de traitement de texte édité par Lotus, filiale d'IBM, AmiPro est l'un des principaux concurrents de Microsoft Word pour Windows et Novell WordPerfect pour Windows. Ce logiciel est disponible en versions Windows (généralités) et OS/2. Les prochaines versions porteront le nom de "Lotus Word Pro".

Amnesty Interactive

CD-ROM créé par le mouvement de défense des droits de l'homme Amnesty International. Il présente les trente articles de la Déclaration des droits de l'homme, lus et illustrés par des vidéos.

De plus, on y trouve des informations relatives à l'histoire d'Amnesty International, des exemples de cas d'intervention, ainsi qu'un atlas indiquant les pays dans lesquels les droits de l'homme n'étaient pas respectés en 1994.

Amnesty International

Voir Amnesty Interactive.

amorçage

Ce programme, que l'on appelle aussi "programme de boot", est la première partie du système d'exploitation. Il est chargé dès que le BIOS a fini ses tests et ses initialisations. Toute disquette formatée (voir formatage) ou toute partition de disque dur contient un secteur d'amorçage. L'amorçage consiste à chercher les autres composants du système d'exploitation qui se trouvent sur la disquette ou la partition, puis à les charger, s'ils s'y trouvent, dans la mémoire de travail.

Amstrad

Le CPC 464 d'Amstrad

(Abréviation de "Alan Michael Sugar Trading") Société britannique fondée et dirigée par Alan Sugar qui a, de 1984 à 1988, commercialisé avec un grand succès une gamme d'ordinateurs 8-bits avec le système d'exploitation CPM (clone de l'IBM-PC).

En France, la filiale fut dirigée par la dynamique Marion Vannier.

Amstrad a commercialisé des PC à moins de 5 000 F dès 1988 et a ainsi contribué à la baisse des prix sur les matériels et les logiciels, et à démocratiser la micro-informatique.

Aujourd'hui, après de sérieux revers financiers, Amstrad vend des antennes et des kits satellites.

analogique

L'adjectif "analogique" est le contraire de "numérique". Il signifie "qui se suit et se ressemble". Un signal analogique est une quantité physique qui, à l'intérieur de limites données, peut adopter n'importe quelle valeur, c'est-à-dire un nombre infini de valeurs intermédiaires. Par exemple, les aiguilles d'une montre à affichage analogique indiquent l'heure en passant par tous les angles possibles entre 0 et 360 ; à chaque instant leur position est différente. Une montre à affichage numérique n'a pas d'aiguille et n'indique que des valeurs intermédiaires discrètes, celles des différentes heures et minutes.

analyse de problèmes

(ou analyse système) Elle consiste en l'analyse d'un problème complexe qui doit être résolu à l'aide d'une procédure de traitement des données. C'est la première étape logique du développement d'une solution au problème, par exemple par la création d'un programme (voir programmation) pour un ordinateur.

Voir analyse par blocs.

analyse par blocs

Examen des blocs logiques d'un texte de programme qui sont exécutés pendant le déroulement du programme.

analyse système

Voir analyse de problèmes.

analyseur syntaxique

Analyseur de la syntaxe du langage intégré à un compilateur.

Anderson, Laurie

Interprète, compositeur, techno-artiste américaine. Ses albums traduisent une vision très personnelle du cyberespace et font appel à l'Internet. Ses spectacles et ses CD-ROM (comme "Puppet Motel", réalisé avec Peter Gabriel) présentent en avant-première des sculptures-lasers et du son 3D.

André, Jacques

Typographe et informaticien. Il a travaillé très tôt sur les polices de caractère appliquées à la PAO.

Voir infographie.

Andreessen, Marc

(né en 1970) Programmeur et concepteur du navigateur de Netscape. Très précoce, il commence dès l'âge de dix ans à programmer. En 1993, il rencontre Jim Clark, alors P.-D.G. de Silicon Graphics qui lui propose de devenir son bras droit dans l'un des plus passionnants épisodes du cyberespace et de l'Internet : la création de Netscape.

androïde

(gr. andros : "homme") Robot ou automate à forme humaine. Pierre Jacquet-Droz a atteint la perfection dans l'art des automates "androïdes". Un mécanisme réussissait même à reproduire les mouvements de respiration.

Les "androïdes" de Pierre Jacquet-Droz

animation

Séquence d'images animées qui donnent à l'utilisateur l'illusion de voir un mouvement.

Création des dinosaures de "Jurassik Park"

Les animations sont utilisées dans les symboles graphiques de certains programmes, dans certains éléments des interfaces utilisateur graphiques et dans le domaine du multimédia.

annuler

L'annulation de données consiste à supprimer supprimer ces données physiquement, c'est-à-dire à les effacer ou les remplacer par d'autres données, ou logiquement, c'est-à-dire à repérer et écraser leur adresse en mémoire.

ANSI

("American National Standards Institute") Comité américain de normalisation. Il a produit de nombreuses normes internationalement acceptées.

On retrouve dans les PC qui fonctionnent sous MS-DOS une norme ANSI datant de l'époque de l'ordinateur central et des terminaux (voir terminal) : c'est le driver ANSI.SYS. En normalisant les séquences contrôlant les fonctions des terminaux, l' ANSI a posé la base nécessaire à de nombreux fabricants pour réaliser leurs machines.

Les séquences de contrôle ANSI, également appelées séquences de contrôle-Escape car elles utilisent cette touche, gèrent des fonctions telles que le positionnement du curseur, le clignotement ou la couleur des caractères et l'effacement d'une partie ou de la totalité de l'écran.

Il existe toujours, dans le domaine de la transmission de données, une variante de ce contrôle d'écran. Elle s'appelle aussi norme ANSI et remonte à l'époque des terminaux.

Dans le domaine de la messagerie (voir e-mail), on a vu apparaître de nombreuses images ANSI qui se servent elles aussi des séquences de contrôle ANSI ou Escape.

Voir aussi : ASCII.

antémémoire

L'antémémoire accélère l'accès du processeur à la mémoire de travail. Pour cela, on stocke provisoirement les données qui seront le plus probablement utilisées dans une mémoire tampon interne au processeur : l'antémémoire.

L'accès à cette mémoire tampon peut se faire beaucoup plus rapidement que l'accès à la mémoire de travail normale. Outre l'antémémoire interne au processeur, la plupart des cartes mères disposent d'une antémémoire de second niveau sur la carte. Cette mémoire de 256 Ko ou 512 Ko est sensiblement plus grande que l'antémémoire interne (8 Ko pour les processeurs 80486, 16 Ko pour le Pentium).

Voir aussi :

antémémoire de lecteur

antémémoire de matériel

antémémoire de processeur

antémémoire logicielle

antémémoire par rafales

antémémoire de lecteur

L'antémémoire du lecteur ou antémémoire disque est une mémoire intermédiaire qui est disponible directement sur la carte du disque dur, sur le contrôleur ou dans la mémoire de travail du PC (par exemple, Smartdrive). Lors de l'accès au disque dur, les données sont lues dans la mémoire intermédiaire, puis, par un nouvel accès, sont installées dans la mémoire, qui est beaucoup plus rapide que le disque dur. Lors de l'écriture des données sur disque, également, l'écriture se fait d'abord dans l'antémémoire, suivie par la procédure d'écriture sur disque, plus longue.

antémémoire de matériel

Unité de disque dur, intérieur

On appelle "antémémoire de matériel" l'utilisation d'une antémémoire de disque dur par des contrôleurs de disques durs spéciaux dotés d'éléments de mémoire propres.

Sur une antémémoire, en revanche, un programme utilise une partie de la mémoire de travail comme antémémoire (voir mémoire de travail). Cependant, les écarts de performances entre les deux procédés sont généralement faibles.

antémémoire de processeur

Processeur Pentium Pro

On désigne le plus souvent sous le nom d'"antémémoire de processeur" la mémoire cache installée directement sur le microprocesseur, avec son indispensable contrôleur d'antémémoire, qui mémorise temporairement toute une série d'instructions du processeur pour pouvoir y accéder rapidement sans recourir à des accès isolés à la mémoire de travail. Outre l'antémémoire intégrée au processeur (antémémoire de premier niveau), une autre antémémoire (de second niveau) assure généralement l'accélération du travail de l'UCT.

antémémoire de second niveau

On désigne sous le nom d'"antémémoire de second niveau" la mémoire cache installée à l'extérieur de l' UCT, sur la carte mère.

Depuis la sortie du 486, une antémémoire de premier niveau est intégrée aux processeurs de la firme Intel. Cette antémémoire peut être complétée par une antémémoire externe de second niveau, qui était jusqu'ici de type conventionnel ou asynchrone. Pour travailler sur un Pentium rapide, il est cependant recommandé d'utiliser une antémémoire par rafales, ou mieux, une antémémoire par rafales et pipeline.

antémémoire logicielle

Pour obtenir une antémémoire logicielle, un programme utilise une partie de la mémoire de travail comme antémémoire du disque dur (voir antémémoire de lecteur). Le plus connu des programmes de ce type est SmartDrive de Microsoft.

Certains systèmes d'exploitation (voir OS/2 Warp, Windows NT, Windows 3.11 et Windows 95) intègrent un programme d'antémémoire.

Une antémémoire matérielle est constituée de composants mémoire à l'intérieur du contrôleur du disque dur. Les performances de ces deux types d'antémémoire sont en général quasi identiques.

antémémoire par rafales

On appelle "antémémoire par rafales" une mémoire cache de second niveau située sur la carte mère d'un Pentium et dotée du mode de transmission par rafales. Celui-ci est fondé sur l'exécution de "rafales" lors desquelles un nombre important de données peuvent être transmises successivement, et à une très grande vitesse, ce procédé se contentant de transférer l'adresse de début et le nombre d'éléments des données au lieu de transmettre chaque adresse individuellement. Le comptage des adresses s'effectue à l'intérieur de la mémoire.

antémémoire synchrone

Voir antémémoire par rafales.

anti-crénelage

En anglais, Anti-aliasing. Nom de la technique permettant de supprimer le crénelage, notamment en adoucissant les arêtes aiguës.

antipiratage

On désigne de la sorte certaines procédures destinées à empêcher les copies (voir copier) illégales de programmes (voir copie pirate). Elles sont basées sur un composant matériel (dongle) ou logiciel. C'est ainsi qu'un programme d'installation spécial ne permet qu'un certain nombre d'installations (voir installation). Mais ces mesures logicielles peuvent souvent être contournées, et la plupart des fabricants y renoncent, car elles sont onéreuses et difficiles à manipuler.

antislash

On appelle "antislash" le caractère spécial "\", très utilisé dans le monde anglo-américain. Sous MS-DOS, Windows (généralités) et OS/2, l'antislash sert à distinguer les noms de répertoires dans le chemin d'accès (voir répertoire). UNIX utilise, au lieu de l'antislash, la barre oblique /, ou "slash".

Par exemple, le sous-répertoire "system" du répertoire "Windows" sera indiqué par : "C:\windows\system" sous MS-DOS.

antivirus

Voir programme antivirus.

Anvil of Dawn

Les 17 niveaux (voir niveau) du jeu de rôles Anvil of Dawn comportent plusieurs donjons. Le joueur peut choisir parmi cinq personnages. En vision 3D, il doit alors faire remplir de nombreuses missions (voir mission) à son personnage pour mettre fin aux agissements d'un maître de guerre.

AOL

Service en ligne américain, qui permet un accès facile à l'Internet, en Europe également.

AOL, contrairement à CompuServe, ne cible pas les professionnels, mais des personnes qui utilisent l'ordinateur seulement comme un instrument de travail, et veulent employer un moyen de communication mondial rapide.

Voir America online.

Apache Longbow

Le simulateur de vol (jeu) Apache Longbow place le joueur dans le cockpit d'un hélicoptère. Même s'il est possible de régler les niveaux de difficulté et de simplifier les commandes complexes, Apache Longbow est une véritable simulation, contrairement à Comanche qui est davantage fondé sur l'action.

Au cours de ses multiples missions (voir mission), le pilote doit par exemple escorter un avion, libérer des otages ou bombarder des positions ennemies.

aperçu avant impression

L'aperçu avant impression est une fonction proposée par de nombreux logiciels, en particulier par les logiciels de traitement de texte. Cette fonction permet de visualiser l'ensemble du texte à l'écran tel qu'il sortira à l'impression pour en vérifier la mise en page.

API

(angl. "Application Programming Interface" : "interface de programmation d'applications") L'API est une interface normalisée par l'intermédiaire de laquelle le programmeur a directement accès aux fonctions d'un système d'exploitation ou d'une interface utilisateur (par exemple Microsoft Windows).

APL

(angl. : "A Programming Language" : "un langage de programmation") écrit en 1956 par Kenneth Iverson et normalisé par l'ISO, ce langage est surtout utilisé par les mathématiciens. Il possède une syntaxe algorithmique très concise et des variables propres. Voir algorithme.

APM

(Advanced Power Management, "Économiseur étendu de l'énergie"). Standard qui règle la consommation ou l'économie d'énergie d'un PC ou d'un portable (voir. économiseur d'énergie). Si un PC est doté d'un BIOS et d'un système d'exploitation (par exemple Windows 95) compatible APM, certains de ses composants (processeur, disque dur, écran) sont mis, après un laps de temps paramétrable, en mode économique avec une réduction de la puissance (en attente). Dans ce mode, l'activité des périphériques (souris, clavier) et des interfaces est surveillée ; le PC est automatiquement réactivé sur un signal correspondant. Un économiseur d'énergie sophistiqué s'avère particulièrement nécessaire dans le cas des agendas (voir agenda), en utilisation mobile, pour ménager la capacité limitée de la batterie.

Apogee Software

http:\\www.apogee1.com

éditeur américain de logiciels de jeux, leader depuis 1987 des jeux en shareware (voir logiciel partagé), cette société édite aussi bien des jeux développés en interne qu'en externe. 3D Realms Entertainment est un département d'Apogee, consacré au développement de jeux d'action en 3D temps réel.

Apogee Software a inventé une nouvelle stratégie marketing, qu'elle a employée pour la première fois en 1987 pour la sortie du jeu "Kingdom of Kroz", et qui consiste à distribuer gratuitement une version shareware (une partie du jeu) avant la sortie de la version complète, afin d'en faire la promotion. La version complète du jeu est ensuite disponible directement auprès de l'éditeur (un bon de commande étant inclus dans les versions shareware) ou dans les magasins.

Apogee a également popularisé le concept des modes Cheat (codes pour tricher, vies illimitées, invincibilité, etc. ; voir mode Cheat).

Ses jeux les plus célèbres sont : Kingdom of Kroz, Commander Keen, Duke Nukem, Wolfenstein 3D, Rise of the Triad, Terminal Velocity (premier jeu réalisé par 3D Realms), Duke Nukem 3D, etc.

Voir Apogee .

appareil photo numérique

Les appareils de photo numérique n'utilisent plus de pellicule. Il prennent des photographies haute définition que l'on peut ensuite regarder sur un téléviseur, un ordinateur, sur un lecteur CD photo ou, bien sûr, sur papier. Les appareils photo numériques comprennent un dispositif de numérisation de l'image (objectif et capteur numérique, ou CCD) et un procédé de stockage de l'image (une mémoire électronique alimentée par une source d'énergie électrique).

appel

(angl. "call") Dans un langage de haut niveau, le parcours linéaire des instructions peut être interrompu par l'appel d'une fonction ou d'une procédure (c'est un code qui peut être utilisé de la même façon à plusieurs endroits du programme). Au "retour" (fin de l'exécution du code appelé), le parcours linéaire est repris. Cette technique est préférable au saut (utilisé en assembleur), qui ne garantit pas le retour à l'endroit initial.

Le terme "appel" conserve son sens dans le cas de la communication entre deux tâches (appelante/appelée) du temps réel.

La programmation orientée objet généralise l'appel sous la forme du "message" : l'appel s'adresse à une famille de codes, apparentés mais distincts. Le bon code est choisi en fonction de la nature exacte du message.

Dans le cas où tout un ensemble de codes externes est nécessaire (chaque sous-ensemble pourra être appelé individuellement), la relation entre le code client et le code de service est désignée par le terme "utilisation".

Apple

Apple Performa

La compagnie américaine Apple fut l'une des pionnières dans l'histoire du micro-ordinateur.

En 1976, Steve Jobs et Steve Wozniak mettent au point l'Apple I, dans un garage de Californie, un an après la création de Microsoft. L'année suivante est fondée la société Apple Computer Inc. Apple II sort la même année. L'Apple III sort en 1980, l'Apple Lisa en 1983.

300 000 Apple II ont déjà été vendus lorsque IBM lance son premier PC, équipé du logiciel de Microsoft MS-DOS, en 1981. En 1983, John Sculley est nommé président d'Apple. C'est l'année où est présenté le Lisa, le premier PC doté d'une interface graphique utilisateur (voir GUI) et d'une souris : ce sera un échec. Le Macintosh est lancé en 1984. En 1986, Steve Jobs quitte la société qu'il avait co-fondée. En 1990, Michael Spindler est nommé président et la société connaît de retentissantes pertes en 1995.

En 1991, Apple lance le Système 7 , les Mac Centris et Quadra et les portables de la série PowerBook. L'année suivante, Apple devient numéro un des portables. Depuis 1994, Apple inclut dans ses Mac des processeurs de la série PowerPC (à l'origine, les Mac utilisaient des processeurs Motorola 68000). Voir aussi AppleTalk.

En 1996, Gilbert Amelio remplace Michael Spindler à la tête d'Apple. La plate-forme Pippin est présentée, une console multimédia reliée à la télévision et équipée d'un modem pour se connecter à l'Internet (voir Network Computer).

Gilbert Amelio remplace Michael Spindler en 1996 ; il acquiert NeXT (voir ordinateur NeXT) et fait revenir Steve Jobs au conseil d'administration. Une baisse du chiffre d'affaires de 10%, une réduction des effectifs et des pertes en millions de $ sont à craindre en 1997.

Pourtant Apple a dominé l'industrie des ordinateurs personnels de 1977 à 1983. Aux états-Unis, la part de marché d'Apple est presque de 40 % ; en France, elle ne représente que 15 % du marché des micro-ordinateurs et semble en régression.

Cette désaffection du grand public et des PME-PMI (non impliquées dans la production graphique) a diverses origines :

le prix du matériel et des logiciels,

le manque de politique d'ouverture d'Apple vers les développeurs de shareware,

la concurrence acharnée d'Intel face au PowerPC de Motorola.

Apple File Exchange

Utilitaire fourni avec le Macintosh permettant la compatibilité des disquettes PC sous MacOS.

Apple IIA

L'ordinateur Apple IIA

Ordinateur élaboré par Apple, commercialisé en 1980.

Ses caractéristiques techniques étaient les suivantes : un processeur MOS Tech 6502, 64 Ko de mémoire vive (RAM) extensible à 128, un connecteur d'extensions interne pour cartes additives (graphiques, disquettes...), et Microsoft Basic en mémoire morte.

Le successeur de l'Apple II, commercialisé en 1978, fut plus puissant et plus rapide : une carte d'extension signée Microsoft et bâtie autour d'un processeur Z80 lui permettait de fonctionner avec CP/M et d'exploiter ainsi des disquettes de 140 Ko.

Apple III

Un ordinateur de type Apple III

L'Apple III fut mis en vente par la société Apple en 1980. Il n'était pas destiné à concurrencer l'Apple IIA, mais visait plutôt un public professionnel (d'où son prix : 28 000 francs).

Ses caractéristiques techniques étaient les suivantes : un ordinateur monobloc avec écran, clavier et lecteur de disquettes intégrés, un processeur MOS Tech 6502, comprenant 128 KO de mémoire vive (RAM) et extensible à 256, enfin un lecteur de disquettes 140 Ko. Un disque dur de 5 Mo était proposé en option.

Destiné à couvrir des besoins plus professionnels que l'Apple II, l'Apple III fut un fiasco commercial pour deux raisons : la première série était défectueuse et le prix de vente n'était pas totalement justifié par rapport à l'Apple II, avec lequel il était compatible.

AppleScript

Langage d'automatisation intégré au MacOS. Il permet de programmer le Finder.

applet

Une applet est un petit programme Java, intégré tel quel dans une page HTML, et qui accomplit une fonction. Ce programme tourne quelle que soit la plate-forme qui le prend en charge.

AppleTalk

Protocole de communication développé à l'origine pour les ordinateurs Apple, mais utilisé actuellement par d'autres constructeurs pour la mise en réseau de systèmes (voir Ethernet.)

Dans l'univers Apple, il est possible depuis longtemps de connecter à un ordinateur isolé des périphériques, une imprimante laser par exemple, par l'intermédiaire d'une interface réseau. L'imprimante, en tant que noeud de réseau, peut imprimer des comptes rendus de défaillances que le système d'exploitation présente sous la forme de comptes rendus logiques.

Apple Talk est particulièrement utilisé dans le soho.

application

Le terme "application" est généralement employé pour désigner un logiciel d'application utilisé avec une interface graphique telle que Windows ou l'environnement de travail Shell de OS/2. On parle par exemple d'une "application Windows".

Voir par exemple applications de PAO.

applications de PAO

Outre les logiciels de PAO qui aident à produire des bulletins, des journaux ou des livres, il existe un vaste spectre d'applications de PAO, relatives à des domaines très spécifiques.

L'impression de cartes de visite en est un exemple typique : elle ne nécessite pratiquement pas que l'utilisateur en connaisse la structure, et propose en même temps une large gamme de modèles finis de cartes de visite attractives et individualisées.

De telles applications de PAO sont proposées dans les domaines les plus divers, bien que très peu d'utilisateurs diposent de la compétence nécessaire pour bien réaliser des produits typographiques (voir macrotypographie, microtypographie).

Approach

Logiciel de base de données relationnelle édité par Lotus. Il fait partie de la suite bureautique Smartsuite.

approximation

Renvoie aussi bien au procédé d'approximation qu'au résultat de ce procédé. On a recours à une approximation en informatique lorsqu'un algorithme utilisé pour un calcul offre une précision limitée, mais qui est compensée par une grande rapidité de traitement ou un autre avantage (par exemple, l'économie de mémoire).

arborescence

On appelle "arborescence", ou simplement "arbre", la structure logique d'une quantité d'informations organisées de manière hiérarchique et dont la représentation graphique ressemble à un arbre avec ses branches. L'élément le plus élevé dans la hiérarchie s'appelle la "racine" ("root"), les plus bas sont les "feuilles" (fichier), ceux qui sont situés entre les deux sont les "noeuds" (répertoire, noeud). On peut citer, à titre d'exemple, les répertoires dans un support de données : ils forment l'arbre des répertoires. Dans le cas particulier d'un arbre binaire, chaque élément est suivi par un maximum de deux autres.

arbre

arborescence

arbre de décision

arbre de répertoires

arbre de décision

Représentation d'un processus décisionnel complexe par une structure arborescente (voir arborescence).

arbre de répertoires

Les fichiers d'un support de données sont généralement classés dans le répertoire principal et dans des sous-répertoires. Ce classement forme une structure arborescente (voir arborescence) dans laquelle les fichiers (voir fichier) sont autant de feuilles de l'arbre. On parle alors d'arbre de répertoires.

ARC

ARC (matériel)

ARC (logiciel)

ARC (logiciel)

Logiciel de compression de données édité par System Enhancement Associations Inc.

ARC (matériel)

"ARC" est l'abréviation d'"advanced RISC Computing".

Archemedean dynasty

L'action de ce jeu se déroule sous l'eau, dans un futur éloigné où l'humanité s'est réfugiée au fond de la mer. Le héros est un mercenaire qui parcourt les villes aquatiques.

Le jeu possède un moteur graphique 3D en mode SVGA 65 000 couleurs qui offre une qualité d'image exceptionnelle et une simulation complète (allant même jusqu'à recréer les courants sous-marins).

Archie

C'est un service de recherche célèbre sur l'Internet. Il examine régulièrement un grand nombre de serveurs FTP (voir FTP) et stocke les informations qu'il y trouve dans une base de données. à l'aide d'un logiciel approprié, l'utilisateur peut consulter cette base de données chez lui : il va de mot-clé en mot-clé ou de thème en thème pour trouver, dans la vaste gamme d'informations disponibles au public, les données, programmes, etc. qui l'intéressent. L'Internet comprend plusieurs serveurs qui offrent les services d'Archie.

architecture

Pour le matériel informatique comme pour le logiciel, on appelle "architecture" la structure ou le concept fondamental. L'architecture caractéristique des ordinateurs AT est celle du bus d'extension ISA (abréviation de "Industry Standard Architecture").

Voir :

architecture d'UCT

architecture ouverte

architecture d'UCT

Processeur Pentium Pro

Concept de base de l'UCT. L'architecture définit ainsi les caractéristiques et les fonctions de l'UCT comme la longueur des mots, le nombre des registres internes (voir registre), le jeu d'instructions, le schéma d'adresse, etc. Elle détermine donc de manière essentielle la structure matérielle et logicielle du calculateur dans son ensemble.

architecture ouverte

On dit qu'un système informatique a une "architecture ouverte" si cette architecture permet d'ajouter facilement des composants supplémentaires que tous les fabricants peuvent réaliser. Le terme peut s'appliquer aussi bien au matériel informatique qu'au logiciel. Un des secrets de la réussite du PC est son architecture ouverte : tous les fabricants ont pu construire et distribuer des cartes d'extension et des logiciels d'application qui leur convenaient.

archive

Fichier contenant des données protégées et parfois compressées (voir compression de données).

ARCnet

("Attached Resource Computer Network") Réseau local (voir LAN) fonctionnant selon le même modèle que l'Internet ou Token Ring. Il a été développé en 1977 par Datapoint pour de nombreuses entreprises sous licence.

ARCnet se fonde sur une technologie réseau simple et bon marché et est destiné aux réseaux relativement peu étendus. Une commission internationale de constructeurs, l'"ATA" ("ARCnet Trade Association"), est chargée d'en définir les spécificités et d'assurer sa compatibilité avec différents produits.

Contrairement à Ethernet et à Token Ring, ARCnet n'a pas réussi à s'imposer comme norme internationale, mais il a obtenu en 1991 une certification auprès de l'ANSI, organisme de normalisation américain.

Les réseaux ARCnet sont généralement formés à partir d'un câble coaxial avec une architecture en étoile ou en anneau (voir réseau) et fonctionnent avec un jeton. Les architectures à jeton composent un anneau logique dans lequel un jeton est passé de noeud en noeud pour éviter les collisions.

ardoise électronique

Pour se servir d'un "ordinateur à crayon" (angl. "pen computer"), on n'utilise ni un clavier ni une souris, mais un "crayon" qui effleure un écran de format A4 servant en même temps d'écran de numérisation et d'affichage. On peut écrire de brèves informations ou inscrire ce que l'on appelle des "gestes" (angl. "gestures"). L'ordinateur Newton de Apple utilise le procédé de l'ardoise électronique.

area

Voir domaine (base de données).

Arena

Voir Daggerfall.

argent électronique

Tous les moyens de paiement électronique de biens et services sur l'Internet. On parle aussi de "monnaie électronique" ou d'"E-cash". La carte bancaire peut-être considérée comme un moyen de faire circuler cette monnaie électronique.

Sur l'Internet, le fournisseur d'accès peut ouvrir un compte en monnaie électronique qui permet à l'utilisateur de régler ses achats dans des boutiques virtuelles.

ARJ

Logiciel de compression de données développé par Robert Jung.

arobace

(ou "arobase") Correspond au signe @ dans une adresse e-mail.

ARPAnet

En 1968, le groupe de recherche ARPA ("Advanced Research Projects Agency"), qui faisait partie du ministère américain de la Défense, publia un appel d'offres : il s'agissait de relier des ordinateurs situés à quatre endroits différents, de telle manière que le réseau pût continuer à fonctionner même en cas d'attaque nucléaire.

Les modèles précédents, développés pour la connexion des ordinateurs, avaient toujours exigé que ceux-ci restent tous en liaison permanente.

Parmi les concepteurs du nouveau modèle, retenons Vinton G. Cerf, figure aujourd'hui illustre du cyberespace.

Le nouveau système de transmission par paquet, mis au point pour le réseau "ARPAnet", présentait un grand avantage : les différents paquets de données du message pouvaient être expédiés séparément, emprunter des chemins différents, et être réassemblés ensuite.

Dans les années 70, l'ARPA a accordé son soutien au développement de protocoles de transmission destinés à relier différents réseaux. C'est ainsi que sont nés les protocoles de la famille TCP/IP. En ce sens, l'ARPAnet a été le point de départ du réseau Internet, qui englobe le monde entier, et la base de la technologie actuelle des réseaux.

ARQ

(Automatic Repeat of Request, "demande de répétition automatique"). Désigne une sorte de contrôle d'erreurs lors de la transmission de données : si une erreur survient pendant le transfert, le programme du poste destinataire demande une nouvelle fois les données endommagées au programme de la source de données ; celles-ci sont ensuite réexpédiées automatiquement.

arrêt fatal

Effondrement total du système informatique. S'il y a "arrêt fatal" ou blocage du système, l'ensemble des données contenues en mémoire vive et n'ayant pas été enregistrées sur un support de mémoire morte sont irrémédiablement perdues.

arrière-plan

1. Désigne les couleurs du fond de l'écran (angl. "background").

2. Exécution d'un programme en mode multitâche.

art (ordinateur)

Le terme "art et ordinateur" est devenu générique après été employé pour la première fois par le français Abraham Moles dans son ouvrage Art et ordinateur (1971). Il recouvre toutes les formes créatives et artistiques faisant appel à l'ordinateur. Une connotation péjorative est, semble-t-il, attachée à l'expression américaine "Computer Art", pour la simple raison que le contenu bouscule le conformisme et l'establishment artistique du XXe siècle. On parle aujourd'hui plus volontiers d'infographie. La découverte de la fractale par Mandelbrot a contribué à l'enrichissement de l'art infographique. Aujourd'hui on parle même d'"art multimédia".

Parmi les grands artistes d'aujourd'hui, notons :

Aux états-Unis : April Greiman, John Landsdown, Georges Mallen, Alan Sutcliffe, Edward Ihnatowiicz, John Lifton, le MIT (MediaLab), Dan Foresta, etc.

En France et en Europe : René Berger , Edmond Couchot, Michel Bouvet, Michel Quarez, Alain Le Quernec, Philippe Apeloig, Maurice Benayoun, etc.

Et aussi Giorgo Moscati, Harold Cohen, Mario Borillo, W. Cordeiro, etc.

artificial intelligence

Voir intelligence artificielle.

Asap WebShow

Asap WebShow se présente sous la forme d'un CD-ROM et est destiné à illustrer et organiser des pages sur l'Internet. On peut insérer les créations dans une page HTML.

ascenseur

L'ascenseur est un élément de la fenêtre (espace de travail) qui permet de faire défiler horizontalement ou verticalement son contenu. Dans un traitement de texte par exemple, l'ascenseur, qui se manipule à l'aide de la souris, permet de descendre ou de monter dans le texte.

ASCII

(angl. "American Standard Code for Information Interchange" : "code standard américain d'échange d'informations") Code à 7 bits qui attribue un chiffre représenté par 7 bits (de 0 à 127, soit 128 possibilités) aux majuscules et aux minuscules, ainsi qu'aux chiffres et à quelques caractères spéciaux. Les 32 premiers codes sont réservés aux caractères de commande de saut de lignes, etc. Le code ASCII était initialement utilisé surtout par les micro-ordinateurs, mais est maintenant universellement pris en charge, même sur les grosses machines.

IBM a étendu le code ASCII pour l'utiliser sur PC avec un codage sur 8 bits (de 0 à 255, soit 256 possibilités) permettant de représenter davantage de caractères spéciaux ainsi que des caractères semi-graphiques. Il existe d'autres extensions (toujours sur 8 bits). Un problème important, qui reste à résoudre, est l'existence d'alphabets nationaux comprenant des caractères tout à fait spécifiques (comme "i" sans point en turc), caractérisés notamment par des signes diacritiques (multiples en vietnamien). Plus ardu encore est le cas des écritures nationales qui n'utilisent pas un alphabet d'inspiration latine, voire n'utilisent pas d'alphabet du tout (chinois), sans parler des normes orthographiques qui varient sensiblement, même entre langues proches. Il est curieux de constater que le traitement informatique, après avoir fait barrière aux variations nationales (les accents étaient ignorés en français !), s'ouvre maintenant, grâce à l'explosion de la micro-informatique, à pratiquement toutes les possibilités. Néanmoins, l'inertie due à la difficulté de la maintenance logicielle des produits courants fait que les majuscules accentuées du français ne sont toujours pas traitées de la même façon dans le monde "PC" et le monde "Macintosh", etc.

Ashton-Tate

Société qui a conçu et commercialisé le produit dBase auquel son histoire est étroitement liée, avant d'être rachetée par Borland en 1993.

ASIC

Abréviation de Application Specific Integrated Circuit. Terme générique désignant une puce spécialement développée pour répondre à des fonctions logiques spécifiques.

Asimov, Isaac

Voir Asimov's Ultimate Robot.

Asimov's Ultimate Robot

CD-ROM qui a pour thème principal la robotique. Centré autour de l'écrivain et scientifique Isaac Asimov, il comprend au total 35 nouvelles et 16 essais sur la robotique. Il présente les fonctionnalités des robots et comprend des extraits de films mettant en scène des robots (par exemple, la "Guerre des étoiles" et "MondWest"). Voir science-fiction.

Asimov's Ultimate Robot est complété par une multitude d'images, de vidéos, de sons et d'entretiens télévisés avec l'auteur.

ASP

(abréviation de "Association of Shareware Professionals" : "Association des professionels du shareware").

Créée en Avril 1987, cette association internationnale regroupe les auteurs et distributeurs du monde shareware. Elle promulgue également une charte du logiciel partagé et procure à ses membres une aide logistique et juridique pour la distribution et la promotions des logiciels.

ASR

Abréviation de Automatic Send/Receive, "émission/réception automatique". Désigne un mode de fonctionnement de modem qui permet d'envoyer et de recevoir automatiquement des données lors d'un échange avec un poste correspondant.

assembler

Consiste à traduire des routines et programmes, écrits en code assembleur mnémonique, en langage machine exécutable (voir assembleur).

assembleur

Programme qui permet de transcrire les programmes d'application (voir code assembleur) en langage machine. Cependant les assembleurs apportent quelque aide à la programmation et permettent par exemple les commentaires. Au lieu des suites de 0 et de 1 du langage machine, les instructions peuvent être entrées par des suites de caractères, faciles à comprendre et à mémoriser.

Voir assembleur croisé.

assembleur croisé

Environnement de développement qui peut traiter des programmes en assembleur et des programmes en language machine d'un ordinateur non compatible.

Un assembleur croisé est utilisé, par exemple, pour développer sur un PC des programmes destinés à un autre type d'ordinateur (voir assembleur).

assertion

Terme logique qui désigne le fait qu'une proposition est présentée comme vraie. Les assertions jouent un rôle important dans la vérification de programme. Certains langages ou méthodes de programmation utilisent des "pré-assertions" et des "post-assertions" : ce sont des ensembles de conditions qui doivent être vraies avant/après l'appel du code d'une procédure ou d'une fonction.

assistance à la conduite

La miniaturisation en électronique et le développement des réseaux d'informations (voir réseau informatique) rendent possibles des solutions très efficaces pour aider le conducteur :

niveau "statique" comprenant des plans à un degré de détail variable ;

niveau "dynamique" représentant en temps réel les encombrements, les solutions de remplacement, etc.

L'assistance à la conduite automobile connaît un développement rapide au Japon. C'est en partie dû au fait curieux que les rues japonaises n'ont en général pas de nom : la désignation des adresses n'est pas linéaire mais concentrique.

assistants Internet

Ensemble de programmes développés par Microsoft et qui pemettent de transformer les documents créés à partir d'un des logiciels de la gamme Microsoft Office 95 en fichiers HTML, utilisables sur l'Internet.

association

Voir OLE.

AST

Constructeur informatique, filiale du coréen Samsung, dont la stratégie commerciale pour les micro-ordinateurs (voir micro-ordinateur) grand public repose sur un rapport qualité/prix compétitif : le prix de vente moyen des machines est inférieur à celui des grandes marques. Cette société a été fondée en 1980 par Albert Wong, Safi Qureshey et Tom Yuen. Ellle fabriqua d'abord des cartes améliorant les capacités des PC d'IBM, avant de se mettre à construire, à partir de 1986, des ordinateurs personnels. Son P.-D.G. est Young-Soo Kim. Le siège de cette société est situé en Californie, à Irvine.

astérisque

Caractère spécial (*) utilisé en programmation comme opérateur de multiplication ou comme caractère générique dans les lignes de commande d'un système d'exploitation tel que DOS.

Asymetrix

Société fondée et dirigée depuis 1985 par Paul Allen.

AT

Voir :

AT (ordinateur)

AT (modem)

AT and T

AT (modem)

Initialement, les modems (voir modem) de la compagnie Hayes étaient contrôlés au moyen de commandes commençant par "AT" (abréviation d'"Attention !"). Appelées dès lors les "commandes AT", elles furent reprises par presque toutes les sociétés et devinrent la norme de cette industrie.

AT (ordinateur)

Toute une génération d'ordinateurs personnels utilise le sigle AT (pour "Advanced Technology" ou "technologie de pointe"), depuis qu'IBM a lancé les IBM-PC/AT. La génération précédente était désignée par le sigle XT (pour "Extended Technology" ou "technologie améliorée") qu'elle devait aux IBM-PC/XT. Les ordinateurs de la gamme AT sont construits autour d'un processeur Intel 80286 ou suivant (80386, 80486, Pentium...) et d'un bus d'extension ISA de 16 bits (voir ISA). C'est pourquoi ce bus s'appelle aussi Bus AT.

AT and T

Le groupe AT and T (abréviation de "American Telephone and Telegraph Company") est une grande compagnie américaine de télécommunication, née d'ITT et qui s'est lancée dans la production de PC. Ses PC sont des systèmes complets, comprenant matériels et logiciels.

Les célèbres Bell Laboratories, qui sont à l'origine d'un grand nombre d'inventions informatiques, sont une filiale d'AT and T.

Atanasoff, John Vincent

(né en 1903) Ingénieur américain qui, entre 1937 et 1942, conçut avec l'étudiant Clifford Berry un ordinateur : le Atanasoff-Berry Computer (ABC). Il comprenait plusieurs centaines de tubes à vide (voir tube à vide).

Ce proto-ordinateur qui, semble-t-il, inspira fortement John Mauchly, ne fut jamais terminé. Destiné à la résolution des équations linéaires, il fait écho aux travaux de Charles Babbage qui, en leur temps, cherchaient à résoudre des équations différentielles et le calcul analytique.

ATAPI

ATAPI (sigle d'"ATtAchment Packet Interface") est le nom courant du principe de base d'un disque dur à bus AT. La notion d'ATAPI est pourtant utilisée le plus souvent pour désigner la connexion des lecteurs CD-ROM à un contrôleur IDE (voir lecteur CD-ROM).

Atari

Le 520STF d'Atari

Le constructeur américain Atari n'a pas eu beaucoup de succès en Europe dans le domaine des ordinateurs. Il voulait faire concurrence au Commodore C64 avec son Atari 800 XL. Le succès d'Atari sur le marché américain est principalement dû à ses jeux.

Pourtant, son histoire commence bien : créée en 1972 par le génial mais controversé Nolan Bushnell, la société domine l'industrie du jeu d'arcade pendant près de dix ans. Son rachat par la Warner puis par Jack Tramiel freinèrent considérablement son expansion promise pourtant à un brillant avenir.

En France, la série des PC "ST" connaît un certain succès auprès des jeunes grâce à sa facilité d'utilisation et à ses nombreux jeux, ainsi qu'à la possibilité de la raccorder directement à un téléviseur (voir Atari ST/TT).

Aux états-Unis, la plupart des pionniers de l'industrie informatique sont passés par ce vivier : Steve Jobs , Alan Kay, WarrenRobinett, ou Skip Paul aujourd'hui P.-D.G. de Sega et bien d'autres !

Voir aussi :

Atari ST/TT

Atari 520STF

Atari 520STF

Le modèle 520STF d'Atari

Le modèle 520STF d'Atari fut commercialisé en 1985 au prix de 10 000 francs.

Les caractéristiques techniques de l'ordinateur étaient les suivantes : un processeur 68000, une mémoire de 512Ko, un lecteur de disquettes, et un affichage graphique sur moniteur (couleur en option).

Le 520STF était un ordinateur très complet, qui disposait d'un système d'exploitation propriétaire et d'une des premières interfaces graphiques GEM, précurseur de Windows.

Atari ST/TT

Le 520 STF d'Atari

La ligne "Atari ST" a été présentée en 1985 par Atari et les "Atari TT" sont arrivés sur le marché en 1990. Ces deux types d'ordinateurs utilisaient un processeur Motorola 68000. Leur système d'exploitation s'appelait TOS. Comme ils étaient équipés d'une interface MIDI, ils étaient particulièrement recherchés par les musiciens professionnels.

Atelier de Jeux Disney

Ce CD-ROM édité par Disney Interactive vous permet de vous replonger dans l'univers du dessin animé Aladin. Ce jeu éducatif (voir logiciel éducatif) fait uniquement appel à vos bons sentiments. Les décors ont été particulièrement soignés et sont à l'image du film de Walt Disney dont ils s'inspirent.

Atlas Hachette Multimédia

Ce CD-ROM contient 340 cartes géopolitiques, 48 cartes en relief, 35 cartes thématiques, plus de 1500 photos et plus de 16 000 articles. Les cartes peuvent être consultées à l'aide d'un zoom. Un index thématique et une liste alphabétique permettent à l'utilisateur de trouver rapidement la carte qu'il cherche. Des articles le renseignent sur l'histoire et la population d'un pays, la faune et la flore d'une région du monde, etc. On peut enregistrer ses découvertes dans un carnet de route et les imprimer. Enfin, un jeu permet de tester ses connaissances sur les capitales, les drapeaux, la superficie ou la population des pays.

ATM

1. Technique de transmission ("Asynchronous Transfer Mode", "Technique Temporelle Asynchrone" ou "TTA") encore au stade du développement mais qui constituera la base du futur RNIS large bande et des autoroutes de l'information.

2. Abréviation de Adobe Type Manager.

ATRAC

(Adaptive Transforming Acoustic Coding). Désigne le procédé de compression audio-numérique développé par Sony au début des années 90, et utilisé pour réduire la quantité de données, c'est-à-dire augmenter la capacité de stockage des Mini-Discs (MD). ATRAC est en concurrence avec MPEG Audio, utilisé notamment par Philips pour la DCC (Digital Compact Cassette, "cassette compacte numérique") ou la radio à péage DMX. Sa qualité est toutefois supérieure grâce à des améliorations permanentes. Il atteint une compression des données par cinq. Ce procédé utilise une technique consistant à éliminer certaines données lors de l'enregistrement, par exemple des sons très faibles voisinant avec d'autres très forts ou des bruits se situant en dessous du seuil d'audibilité, (on parle ici d'effets psycho-acoustiques). ATRAC utilise une fréquence d'échantillonnage de 44,1 kHz ; la largeur des données utilisées pour la numérisation a été augmentée, passant des 18 bits initiaux à 20, puis à 24 bits.

La version ATRAC 1.0 introduite en 1992 (dont la qualité était encore très médiocre) fut rapidement de ATRAC 2.0, 3.0, 3.5 et 4.0. La version 3.0 fut la première à atteindre un véritable niveau Hi-Fi. En 1996, les premiers appareils MD d'autres fabricants (Kenwood par exemple) ayant acquis la licence de Sony sont apparus.

ATtAchment Packet Interface

Voir ATAPI.

attaque logique

Action de lancer un virus contre un matériel informatique. Elles touchent de plus en plus de personnes en France (voir SEFTI).

atterrissage

Unité de disque dur intérieur.

On appelle "atterrissage" le passage de la tête de lecture/écriture d'un disque dur en position de repos, une fois l'alimentation électrique coupée (voir aussi zone d'atterrissage, effondrement de tête, parcage, autoparcage).

attribut de fichier

Les "attributs de fichiers" peuvent désigner un grand nombre de caractéristiques des fichiers, par exemple sous MS-DOS : attributs fichier-archive (extension .bak), fichier-système (extension .sys), protégé en écriture, caché, heure, dernier accès. D'autres systèmes d'exploitation utilisent davantage d'attributs encore: types de fichiers, procédures d'accès, utilisateurs ayant créé ou ouvert des fichiers, mot de passe, date heure du dernier accès, etc.

ATX

Nouvelle norme de fabrication des cartes mères. (voir carte mère)

ATX propose un standard de positionnement des principaux composants de la carte. Tous les emplacements d'extensions (slot) accueillent des cartes d'extension (carte enfichable) au format long. Les ports clavier, souris, parallèles et série, sonores ou USB sont intégrés directement sur le circuit imprimé. Afin de réduire la longueur des nappes, les connecteurs IDE et floppy sont logés le plus près possible des logements de lecteurs.

Au cirque avec Georges Seurat

Logiciel éducatif et culturel. à partir d'une toile de Seurat, on découvre le monde artistique du cirque et l'univers de la peinture. Une grande originalité, un graphisme élégant et un commentaire intelligent pour ce CD-ROM qui propose une balade dans l'histoire du cirque.

audiovision

L'audiovision désigne la combinaison de sons et d'images. Dans un ordinateur, cette combinaison est assurée par l'utilisation d'une carte son et d'un moniteur

AUFO

Association des Utilisateurs d'Oracle.

auto answer

Voir mode réponse.

auto dial

Cette expression signifie que l'utilisateur peut sélectionner un numéro de téléphone qu'un programme d'application appellera automatiquement chaque fois que le programme est lancé ou que l'utilisateur le désire. Voir modem.

AutoCAD

Logiciel de CAO conçu par Autodesk pour la conception de dessins techniques dans de nombreux domaines d'application.

Voir aussi AutoCAD LT pour Windows 95.

AutoCAD LT pour Windows 95

Logiciel de CAO développé par Autodesk pour Windows 95. Cette version fonctionne toutefois aussi sous Windows NT. Le logiciel peut envoyer et recevoir des dessins par e-mail.

Voir AutoCAD.

Autodesk

Cette société, créée en 1982 et spécialisée dans le design assisté par ordinateur et le traitement d'images, est particulièrement dynamique, son chiffre d'affaires s'élevant en 1995 à près de 460 millions de dollars. Autodesk est la quatrième entreprise mondiale de logiciels (voir logiciel).

Le logiciel 3D Studio Max 1.1 est l'une de ses réalisations.

AUTOEXEC.BAT

Fichier batch que le système d'exploitation MS-DOS exécute lors du démarrage d'un PC. Entre autres tâches, il définit les variables d'environnement et lance les programmes TSR (voir programme TSR, virus).

Il contient, de même que le Config.Sys, des informations sur l'installation du matériel et du système de l'ordinateur. En outre, on y définit des informations spécifiques à l'utilisateur, telles que la couleur de l'écran, l'aspect de l'invite et l'adaptation d'un clavier spécifique au pays d'utilisation.

autoformation

De nombreux logiciels de traitement de texte proposent des aides à la formation. La formation peut être automatique (sans intervention de l'utilisateur) ou semi-automatique (l'utilisateur choisit les domaines qu'il souhaite aborder).

automap

Voir automapping.

automapping

La fonction automapping ou automap (mappage automatique) permet de représenter sur une carte l'environnement du jeu afin de faciliter l'orientation du joueur.

Pour manipuler plus facilement un automap, il est généralement possible d'agrandir ou de retourner la carte et d'y porter des inscriptions.

La fonction automapping est disponible dans de nombreux jeux d'action (voir jeu d'action), tels que Descent, Doom, System Shock et Magic Carpet, ainsi que dans des jeux de rôles (voir jeu de rôles), tels qu'Ultima et Ultima Underworld.

automate

Automate (1560)

Mécanisme d'apparence humaine ou non, animé par des rouages entraînés par un système de ressorts ou de roulements.

Les premiers automates datent de la plus haute Antiquité. Apollonios de Rhodes décrit, au IIIe siècle avant notre ère, une création du sculpteur Dédale : Talôs, "robot" d'airain, gardien du palais du roi Minos et doué de vie. En égypte, certaines statues étaient animées pour impressionner les fidèles.

Au XVe siècle, le développement des techniques permet de créer des objets animés par des engrenages et des liquides.

Le chirurgien Ampère élabore dès le XVIe siècle une main articulée pour servir de prothèse aux mutilés. Augustin Ramelli utilisa la force de l'eau des fontaines pour activer ses automates.

Les XVIIe et le XVIIIe siècles seront l'âge d'or des automates et de l'horlogerie (franc-comtoise et neuchâteloise) avec le canard de Vaucanson et les merveilles de la famille Jacquet-Droz. Leurs découvertes conduisent, avec l'invention des machines à vapeur et la découverte de l'électricité au XIXe, à la robotique et à l'ordinateur.

automate cellulaire

L'automate cellulaire est une figure géométrique à développement variable. Les règles sont basées sur les principes de Von Neumann en matière d'algorithme.

C'est le mathématicien Stanislas Ulam qui, dans les années 40, conçoit les premiers univers stylistiques gouvernés par des règles simples (avancer, reculer, tourner...), un peu comme un jeu de société. Les travaux d'Ulam ont fortement inspiré ceux de Stephen Wolfram.

autonome

Des appareils sont dits "autonomes" ("stand alone") s'ils peuvent fonctionner indépendamment d'une connexion à un réseau. C'est le cas de l'ensemble des micro-ordinateurs. Le terme semblait dépassé avec l'avènement des PC ; mais il reprend toute sa signification en opposition aux NC (voir Network Computer), qui ne peuvent fonctionner sans être connectés au réseau Internet ou .à un intranet, car ils n'ont pas de système d'exploitation propre.

autoparcage

Une unité de disque dur

Sur un lecteur de disque dur, la fonction, aujourd'hui courante, d'"autoparcage" place automatiquement les têtes de lecture et d'écriture (voir tête de lecture/écriture) en position de parcage, sur le bord des disques de mémoire, lorsqu'on éteint l'ordinateur. Aucune donnée n'étant stockée à cet endroit, un éventuel contact des têtes avec la surface (l'effondrement de tête) n'aurait pas de conséquences pour les données stockées.

Autoroute Express Europe 5.0

Logiciel développé par Microsoft pour Windows 95. C'est la nouvelle version de son atlas routier interactif. Il contient environ 2,4 millions de kilomètres de routes et 800 illustrations.

autoroutes de l'information

Terme imagé, utilisé pour décrire la future interconnexion assistée par ordinateur des informations à travers le monde.

Voir information highways, WWW, village global, ATM.

autotest

Le système informatique et ses différents composants procèdent à un autotest lors du démarrage, pour vérifier qu'ils sont bien fonctionnels. On peut citer, à titre d'exemple, le "Power-On Self Test" (voir POST) que le BIOS d'un PC effectue sur tous les composants essentiels de l'ordinateur avant de faire démarrer le système d'exploitation.

AUX

Abréviation de "auxiliary" ("auxiliaire"). Terme générique désignant des fonctions ou des éléments d'aide. Il est par exemple utilisé dans le domaine de l'informatique et de la Hi-Fi pour désigner des connecteurs supplémentaires sur des amplificateurs ou des cartes d'extension. La prise AUX d'un ampli peut par exemple servir à brancher un magnétoscope.

Aux sources de l'égypte ancienne

Ecran thématique

Aux sources de l'égypte ancienne est une encyclopédie multimédia de la civilisation égyptienne. Ce CD-ROM, très riche et très complet, couvre sept domaines, comme la religion ou la vie intellectuelle. Les articles comportent des liens hypertextes et des illustrations. Un dictionnaire est consacré aux hiéroglyphes.

avant/arrière

(angl. "backward"/"forward") On qualifie de la sorte le sens d'une opération ou d'une stratégie. En intelligence artificielle, le chaînage arrière désigne le calcul d'un but à partir d'un ensemble de résultats.

avatar

Désigne un être virtuel représentant le joueur d'un jeu d'aventures ou d'un jeu de rôles. Le joueur se crée une identité virtuelle (voir réalité virtuelle) ayant un nom, un âge et une fiche de caractéristiques.

AVI

(angl. "Audio Video Interleaved" : "audio vidéo entrelacés") Extension des fichiers associant des données vidéo et audio qui peuvent être lues avec MediaPlayer sous Windows (généralités) ou Video pour Windows. Voir vidéo numérique.

AVM

Fabricant de cartes RNIS actives et passives. Leurs produits les plus connus sont probablement la carte RNIS passive Fritzcard et la carte RNIS active AVM B1. Voir aussi carte RNIS.

awk

Langage de programmation sous Unix qui tire son nom de ses trois inventeurs : Alfred Aho, Peter Weinberger et Brian Kernighan (1977). Il permet d'exécuter des tâches courantes de transformation de données à l'aide de courtes routines (32 caractères) ou de variables système (OFS, FNR, etc.). La nouvelle version nawk (1985) est ouverte sur d'autres langages et la commande oawk permet d'accéder à l'ancienne version.

axe de grandeur

Il correspond (sauf dans les histogrammes) à l'axe Y d'un graphique à courbes, par exemple.

Axime-Sligos

L'une des plus importantes SSII française. Ce nouveau groupe, formé en octobre 1996, pèse 6 milliards de FF et emploie 8 500 employés. Il décline son activité autour de l'infogérance et de l'intégration de système. Leader en France du service informatique et leader européen du service au secteur bancaire, le P.-D.G. en est Bernard Bourigeaud.

AZERTY (clavier)

Nom du clavier de langue française. Ce nom est formé des six premières lettres de la première rangée du clavier. Il s'oppose au QWERTY (clavier) qu'utilisent de nombreux autres pays dont les pays de langue anglaise.

Azrael's Tear

Jeu d'aventures et jeu d'action en 3D SVGA temps réel. Le scénario, très riche, vous emmène à la recherche du Saint-Graal. Les graphismes sont étonnants et les bruitages très réalistes, mais ce jeu nécessite un Pentium assez puissant (8 Mo de Ram) et le mode graphique SVGA.