I/O

Les expressions qui commencent par "I/O" (abréviation de "input/output", "entrée/sortie") désignent des processus ou des composants (voir composant) responsables de l'entrée et de la sortie des données. Voir E/S.


i80x86



Les processeurs (voir processeur) de la famille "i80x86" du fabricant américain Intel ont joué un rôle essentiel dans le succès des PC.

1. En 1978 apparaissait le premier processeur de cette famille, le i8086. Avec 29 000 fonctions de transistor, c'était l'un des premiers véritables processeurs, équipé de registres à 16 bits (voir registre), d'un bus de données à 16 bits ainsi que d'un bus d'adresse à 20 bits sur une seule puce. L'adressage de la zone d'adresse de 1 Mo se faisait au moyen d'une adresse segmentée de 16 bits et d'une adresse de déplacement de 4 bits (voir segmentation). La fréquence d'horloge, qui était au début de 4,77 MHZ, fut ensuite portée à 10 MHZ.

2. En 1979 apparaissait la variante "économique" du i8086, le i8088, doté d'un bus de données de 8 bits seulement. Le 8088 pouvait dès lors être combiné avec les éléments périphériques issus de la technique des 8 bits. Ce processeur à performances réduites fut mis en service dans le premier PC IBM, datant de 1981, et qui devait déclencher le boom des PC. La fréquence d'horloge, initialement de 4,77 MHZ, a été parfois portée à 8 MHZ.

3. Après le i80186, secondaire dans l'histoire des PC, le i80286 est sorti en 1982. Il est équipé lui aussi de registres de 16 bits, d'un bus de données de 16 bits, mais en revanche d'un bus d'adresses de 24 bits permettant d'adresser une mémoire de travail de 24 Mo maximum. Le 286 introduisait un nouveau mode de travail : le mode protégé. Grâce à une fréquence d'horloge de 6 à 12 MHZ, les 134 000 transistors du 286 ont pu atteindre des performances maximales encore supérieures. Le i80286 était le "cœur" du PC/AT d'IBM, présenté en 1984.

4. Le i80386, présenté en 1985, a marqué chez Intel le début de l'ère des 32 bits. Avec 275 000 fonctions de transistor, on réalisait sur une seule puce un processeur à registres de 32 bits, un bus de données de 32 bits et un bus d'adresses de 32 bits. L'adressage de la zone d'adresse de 4 Go pouvait s'effectuer avec ou sans segmentation, une MMU intégrée venant gérer la mémoire.

La fréquence d'horloge est passée de 16 MHZ à 40 MHZ.

5. En 1986, la société Compaq présenta le premier PC 386, le Deskpro 386/16. IBM suivit un an plus tard seulement, en tentant de se débarrasser des fabricants de clones (voir clone) avec le PC de la série IBM-PS/2 (voir système d'exploitation, OS/2).

6. En 1988 est apparu le i80386 SX, équipé d'un bus de données réduit à 16 bits, qui devait rééditer, en plus grand, le "coup" du i8088 dont il était une variante moins onéreuse. À la différence du processeur SX, le processeur originel reçut l'appellation "DX".

7. Le i80486 DX, à la fréquence d'horloge de33 MHZ, amorça une nouvelle étape avec sa sortie en 1989 : il possédait un coprocesseur intégré à la puce, qu'il fallait autrefois acquérir séparément (sous le nom de i80x87). À quelques détails près cependant, le 486 correspondait au 386.

Le i80486 SX à 25 MHZ, variante sans coprocesseur opérationnel, fut lancé sur le marché, occupant le bas de la gamme de prix des ordinateurs 486.

8. La lignée des 486 fut encore poursuivie, avec en 1992 la présentation du i80486 DX2 à doublage interne de la fréquence (portée à 66 MHZ) et en 1994 du i80486 DX4, avec une fréquence d'horloge portée de 75 à 100 MHZ, ce qui repoussa encore une fois les limites des performances de l'appareil.

9. En 1993, ce fut au tour du Pentium d'être présenté, avec ses fameux registres et bus d'adresses 32 bits, mais avec un bus de données de 64 bits. Les 3,2 millions de transistors du Pentium étaient activés à une fréquence d'horloge de 60 MHZ (166 MHZ actuellement).

10. Pentium Pro, le successeur du Pentium, est apparu à l'automne 95. La caractéristique la plus marquante de ce processeur entièrement orienté vers l'exécution de programmes 32 bits est l'intégration d'une antémémoire de second niveau de 256 ou de 512 Ko dans le boîtier du circuit. Les fréquences d'horloge des ordinateurs Pentium Pro actuellement disponibles se situent entre 150 et 200 MHZ.


IA

Voir intelligence artificielle.


IAB

("Internet Architecture Board") Fondé en 1983, il regroupe les fondateurs de l'architecture WWW et de l'Internet dont Cerf Vinton et Huitéma Christian.


IBM

Le groupe IBM (abréviation de "International Business Machines"), dont le siège social est à Armonk, dans l'État de New York, et qui compte de nombreuses filiales à l'étranger, est le plus grand producteur mondial de machines de bureau, d'installations informatiques (voir informatique), de périphériques (voir périphérique) et de logiciels (voir logiciel). IBM innove sans cesse et commercialise de nombreux produits. L'entreprise a été fondée aux États-Unis en 1911 et porte son nom actuel depuis 1924. Elle a été précédée par la Tabulating Machine Corporation, créée en 1896 à New York par Hollerith, Hermann. S'appuyant sur le travail d'Hollerith, IBM a d'abord construit de simples machines à calculer et à trier. Elle a ensuite soutenu les recherches d'Aiken Howard, pionnier du calcul électronique.

Dans les années 30, Thomas Watson son président, décida de faire construire le Mark I de Aiken.

En 1952, IBM a donc mis son premier ordinateur sur le marché. Son IBM/360, qui utilisait le système d'exploitation OS/360, et son IBM/370 sous OS/370 furent célèbres durant les années 70 et 80. Pendant très longtemps, IBM a conservé un monopole incontesté dans le domaine de la production, de la vente d'ordinateurs centraux (voir ordinateur central), de leurs périphériques et de leurs logiciels.

Grâce au développement de l'IBM-PC, puis de l'IBM-PC/AT, du PS/1, du PS/2 et de l'Aptiva, ainsi que du système d'exploitation DOS, créé en étroite collaboration avec la société Microsoft et d'OS/2, IBM s'est également fait une place sur le marché des PC. Mais la société n'a pas pu conserver cette hégémonie. Elle est restée trop longtemps exclusivement attachée aux gros ordinateurs et n'a pas su profiter de la vague de miniaturisation (voir décentralisation), ni du développement des micro-ordinateurs. Elle a perdu sa position dominante sur le marché des ordinateurs personnels.


IBM 5110



Commercialisé en 1976 par IBM, le modèle 5110 est un micro-ordinateur avant la lettre. Il disposait d'un processeur propriétaire en plusieurs composants, d'une mémoire (RAM) de 16 Ko et d'un dérouleur de bande intégré lui permettant de fonctionner sous plusieurs langages. Le clavier était d'ailleurs en marquage standard et PL1.

Cette machine ne pouvait recevoir l'appellation de micro-ordinateur car elle n'était pas bâtie autour d'un microprocesseur. Son prix était très variable mais toujours supérieur à 30 000 F (surtout en ajoutant la double unité de disquettes 5 pouces).


IBM-PC



IBM-PC

C'est le premier ordinateur personnel mis sur le marché par IBM en 1981 et livré avec le système d'exploitation MS-DOS de Microsoft. Il eut tant de succès qu'il fut rapidement copié, et ces copies étaient souvent moins chères que l'original (voir clone). En effet, il fut commercialisé au prix de 20 000 francs à sa sortie.

Les caractéristiques de l'IBM-PC étaient à l'origine le processeur 8 088 de la société Intel, une mémoire de travail allant de 64 Ko pour le PC junior à 256 Ko pour les XT ; un bus 8 bits ; un lecteur de disquette de 360 Ko et un BIOS spécialement conçu pour ce PC.

Voir aussi :

compatible IBM

IBM-PC portatif


IBM-PC portatif

Le PC portatif d'IBM (voir aussi IBM-PC) fut commercialisé en 1983 au prix de 22 000 francs. Il fut élaboré suite à l'immense succès du premier portable de Compaq. Il se situait toutefois dans un créneau de prix plus élevé, et eut de ce fait un bien moindre succès.

Ses caractéristiques techniques comprenaient un processeur 8 088, une mémoire de 64 Ko extensible à 640, 1 ou 2 lecteurs de disquettes de 360 Ko (voir lecteur de disquettes), un système d'exploitation PC/DOS de Microsoft et un écran monochrome intégré.


IBM-PC/AT

Les caractéristiques principales de l'IBM-PC/AT (AT = "advanced technology", "technologie de pointe"), présenté en 1984 par IBM, étaient : un processeur 80286 de la firme Intel, une mémoire de travail de 640 Ko et qui pouvait atteindre théoriquement 16 Mo, un disque dur de 10 ou 20 Mo, un lecteur de disquettes 5,25 pouces de 1,2 Mo (voir disquette) et un bus d'une largeur de données de 16 bits (voir ISA), donc supérieur à l'IBM-PC. Cet appareil a donné à toute une génération d'ordinateurs personnels le nom d'"ordinateur-AT" (voir clone).

Voir aussi : compatible IBM.


IBM-PS/2



IBM PS/2

Les caractéristiques principales de l'IBM-PS/2 (PS/2 = "Personal System/2") sont l'utilisation d'un processeur étendu, travaillant sur 16 bits (voir microchannel), et l'affichage à la norme graphique VGA.


Icecap

Élément spécialisé de refroidissement pour microprocesseurs (voir microprocesseur), en particulier pour les UCT (voir UCT) à haute fréquence d'horloge des 486 ou de la série des Pentium (voir i80x86).

L'Icecap des débuts se composait d'un "élément Peltier", élément électrique de refroidissement appliqué directement sur le boîtier du microprocesseur, ainsi que d'un petit ventilateur. Assez souvent, les modèles ultérieurs, plus simples et moins coûteux, se composent uniquement d'un ventilateur.


icône

On appelle "icône" une image-symbole (pictogramme) qui se comprend intuitivement. On trouve les icônes entre autres dans les barres de menus, où elles représentent un programme ou une fonction sous forme d'image : il suffit de cliquer dessus pour exécuter le programme ou la fonction. Les icônes sont caractéristiques des interfaces utilisateur graphiques (GUI) telles que Windows (généralités) ou OS/2.

La plupart du temps, le dessin de l'icône évoque le programme ou la commande auxquels elle donne accès : par exemple un crayon pour le traitement de texte, un point d'exclamation pour l'exécution d'une requête sous Access, une palette pour lancer un programme de dessin.


ID



Adaptateur SCSI-1

On appelle le plus souvent "ID" (pour "identification") un numéro ou un nom qui permet d'identifier un ordinateur, un appareil, une personne ou un procédé.

On utilise par exemple des ID caractéristiques pour le raccordement d'appareils SCSI. Un contrôleur SCSI pouvant gérer jusqu'à sept appareils SCSI, il est essentiel que tous soient identifiés par un numéro (l'ID SCSI).


IDE

("Integrated Device Equipment", ou bus AT) Norme de contrôleur respectée par la plupart des disques durs utilisés actuellement.

La norme IDE, également appelée contrôleur de bus AT, est très bon marché. Elle commande des lecteurs ayant une capacité mémoire de 528 Mo maximum. Le débit maximal de transmission de données atteint environ 3,3 Mo/s. Le contrôleur IDE se trouve sur la carte de commande du disque dur, dans le connecteur, ou bien sur la carte mère, où ne se trouve qu'un adaptateur hôte. Dans le cadre de la norme IDE, on peut connecter au contrôleur deux lecteurs de disque dur, dont l'un est le lecteur dit maître, tandis que l'autre fonctionne comme esclave.


IDE amélioré



(ou "EIDE", "Enhanced Integrated Device Equipment") Évolution de la norme IDE.

EIDE va au-delà des limitations de la norme IDE en ce qui concerne la taille des disques durs (max. 8,4 Go), le nombre de disques durs connectables (jusqu'à 4) et le débit de transmission de données (max. 13,3 Mo/s). EIDE commande donc jusqu'à 4 lecteurs, travaille avec des lecteurs de CD-ROM (voir lecteur de CD-ROM) et permet des débits de transmission de données très élevés. La vitesse globale est définie par le mode PIO (dans le cas des disques durs, il s'agit actuellement de PIO 3). Le système global peut cependant dépendre de composants plus lents.


identification de l'appelant

Affichage du numéro de téléphone de l'appelant sur l'écran d'un téléphone Numéris. Pour plus d'informations, voir caractéristiques d'exploitation RNIS.


identification d'utilisateur

Mot ou numéro identifiant un utilisateur dans un système de traitement des données (un ordinateur ou un réseau).

L'identification de l'utilisateur est attribuée par l'administrateur système ou un autre utilisateur (par exemple l'animateur d'un groupe de travail). En plus de son identification, l'utilisateur peut également recevoir un mot de passe (généralités) confidentiel qu'il doit fournir lorsqu'il souhaite ouvrir une session.


IEEE

("Institute of Electrical and Electronic Engineers") Institut qui encourage la recherche, le développement et la définition des normes informatiques (voir informatique). Fondé en 1884, il joue un rôle majeur ; ses membres, venus de tous les pays, lui confèrent une renommée internationale. Plus de 320 000 personnes participent à ses actions.


IETF

("Internet Engeneering Task Force") Dans le cadre de l'Internet Society, bureau regroupant des ingénieurs et des chercheurs du monde entier. Leurs but est de faire évoluer les réseaux internationaux et de comprendre les besoins futurs de l'utilisateur.


IHM

(Interface Homme Machine) Terme de jargon informatique désignant la partie visible par l'utilisateur d'une application (ex. : écrans de saisie). Ce terme s'est surtout développé avec l'avènement des interfaces graphiques et l'émergence des programmes générateurs d'IHM (ex. : HIGH SCREEN de PC SOFT), qui permettent de créer des interfaces au "look Windows" sous DOS.


Illustrator

Photoshop est un produit phare d'Adobe, consacré à l'illustration vectorielle et réputé pour la précision de ses tracés. En outre, ce logiciel permet la mise en page monopage, complétée par un traitement de texte avec correcteur orthographique et une fonction graphique capable d'importer des données à partir d'un tableur. Sa dernière version (à l'instar de son concurrent FreeHand) intègre des graphiques à mappe binaire : les possibilités de dialogue avec Photoshop sont accrues par l'utilisation de filtres à mappe binaire ; il est également possible d'ouvrir des fichiers Postscript, produits par d'autres logiciels.


image

image de synthèse

image en mode point

image en mode vectoriel

image graphique

image virtuelle


image de synthèse

Image virtuelle générée à l'aide d'un ordinateur. Elle est réalisée à partir de calculs qui permettent de modéliser l'objet ou la scène à représenter. Visualisée sur un écran graphique, l'image de synthèse est généralement à trois dimensions (voir 3D et la superbe animation AVI:105"Wet Waltz" co-réalisée par Intel).

Les images de synthèse les plus connues sont celles des jeux informatiques (voir jeu vidéo) et du cinéma.

Mais elles trouvent une application bien plus large : la CAO, dans l'industrie automobile par exemple, l'imagerie médicale, les images satellites et le domaine spatial, les microscopes à balayage électronique, la météorologie, ou encore l'architecture.

Les images de synthèse sont également utilisés dans la simulation, pour l'entraînement des pilotes par exemple (voir simulateur de vol), ou dans des domaines sensibles tels que le nucléaire, l'offshore, le spatial, etc.


image en mode point

Image conçue sous la forme d'une matrice de points (voir pixel).

En revanche, lorsque les éléments graphiques sont représentés par des contours, il s'agit d'une image en mode vectoriel (qui sera représentée à l'écran ou à l'impression sous la forme d'une image en mode point).


image en mode vectoriel



Image élaborée selon un procédé mathématique, sa résolution n'est pas fonction du dispositif de sortie et, contrairement à une image en mode point, elle peut être mise à l'échelle sans perte de résolution. Un cercle est enregistré sous la forme des coordonnées x et y du centre et de la valeur du rayon, une ligne sous la forme des coordonnées de son premier et de son dernier point.

Par rapport aux images en mode point, les images vectorielles nécessitent plus de temps de calcul mais moins d'espace mémoire.

Voir aussi image en mode vectoriel.


image graphique

Terme utilisé pour décrire toutes les représentations d'images, telles que des dessins ou des photos, ainsi que certains fichiers images. Les images graphiques sont réalisées en mode point ou en mode vectoriel (voir image en mode vectoriel).


image virtuelle

Voir réalité virtuelle, image de synthèse.


imagemaps

Désigne un graphique composé que l'on trouve sur les pages Internet (voir homepage, World Wide Web) et dont les différents éléments sont reliés par des hyperliens. Par exemple une carte géographique de l'Europe : cliquer sur un point permet d'activer un lien vers des informations relatives au lieu. Les imagemaps sont relativement simples à créer à l'aide d'un programme graphique, d'un éditeur HTML ou d'outils spécialisés (p. ex. MapThis).


ImageStream

ImageStream pour Microsoft Office permet d'ajouter des filtres graphiques afin de faciliter l'intégration des images dans des documents.


Imagina

Depuis 1986, Monaco accueille en février de chaque année entreprises et créateurs pour ce festival des nouvelles images, organisé par Philippe Quéau et l'Institut national de l'audiovisuel (INA).

Les thèmes abordés dans les conférences concernent la réalité virtuelle, les autoroutes de l'information, les jeux vidéo (voir jeu vidéo) et de l'image de synthèse. Le prix Pixel est attribué par un jury de spécialistes à la meilleure réalisation de film en images de synthèse.


imbrication

(ou "entrelacement") C'est le principe d'architecture de la mémoire de travail d'un PC. Il s'agit d'insérer une structure (tableau d'une base de données, routine de programme, document de traitement de texte) à l'intérieur d'une autre. Ce peut être un article imbriqué (article qui contient un champ qui est lui-même un article), une procédure imbriquée (procédure déclarée au sein d'une autre procédure), etc.


imbriqué

Un programme est dit "imbriqué", lorsqu'à partir d'un programme principal, il est possible d'accéder à des sous-programmes. Selon le niveau d'imbrication, les sous-programmes peuvent accéder à d'autres sous-programmes (voir fichier imbriqué).


imitation

Voir clone.


Immedia

Ce logiciel de Quark s'intègre bien dans le paysage français, car la mise en page peut se faire dans XPress et la programmation n'a pas à être assurée en anglais (à la différence de Director).


immunisation

Procédé utilisé par un programme antivirus pour contrôler l'infection éventuelle d'un fichier par un virus.

Dans un premier temps, un total de contrôle est établi à partir du contenu d'un ou plusieurs fichiers. Dans un second temps, ce total de contrôle est comparé à une liste de référence définie antérieurement.

Si la présence d'un virus est confirmée, le programme ou les routines identifient le virus, l'annihilent et/ou suppriment le fichier infecté.


impact printer

Voir imprimante à impact.


importation de données

Elle consiste à prélever des données traitées par un logiciel à partir d'un autre logiciel.

L'importation de données est donc l'inverse de l'exportation de données.

L'insertion d'un graphique réalisé par un tableur dans un texte produit par un traitement de texte en est un exemple.

Un programme de conversion ou "filtre d'importation" est généralement disponible pour que le document importé puisse être lu par le logiciel d'application.


importer

Voir importation de données.


imprimante



Imprimante thermique couleur

Nom courant d'une catégorie de périphériques pouvant sortir des données traitées sous forme de chiffres, de textes ou de graphiques sur un support (papier, feuille ultrafine, etc.).

Même si les frontières avec les traceurs sont aujourd'hui devenues floues (voir traceur plat), ces derniers ne sont pas considérés comme des imprimantes.

Il existe différents types d'imprimantes :

les imprimantes à impact,

les imprimantes sans impact.

Sur les imprimantes à impact, par exemple les imprimantes à aiguilles, l'encre est appliquée sur le papier par un élément d'impression à partir d'un ruban encreur, comme sur une machine à écrire. Ce type d'imprimante est surtout utilisé pour les tirages avec copie carbone.

Les imprimantes sans impact utilisent d'autres techniques (le jet d'encre par exemple) qui se distinguent par une vitesse d'impression plus élevée et un bruit plus faible.

La distinction entre imprimantes par pages et imprimantes par lignes constitue un autre critère de classification technique.

Sur les imprimantes par pages (comme par exemple les imprimantes laser), toute la page est d'abord "construite" en mémoire pour être ensuite imprimée en un seul processus. Ces imprimantes ont donc besoin d'une grande mémoire de travail.

Les imprimantes par lignes (à jet d'encre par exemple) reçoivent et impriment les données ligne par ligne, nécessitant par là même moins de mémoire de travail.

Ce sont pourtant les classifications selon le mode d'impression qui comptent aux yeux de l'utilisateur :

imprimante à aiguilles,

imprimante à jet d'encre,

imprimante laser et imprimante LED, ainsi que les imprimantes à transfert et sublimation thermiques.

Presque toutes les imprimantes actuelles utilisent le mode quadrillage, dans lequel des points d'encre de taille égale sont appliqués sur le support.

Tous les éléments d'impression se composent donc d'une matrice de points (voir pixel). L'appellation "imprimante à matrice" ou "imprimante à quadrillage" n'est en fait utilisée que pour les imprimantes à aiguilles et à jet d'encre. Les problèmes que pose ce procédé quant à la représentation des dégradés et des échelles de gris sont résolus au moyen du procédé dit de "juxtaposition de points".

Voir aussi :

imprimante à marguerite

imprimante duplex

imprimante GDI

imprimante matricielle

imprimante piézo

imprimante qualité courrier

imprimante série

imprimante thermique


imprimante à aiguilles



(ou " imprimante à impact" ou "matricielle") Imprimante qui fonctionne par l'impact de plusieurs "aiguilles" sur un ruban encreur placé devant le support à imprimer (papier, transparents, etc.). Les aiguilles (dont le nombre standard, pour les dispositifs actuels, est de 24 ou plus) sont rangées en bloc comme une matrice sur la tête d'impression et sont dirigées individuellement (par le pilote d'impression).

L'avantage de l'imprimante à aiguilles est son prix à l'achat comme à l'exploitation. Cette imprimante peut également travailler avec du papier en continu. Certains modèles, comme l'imprimante à plat, offrent la possibilité d'imprimer sur des supports autres que le papier sans passer entre des rouleaux : cela est très utile, par exemple dans le domaine bancaire, pour les livrets d'épargne.

Les points faibles sont la vitesse et la qualité d'impression en général inférieures à celles d'autres types d'imprimantes, ainsi que le niveau de bruit assez élevé.


imprimante à bulles



Imprimante BJ 330

Le procédé "bubble jet" ("projection de bulles") est une technique d'impression utilisée sur les imprimantes à jet d'encre (voir imprimante à jet d'encre). Il consiste à échauffer l'encre dans des gicleurs, ce qui aboutit à la formation de bulles de vapeur ("bubbles") qui, par leur pression, projettent des gouttelettes d'encre sur le papier à imprimer.

La précision des gouttes d'encre, et donc des points d'impression sur une imprimante à bulles, n'est pas optimale si on la compare à celle des imprimantes piézo (voir imprimante piézo), qui projette les gouttes au moyen d'éléments piézo spéciaux. Dans la pratique, les imprimantes à bulles modernes, comme celles de la série HP-Deskjet, ont quand même en général une qualité d'impression soutenant la comparaison avec les imprimantes piézo. Leurs têtes d'impression sont moins chères et plus simples à fabriquer.

L'échauffement requis (jusqu'au point d'ébullition) entraîne certaines exigences quant aux propriétés de l'encre utilisée, généralement élaborée spécialement pour chaque modèle d'imprimante. L'encre ordinaire que l'on doit recharger fréquemment ne satisfait pas à ces critères et peut en outre endommager très gravement la tête d'impression.


imprimante à impact



Imprimante à aiguilles

Imprimante qui fonctionne par action mécanique sur un support d'encre (par exemple un ruban encreur). Le principal inconvénient de ce procédé est le bruit assez gênant produit par les impacts. L'imprimante à aiguilles et l'imprimante à marguerite représentent des exemples typiques d'imprimantes à impact.


imprimante à jet d'encre



Ces imprimantes (voir imprimante) offrent une qualité d'impression bonne voire très bonne, s'approchant de celle des imprimantes laser et à un prix inférieur. Comme la tête d'impression d'une imprimante à jet d'encre se déplace sur le papier ligne par ligne (comme pour une imprimante à aiguilles), les imprimantes à jet d'encre sont mécaniquement beaucoup moins coûteuses que les imprimantes laser (voir imprimante laser).

Par rapport aux imprimantes à aiguilles, elles ont l'avantage de faire moins de bruit : il n'y a pas d'aménagement spécial à prévoir lors de l'installation sur un poste de travail.

La plupart des imprimantes à jet d'encre disposent d'une saisie automatique des feuilles individuelles A4 ; les formats plus grands ou le papier sans fin ne sont traités que par peu de modèles. La vitesse des imprimantes à jet d'encre dépend fortement du document à imprimer : en édition de textes, une vitesse de six pages par minute est possible, mais les impressions de graphiques prennent beaucoup plus de temps.

D'un point de vue technique, l'impression se réalise par le jet de gouttelettes d'encre à partir de la tête d'impression. Deux techniques différentes sont utilisées : la technique BubbleJet qui a pour base le réchauffement et la technique piézo-électrique qui utilise une tension capable de modifier la forme d'un élément en céramique.

Le nombre et l'ordre des buses sont différents selon le constructeur, mais il est courant d'utiliser entre 48 et 128 buses. La résolution se situe entre 360 et 720 dpi et l'utilisation d'un papier spécial augmente encore sensiblement la qualité d'impression.

L'amélioration de la résolution d'impression et de la qualité des couleurs a mené au développement d'imprimantes à jet d'encre plus performantes. Les meilleures impressions, qui concernent les éditions photo de haute qualité, sont réalisées sur papier spécial et requièrent néanmoins beaucoup de temps.


imprimante à marguerite

Imprimante appartenant à la catégorie des imprimantes à matrice de caractères. Celles-ci doivent posséder, pour chaque caractère à imprimer, une matrice exerçant la pression correspondante sur le support, par l'intermédiaire d'un ruban encreur.

Dans une imprimante à marguerite, les matrices sont disposées autour d'un disque circulaire muni de fentes qui tourne devant le support d'impression et se déplace de caractère en caractère. Au moment voulu, un mini-marteau frappe la languette à ressort avec le caractère à imprimer.

Avant l'arrivée massive des imprimantes laser (voir imprimante), les imprimantes à marguerite étaient fort prisées par les utilisateurs de PC en raison de leur qualité d'impression.


imprimante duplex

Imprimante permettant d'imprimer le support sur les deux faces.

Équipée d'une installation duplex couplée à un logiciel approprié, elle traite d'abord les pages paires d'une pile de papier, puis retourne la pile pour imprimer les pages impaires.

Ces installations duplex sont fournies en option sur presque toutes les grosses imprimantes laser, notamment pour être utilisées en réseau.

On trouve également des imprimantes duplex (anciennement utilisées sur les gros ordinateurs) qui fonctionnent sur du papier en continu, avec deux dispositifs d'impression.


imprimante GDI



Forme particulière d'imprimante laser : la technique d'impression est celle des imprimantes laser, mais la préparation des données d'une page, qui doivent se trouver normalement dans la mémoire de l'imprimante, est gérée par la GraphicDeviceInterface de Windows (généralités).

De cette façon, les imprimantes GDI sont fabriquées sans processeur et sans mémoire de travail propre et proposées à des prix nettement plus bas. Cependant, il existe un désavantage majeur : Windows est obligatoire pour toute édition de textes ou de graphiques, à l'exclusion des programmes DOS.


imprimante laser



Fonctionnement d'une imprimante laser

Pour imprimer, un rayon laser dessine tout d'abord les lignes et les points individuels sur le tambour d'impression, ce qui produit un chargement électrique de ce dernier ; les zones chargées attirent le toner qui est déposé sur le papier. Le rayon laser est dirigé très précisément par des lentilles et des miroirs, tandis que la modulation du rayon permet de produire des tailles de point variables et la finesse du toner assure une représentation des caractères extraordinairement nette.

La page est stockée complètement en mémoire avant l'impression ; c'est pourquoi la capacité mémoire est un critère important pour l'édition graphique.

Comme la résolution dépend de la taille de la mémoire, les imprimantes à plus haute résolution pour les graphiques exigent plus de mémoire.

Outre la netteté des caractères, les imprimantes laser (voir imprimante) se distinguent surtout par leur vitesse d'impression élevée pouvant aller jusqu'à 20 pages par minute.

Les résolutions que les imprimantes laser peuvent atteindre actuellement se situent entre 300 et 1 200 dpi. Une modification de la taille du point permet d'augmenter virtuellement la résolution. Ces procédés ont des noms variables selon les constructeurs mais les différences de fonctionnement sont insignifiantes.

Les imprimantes dites PostScript représentent une variante particulière : une ROM mémorise les nombreuses polices PostScript et un processeur spécial peut traiter les données PostScript. Les résultats de ces imprimantes (à l'exception de la résolution) sont comparables à ceux d'une flasheuse PostScript.


imprimante matricielle



Imprimante à aiguille

(ou "imprimante à quadrillage") Elles composent à l'aide d'une matrice des dessins, des graphiques, etc. à partir de points isolés. Grâce à la résolution élevée des nouvelles imprimantes matricielles (voir imprimante à jet d'encre ou imprimante à aiguilles), les points sont à peine visibles à l'œil nu.

L'imprimante laser imprime elle aussi des points isolés, mais ils sont tellement discrets que l'on hésite à ranger ce type d'imprimante laser parmi les "imprimantes matricielles".


imprimante piézo

Dans la gamme des imprimantes à jet d'encre (voir imprimante à jet d'encre), on peut distinguer deux techniques de base principales :

le procédé des bulles (surtout privilégié par Hewlett Packard) ;

le procédé piézo (utilisé par Epson), suivi par les "imprimantes piézo".

Les deux procédés d'impression produisent une qualité d'impression à peu près équivalente.

L'effet piézo-électrique se manifeste avec un certain type de cristaux : si l'on soumet un de ces cristaux piézo-électriques à une tension électrique, il réagira par une tension mécanique aboutissant à un changement de forme. Si, à l'inverse, on exerce une tension mécanique, le cristal piézo réagit en produisant une tension électrique.

Sur une imprimante piézo, le changement de forme des cristaux piézo dans les minuscules tuyères sert à expulser l'encre en fines gouttelettes.

Contrairement aux imprimantes piézo, les imprimantes à bulles utilisent de petits éléments de chauffage situés dans les tuyères, qui chauffent l'encre en très peu de temps. Les gouttes d'encre sont expulsées par la pression de la vapeur.


imprimante qualité courrier



Imprimante pouvant atteindre une qualité satisfaisante pour l'impression du courrier. Il y a quelques années, il fallait encore veiller à ce que cette caractéristique soit remplie, la qualité d'impression des imprimantes pour PC étant alors souvent très inférieure à celle des machines à écrire.


imprimante réseau

Une imprimante réseau est accessible par plusieurs postes de travail en réseau. Plusieurs configurations sont possibles :

- La station de travail à laquelle est reliée l'imprimante offre en même temps des services en tant que serveur d'impression.

- Un ordinateur spécifique remplit le rôle de serveur d'impression réseau et offre des service d'impression.

- Les imprimantes réseau les plus récentes sont directement intégrées dans le réseau en tant que nœud : leur processeur exécute les tâches d'un serveur d'impression.


imprimante sans impact



Imprimante laser

(angl. "non-impact-printer") Imprimante appliquant l'encre sans entrer en contact avec le papier (à la différence d'une imprimante à impact). En font partie : l'imprimante laser et l'imprimante à jet d'encre.


imprimante série

Imprimante reliée à l'ordinateur par une interface série, et non par une interface parallèle comme c'est en général le cas sur les PC.


imprimante thermique



Imprimante thermique couleur

Cette imprimante est surtout utilisée pour des impressions professionnelles en couleur. Elle produit des couleurs brillantes grâce au transfert des pigments de couleur du ruban encreur sur le papier. Un thermoélément, s'échauffant, détache la couleur du ruban. Ce procédé, même s'il permet une restitution exceptionnelle des couleurs, reste très coûteux.


impulsion

En physique et en technologie, une "impulsion" au sens large du terme est un processus dont la valeur ne s'éloigne de zéro que pendant un laps de temps très bref. On parle donc d'impulsion de tension, d'impulsion électrique, etc. Dans un sens plus restreint, une impulsion est une mesure de mouvement physique, définie par exemple dans la mécanique classique comme le produit de la masse et de la vitesse. Au début de la transmission des données sur un support physique (comme le câble double pour le télégraphe), les informations étaient réellement représentées par de brèves impulsions électriques de haute fréquence, clairement séparées les unes des autres. L'émetteur et le récepteur convenaient d'un code (par exemple le code Morse ou un code télégraphique) permettant de traduire chaque série d'impulsions en une information ou un caractère.

Bien que, de nos jours, le processus de modulation ne fasse plus appel à des impulsions séparées, le terme a été conservé : on dit que les informations ont été représentées par des impulsions électriques ou optiques afin de pouvoir être transmises par des lignes électriques ou par un câble à fibres optiques.


incompatible

Des composants matériels ou logiciels sont dits "incompatibles" lorsqu'ils ne peuvent pas fonctionner ensemble (voir matériel informatique, logiciel). L'incompatibilité des formats de fichiers provenant de différents programmes de traitement de texte ou l'incompatibilité de certains matériels informatiques entre eux (Macintosh et IBM-PC) constitue un exemple typique.


incrémenter

Cela consiste à augmenter régulièrement la valeur d'une variable d'une quantité prédéfinie (l'incrément). En programmation, cette technique est souvent employée pour répéter n fois des procédures ou des instructions.


Indeo

Procédé de compression de vidéos et de sons numériques. Les couleurs des vidéos sont codées sur 24 bits (voir bit).


index

Dans une base de données, l'index permet de retrouver rapidement des informations. Il remplit donc dans une certaine mesure le même rôle que l'index d'un livre, qui indique la page à laquelle figure un mot donné. Par exemple, dans une base de données d'adresses, l'index est placé dans le champ des noms afin d'accélérer la recherche d'un nom particulier.


indexation

Réalisation d'un index. L'index indique la position de chaque enregistrement de données à l'intérieur d'une base de données à partir de critères spécifiques (par exemple le code postal, le nom). Le temps consacré à la recherche d'une information s'en trouve considérablement réduit.


Indiana Jones

Bien qu'il y ait eu trois films sur le plus célèbre des archéologues au monde, il n'existe que deux jeux d'aventures (voir jeu d'aventures) qui se sont néanmoins distingués par leur originalité et leur qualité.

Le premier épisode reprend pas à pas le scénario de "Indiana Jones et la dernière croisade". Le joueur se met à la recherche de son père et du Graal en voyageant dans toute l'Europe : Autriche, Allemagne, Italie...

Le deuxième opus (Indiana Jones IV : le Destin de l'Atlantide) ne se réfère à aucun des films sur Indiana Jones : le scénario du jeu est complètement original, et très réussi. L'humour est toujours présent, les graphismes en VGA se sont nettement améliorés ainsi que la musique. Le joueur doit partir à la recherche du continent perdu de l'Atlantide. La durée de vie de ce jeu est assez grande mais sa difficulté étant bien dosée, il reste abordable à tous types de joueurs.


indicateur de lecteur

Les indicateurs de lecteur sont nécessaires pour accéder aux lecteurs et les différencier . Un indicateur de lecteur est composé d'une lettre suivie de deux points. Le lecteur a: permet normalement d'accéder au lecteur de disquettes et le lecteur c: au disque dur. Les lettres x:, y: et z: sont normalement réservés aux réseaux. Les lecteurs de CD-ROM (voir lecteur de CD-ROM) et de MO (voir lecteur magnéto-optique) constituent également un indicateur particulier.


Indy Car Racing

Le jeu de course automobile Indy Car Racing place le joueur au volant d'une voiture de course. On peut commencer par un tour d'essai, obtenir sa qualification, s'entraîner ou se lancer dans la course.

La mise à jour, Indy Car Racing 2, offre des comportements plus réalistes, 16 nouveaux parcours et un graphisme SVGA nettement plus travaillé.


Infogrames

Leader européen de la production et de l'édition de programmes interactifs de loisir. Fondée en 1983, la société possède trois filiales :

Infogrames Multimedia, qui produit des programmes interactifs de loisir sous forme de cartouches pour console de jeux ou de CD-ROM pour les ordinateurs multimédias ;

Infogrames Online, qui produit des programmes interactifs de loisir en ligne (en ligne/hors ligne) pour tous types de réseaux en ligne ;

Ocean International, qui produit des programmes de jeux interactifs pour console de jeux ou sur CD-ROM.

Le logo d'Infogrames est un tatou, symbole de pérennité puisque c'est un des derniers animaux préhistoriques encore vivants.

Les titres vedettes d'Infogrames sont : Captain Blood, Mandragore (jeu de rôles, de réflexion et d'action), le Cube Basic (premier logiciel éducatif d'Infogrames, initiation au Basic), Drakkhen, Alone in the dark, etc.

En 1995 est lancé le premier réseau online franco-français proposant un bouquet de services en collaboration avec de nombreux partenaires : Infonie.


infographie

Activité liant le graphisme et l'ordinateur et qui permet de générer des formes élaborées en matière de création artistique et scientifique.

L'infographie est relativement jeune. Elle est apparue avec le développement de stations de travail de type Macintosh, Amiga ou Silicon Graphics pour les plus puissantes.

Les applications courantes de l'infographie sont les suivantes :

la création d'interface utilisateurs ;

le tracé de courbe ;

la cartographie ;

le cinéma (voir Pixar) ;

la médecine et l'imagerie médicale ;

les graphes 3D destinés aux applications multimédias ;

la CAO et le traitement d'images ;

l'art (ordinateur).


Infonie

Service en ligne propriétaire français, dont le but est de permettre au plus grand nombre d'accéder aux autoroutes de l'information, en proposant des services attrayants. Toutefois, il semblerait qu'au vu du nombre d'abonnés actuel (inférieur à 10 000), Infonie ne rencontre pas le succès prévu.

Suivant l'évolution du marché, Infonie a ouvert son service sur l'Internet et propose comme explorateur Internet Explorer. Dans la série des services en ligne, son équivalent européen, "Europe Online" (abréviation "EO") qui était très prometteur à ses débuts, a stoppé ses services depuis le 20 août 1996. L'association de Matra Hachette, Burda (société allemande) et Pearson (société anglaise) était à l'origine de ce projet. Le but était d'offrir un service en ligne propriétaire, dans plusieurs langues, aux abonnés européens. Dans la liste des victimes figure par exemple eWorld. La principale raison de l'échec de ce type de service en Europe est le coût extrêmement élevé, dans certains pays, des communications téléphoniques.


information broker

"broker" signifie courtier en bourse. Il s'agit donc ici d'une personne qui vend de l'information. Les "courtiers de l'information" sont une création de l'ère de l'information et indissociables des ordinateurs, des réseaux et des bases de données. Les prévisions sur l'avenir de cette profession sont optimistes, même si, pour l'heure, elle reste marginale en Europe. En théorie, toute personne capable d'obtenir, d'analyser et d'exploiter, en fonction des désirs de ses clients, des informations provenant des médias classiques mais surtout électroniques (comme l'Internet), peut se prévaloir du titre d'information broker. Des études supérieures et une bonne pratique des ordinateurs et des réseaux constituent cependant un atout supplémentaire. De plus, il est sans doute utile d'avoir un domaine de spécialisation.


information highways

Cette expression américaine est généralement traduite par "autoroutes de l'information". Elle souligne la rapidité et l'efficacité de l'échange d'informations entre ordinateurs (voir ordinateur) grâce à l'utilisation de réseaux. Au début, ces "autoroutes" étaient empruntées principalement par les étudiants et les fonctionnaires américains. On peut considérer l'Internet comme la première version de ces autoroutes, bien que ses performances soient relativement restreintes puisqu'il utilise souvent des lignes téléphoniques traditionnelles. Il permet seulement d'entrevoir ce que les développements à venir pourront apporter.

Le gouvernement américain a déclaré officiellement que la construction des autoroutes de l'information était un de ses buts stratégiques, et il soutient la recherche en conséquence. On prévoit des réseaux large bande de haute capacité (quelques Mo par seconde). Le matériau choisi est la fibre de verre.

Les autoroutes de l'information ont pour but de faciliter les télécommunications modernes, la télévision interactive, les films à la demande et l'échange entre les ordinateurs éloignés.


informatique

Ce néologisme est composé des mots "information" et "automatique". Il désigne la science de la préparation et du traitement des informations (saisie, transmission, triage, transformation, stockage, etc.). Ses objectifs sont avant tout le développement du matériel informatique et des logiciels (voir logiciel), ainsi que l'utilisation des ordinateurs (voir ordinateur) pour le traitement des informations.

Face à l'augmentation de la masse de données dans des domaines comme la science, la technique, l'économie ou la gestion, il s'est avéré nécessaire d'utiliser des machines plus rapides que l'homme et qui ne commettent pas d'erreurs.



Le Pentium 133

Historique :

En 1770, Hahn invente la première machine à calculer, exécutant automatiquement les quatre opérations et inspirée du cylindre denté inventé par Leibniz en 1671.

En 1837, l'Anglais Charles Babbage définit les grands principes des calculatrices électroniques avec sa machine analytique, jamais achevée faute de crédits.

En 1885, Hollerith invente la première machine à cartes perforées, utilisée pour le recensement américain de 1890.

En 1914, Thomas John Watson rachète la Tabulating Machines Co, fondée par Hollerith en 1896, qu'il renomme en 1924 l'International Business Machines Co (IBM).

En 1939, l'Américain John Atanasoff construit le premier ordinateur utilisant un système binaire. À partir de là, le développement s'accélère :

L'année suivante est inventé le circuit imprimé ;

En 1942, ce sont les diodes au germanium ;

En 1946, le premier calculateur électronique qui pèse 30 tonnes, est composé de 170 468 tubes électroniques, 70 000 résistances et 6 000 commutateurs. Chaque commutateur doit être tourné à la main, et il faut brancher des centaines de câbles pour chaque opération.

En 1948, l'invention du transistor permet la régulation du courant électrique.

En 1949, IBM commercialise le CPC, calculateur automatique à carte programme.

Le mot "informatique" est inventé en 1962 avec la naissance de la troisième génération d'ordinateurs caractérisée par le développement des composants électroniques.

En 1964, IBM commercialise le premier ordinateur à circuit intégré.

Le microprocesseur naît en 1971 (société Intel), le premier micro-ordinateur sort en 1973, le premier IBM-PC en 1981.

La micro-informatique en quelques dates clés :

1964 : John Kemeny et Thomas Kurtz inventent le langage Basic.

1968 : Invention de la souris.

1969 : Kenneth Thompson et Dennis Ritchie inventent le système d'exploitation Unix. Niklaus Wirth invente le langage Pascal.

1972 : Nolan Bushnell fonde Atari et commercialise le premier jeu vidéo : Pong. Brian Kernighan et Dennis Ritchie inventent le langage C (langage).

1975 : Bill Gates et Paul Allen fondent Microsoft.

1976 : Steve Jobs et Steve Wozniak fondent Apple. Zilog commercialise le processeur z80.

1978 : Taito sort le jeu Space Invaders dans les salles d'arcade.

1979 : Motorola crée le microprocesseur 16 bits 68000.

1981 : IBM annonce la sortie du PC 5150.

1982 : Columbia Data Products commercialise le premier clone du PC d'IBM.

1983 : Microsoft propose la première version de Windows (généralités) à IBM qui n'est pas intéressé. Apple annonce la sortie du Macintosh. Le MSX est présenté comme le standard de l'informatique personnelle.

1985 : Atari commercialise l'Atari 520 st. IBM annonce le processeur 80386.

1986 : Microsoft commercialise la version française de Windows 1.02 et commandite la première conférence sur le CD-ROM à Seattle.

1987 : IBM annonce la sortie de la gamme PS/2 et de la technologie VGA.

1989 : Intel annonce la sortie du 486, Motorola celle du 68 040. Creative Labs commercialise la Soundblaster.

1991 : Apple présente QuickTime sur Macintosh.

1993 : Intel sort le Pentium 60. Motorola commercialise le PowerPC. Microsoft sort Windows NT.

1995 : Microsoft commercialise Windows 95.

Composition :

Un système informatique se compose du matériel informatique (hardware) et de logiciels (software, voir logiciel). L'ordinateur est constitué :

d'une unité centrale dont le cœur est le microprocesseur ;

de périphériques d'entrée (clavier, souris, joystick) ;

de mémoire (mémoire vive, mémoire morte, mémoires permanentes ou de stockage, telles que le disque dur, la disquette, la bande magnétique) ;

d'unités de sortie (écran, imprimante, haut-parleurs).


INIT

Abréviation d'initialisation. La chaîne Init (Init-string) est une chaîne de commandes-AT (voir commande-AT) qui initialise un modem ou une carte Numéris pour transférer des données. Elle permet par exemple de mettre l'appareil de transmission en mode réception ou de composer le numéro du correspondant. Une chaîne Init typique pour appeler le numéro 01 99 88 55 66 à partir d'un standard téléphonique se présente de façon suivante : ATX3DT0,0199885566 (composition du numéro avec codage par tonalités (DT), sans attendre le retour d'appel du réseau téléphonique (X3) et en utilisant le 0 pour sortir du standard).


initialisation



Mise en place, pour un modem, de certaines conditions initiales (compression des données, correction des erreurs, etc.) avant la transmission.


initialiser

Signifie mettre un composant (matériel ou logiciel) d'ordinateur en état de fonctionner (voir ordinateur, matériel informatique, logiciel).


ink-jet printer

Voir imprimante à jet d'encre.


input

("entrée") Nom désignant le transfert de données de l'extérieur vers l'unité centrale en passant par une interface de l'ordinateur. Ces données peuvent être déjà en langage machine, mais il faut parfois les saisir d'abord, puis les convertir (voir aussi entrée).


input/output

Cette expression (abréviation "I/O" ou, pour "entrée/sortie", "E/S") précède un grand nombre de mots concernant l'entrée et la sortie d'informations.


INRIA

(Institut national de la recherche en informatique et en automatique) Établissement public à caractère scientifique et technologique placé sous la tutelle de plusieurs ministères et qui a pour fonction de mener des recherches et des partenariats en matière de :

réseaux et systèmes (voir réseau) ;

génie logiciel et calcul symbolique ;

interaction homme-machine, images, données, connaissances ;

simulation et optimisation de système complexe.

Près de 1 500 chercheurs y travaillent. Les sites sont répartis entre Rocquencourt (siège 78), Sophia Antipolis (06), Nancy (54), Rennes (IRISA, 35) et la région Rhône-Alpes.

Au niveau industriel, sont filiales de l'INRIA les sociétés suivantes : ILOG, O2 Technology et Simulog.


installation

On "installe" un logiciel ou du matériel informatique dans un système. Pour le logiciel, on copie sur le disque dur les programmes d'application qui se trouvent dans un programme d'installation situé sur un support de données (disquette ou CD-ROM).

On adapte aussi le programme d'application au matériel et aux besoins de l'utilisateur. La plupart du temps, un programme d'installation commence par "Setup" ou "Install". Il donne à l'utilisateur des instructions claires et précises. Bien souvent, l'installation peut être personnalisée ; il suffit à cet égard de sélectionner certains pilotes ou certaines parties du programme.

Pour le matériel, l'installation consiste à ajouter à l'ordinateur de nouveaux composants (voir composant), tels qu'une imprimante, un scanner, une carte son ou un lecteur de CD-ROM. Dans certains cas, il est nécessaire de "mettre en phase" les nouveaux composants avec l'ordinateur, à l'aide par exemple d'un pilote (driver) de périphérique qui va permettre à l'ordinateur de les "piloter" (voir DRV).


installer

Voir installation.


instruction

Séquence de caractères qui, dans un système d'exploitation ou un logiciel d'application, permet d'exécuter une fonction particulière. Le terme "commande" est souvent utilisé comme synonyme d'instruction. Dans une interface utilisateur graphique, il faut cliquer (voir cliquer) sur une icône pour lancer les instructions ou sélectionner une entrée de menu. Ainsi, il n'est plus nécessaire d'apprendre les instructions ou de se reporter au manuel.

Voir aussi :

instruction at

instruction de branchement

instruction de saut

instruction en code machine

instruction machine


instruction at



Les instructions adressées à un modem qui suivent la norme Hayes (c'est le cas de la plupart d'entre eux) sont également appelées "instructions at", puisqu'elles commencent par un "at" (pour "attention").

Lorsque le modem reçoit de telles instructions, il dispose d'un jeu d'instructions compatibles Hayes. L'instruction "ath" indique par exemple au modem de terminer la connexion en cours.


instruction de branchement

Une instruction de branchement renvoie l'exécution d'un programme à une instruction qui ne se trouve pas immédiatement après l'instruction actuellement repérée par le compteur ordinal. Un branchement peut être exécuté, qu'une condition soit remplie (branchement conditionnel) ou non (branchement inconditionnel). Une condition peut être le contenu d'un disque dur particulier.


instruction de saut

Instruction utilisant un mot-clé formulé dans un langage de programmation et définissant l'exécution d'un branchement.


instruction en code machine

Voir langage machine.


instruction machine

Voir Instruction et langage machine.


intégrité

Ce mot signifie que tous les composants matériels et logiciels appartenant au système de traitement des données fonctionnent bien, que les données sont correctes et le restent quand elles sont traitées.

Ainsi, dans les bancs de données (voir banc), certaines mesures de sécurité (voir sécurité des données) garantissent que, si une erreur surgit lors du traitement, les données sont remises en l'état dans lequel elles étaient auparavant (voir transaction et intégrité des données).


intégrité des données

Elle fait partie de la notion plus générale de sécurité des données (voir intégrité). Elle signifie généralement que les programmes et les données respectent bien la structure imposée par leur type et leur contenu.


Intel



Le Pentium Pro

La société américaine Intel fut fondée en 1968 par A. Grove, G. Moore et R. Noyce dans le but de fabriquer des circuits intégrés. C'est une des entreprises les plus novatrices et les plus dynamiques dans le domaine de la micro-électronique.

Ses premiers succès, en 1968-1969, furent les puces RAM qui remplacèrent les mémoires à ferrites dans les ordinateurs centraux (voir ordinateur central) et qui permirent d'en diminuer la taille et le prix. Puis, en 1971, elle a produit la première EPROM et le premier microprocesseur de type 4 004. Les processeurs suivants, de la famille i80x86, ont permis la réussite du PC.

Intel a atteint un chiffre d'affaires de 16,2 milliards de dollars en 1995. Fin 1996, la société devrait dépasser les 20 milliards de chiffre d'affaires.

Intel est aujourd'hui le premier producteur d'une vaste gamme de microprocesseurs tels que les 486, Pentium et Pentium Pro, de cartes mères et de modules mémoire. En 1997, le lancement du MMX permet à Intel de conserver une longueur d'avance sur le marché du PC multimédia. Le P7, appelé aussi Merced et co-développé avec Hewlett Packard, remplacera progressivement le Pentium en 1998.


Intel Inside

Label apposé sur un compatible IBM lorsque la carte mère de celui-ci est équipée d'un processeur de la marque Intel.


intelligence artificielle

(abréviation IA, en angl. AI) Ce domaine de recherche porte sur les fonctions fondamentales de l'intelligence humaine et a pour but de développer des systèmes informatiques "intelligents", c'est-à-dire fonctionnant sur le même modèle (sous la forme de composants matériels et/ou logiciels) que celui de l'être humain exécutant la même tâche.

Les recherches en IA ont abouti au développement des systèmes experts (voir système expert), ainsi qu'à de nombreux résultats dans des domaines comme la reconnaissance de formes, le traitement des images et de la parole, etc. Dans tous les cas, les résultats sont soit "classiques", donc reproductibles dans les produits courants (c'est-à-dire hors de l'IA), soit incomplets (et donc demandant plus d'investissements !). Les systèmes "réellement intelligents" ne sont pas pour demain !

Voir Neumann, vie artificielle.


IntelliSense

Terme introduit par Microsoft avec la version 95 du coffret Microsoft Office et utilisé par la suite de plus en plus pour désigner de nouvelles fonctions pseudo-intelligentes de composants matériels et de programmes Microsoft. Parmi ces fonctions, on trouve par exemple les info-bulles qui apparaissent automatiquement lorsque l'on place le pointeur sur un objet ou les nombreuses fonctions automatisées de Word, comme la correction orthographique ou la mise en forme. Elles reconnaissent certaines conditions relatives à un texte ou une situation et activent d'elles-mêmes des fonctions prédéfinies et le plus souvent paramétrables (par exemple la correction automatique de mots, préalablement mémorisés, qui seraient mal orthographiés).


INTELSAT

Abréviation de International Telecommunications Satellite Organization, organisation internationale des satellites de télécommunication dont le siège est à Washington D.C. et qui compte 125 états membres. Elle entretient actuellement un réseau de 19 satellites et plus de 8 000 bases terrestres ou antennes, couvrant 170 pays et servant principalement à la télécommunication. Les satellites INTELSAT sont utilisés à des fins non militaires comme systèmes de transmission pour la télévision, le téléphone, la télécopie, le courrier électronique et les vidéoconférences. L'extension du réseau INTELSAT est prévue.


interactif

En mode de travail interactif ou par dialogue, les tâches sont exécutées "en dialogue" : le système tient compte des événements ou des informations fournies par l'utilisateur (voir interaction). Ce mode de travail est aujourd'hui devenu la norme (voir traitement par lots).


interaction

Ce mot désigne généralement une action que plusieurs personnes entreprennent en se consultant mutuellement. Il est souvent utilisé pour désigner le mode d'exécution d'un programme : le programme réagit à une entrée de l'utilisateur et, sur la base de cette entrée, s'oriente vers une direction particulière. Ainsi, dans le cas des didacticiels (voir didacticiel), un chapitre peut être répété ou au contraire ignoré en fonction des réponses que l'utilisateur aura fournies aux questions posées.


Interactive Technical Manual

Logiciel qui permet de visiter le vaisseau spatial Enterprise de la série télévisée "Star Trek : The Next Generation". L'utilisateur peut se rendre dans les treize lieux principaux du vaisseau spatial et apprendre d'intéressants détails techniques sur le mode de propulsion, le Holodeck et le distributeur de nourriture de l'Enterprise. Les producteurs de la série racontent également quelques anecdotes.


interactivité

Elément de nombreux logiciels, l'interactivité permet à l'utilisateur d'intervenir dans le déroulement d'un programme ou d'un jeu, en un mot de "communiquer" avec son ordinateur.


interblocage

Apparaît lorsque deux utilisateurs souhaitent intervenir simultanément sur le même enregistrement de données ou sur le même fichier dans un environnement réseau.

Les deux utilisateurs reçoivent un message d'erreur leur signalant que l'autre utilisateur travaille au même moment sur l'enregistrement et que l'accès en écriture est par conséquent verrouillé. Les deux utilisateurs se bloquant mutuellement l'accès, on parle d'"interblocage" pour décrire cette situation.


interface Centronics



Port Parallèle

L'"interface Centronics", dotée de 36 pôles, est une interface parallèle d'une largeur de données de 8 bits.


interface graphique

La première interface graphique à voir le jour est le sketchpad .

Voir interface utilisateur .


interface Macintosh

C'est une interface utilisateur graphique (voir GUI) très conviviale. Ses origines remontent à des études menées dans le cadre de l'intelligence artificielle et qui ont abouti avec le langage-système Smalltalk (voir PARC) au modèle de la programmation orientée objet, soutenu par une interface aussi facile à utiliser que possible.

L'ambition de ce type d'interface était en fait de séparer complètement, du point de vue de l'utilisateur, le "quoi" de l'application (les "objets") du "comment" ("cuisine" informatique). Bien avant Windows et le Workplace Shell de OS/2, l'interface Macintosh utilisait déjà les outils caractéristiques d'une GUI : souris, menus, glisser/déplacer, etc.

Très réputée pour sa facilité d'utilisation, l'interface n'était jusqu'à présent disponible que sur les Macintosh de la société Apple.


interface parallèle

À l'origine, l'interface parallèle du PC correspondait à une norme définie par le fabricant Centronics pour le pilotage des imprimantes, c'est pourquoi on l'appelle aussi interface Centronics . L'interface parallèle permet aujourd'hui la transmission en parallèle de données par octet et dans les deux sens, à des vitesses bien plus élevées qu'avant.

Lors de la conception des PC, on peut définir trois interfaces parallèles au plus (elles sont appelées respectivement LPT1 :, LPT2 : et LPT3 : sous les systèmes d'exploitation MS-DOS ou OS/2).


interface RS232

L'interface série "RS232C" s'est vu attribuer ce nom par EIA (sigle d'"Electric Engineer Association"), une instance américaine de normalisation. On l'appelle également interface RS232.

C'est une interface série équipée d'une connexion à 9 ou 25 pôles, très répandue et conforme à la norme V.24. De nos jours, la plupart des ordinateurs sont équipés d'une ou plusieurs de ces interfaces, qui permettent notamment la connexion à un modem ou à une souris.


interface S0

Interface de l'accès de base à Numéris 2 canaux B (voir canal B) et un canal D. Voir aussi RNIS.


interface S2

Nom de l'interface de l'accès primaire à Numéris. Elle est en quelque sorte la grande sœur de l'interface S0. Voir aussi canal B, canal D, RNIS.


interface série



Ports COM

L'interface série est un port d'entrée/sortie pour connecter un dispositif externe (par exemple une souris, un modem, une table traçante, etc.). Elle permet la transmission de données sous forme de bits dans les deux sens. Le BIOS des PC réserve des paramètres (de COM1 à COM4) pour quatre interfaces série.

Il existe de nombreuses normes, issues des instances nationales et internationales, concernant ces interfaces. Les PC actuels utilisent presque exclusivement la norme EIA RS232 (en principe équivalente à la norme CCITT V.42), ce qui limite le mode d'exploitation au mode asynchrone.

Dans les interfaces série des PC le rôle de contrôleur est joué par les circuits intégrés UART (abréviation de "Universal Asynchronous Receiver/Transmitter") de type NS 8250, 16450 ou 16550, ou équivalent. On pourrait recommander ce dernier, car il garantit, même à des vitesses élevées, la sécurité de la transmission de données grâce à une petite mémoire tampon FIFO .


interface textuelle

L'interpréteur de commandes COMMAND.COM sous MS-DOS (ou CMD.EXE sous OS/2) offre le choix entre une interface textuelle et une interface numérique.


interface utilisateur

(angl. "user interface") Elément du système d'exploitation assurant la communication entre l'ordinateur et son utilisateur humain (voir aussi shell). Par exemple, l'interpréteur de commande COMMAND.COM de MS-DOS offre une interface utilisateur textuelle, alors que Windows et Workplace Shell de OS/2 Warp ont une interface utilisateur graphique ("Graphic User Interface" ou "GUI") à objets.


interface



Ports COM

Une "interface" désigne généralement un composant qui sert à mettre en relation deux systèmes et qui contient des données sous une forme compréhensible pour ces deux systèmes.

Il existe des interfaces matérielles, logicielles et utilisateur :

Les interfaces matérielles servent d'ordinaire à l'échange de données entre différents composants. Ainsi, par exemple, tous les périphériques d'un PC (clavier, souris ou imprimante) sont connectés à l'aide d'interfaces bien précises (voir LPT, port, port COM), qui véhiculent les échanges de données entre l'ordinateur et les dispositifs externes.

Les interfaces logicielles permettent les échanges de données entre différents composants de programmes ou des programmes d'application. Ainsi, un traitement de texte peut posséder une interface vers une base de données, réalisée au moyen d'un pilote approprié capable de convertir les formats des fichiers externes à une forme compatible avec le programme de traitement de texte.

L'interface utilisateur assure le dialogue entre l'ordinateur et l'utilisateur. Elle concerne des périphériques comme l'écran et le clavier, mais aussi certains éléments d'utilisation du logiciel (fenêtre de dialogue, menus, symboles).

Voir aussi :

interface Centronics.

interface graphique.

interface Macintosh.

interface parallèle.

interface RS232.

interface série.

interface textuelle.

interface utilisateur.


Intérieur 3D



Ce logiciel permet de réaliser très simplement la décoration intérieure de son appartement.

On trace tout d'abord les plans en deux dimensions. Ensuite, une vue 3D permet de sélectionner l'épaisseur des murs, l'emplacement et la dimension des portes et des fenêtres, la hauteur des plafonds, etc. 1200 objets aux dimensions entièrement paramétrables sont disponibles.

L'utilisateur peut ensuite tester ses agencements, son choix de couleurs, et d'éclairage, et, finalement se déplacer virtuellement n'importe où dans sa maison et sous n'importe quel point de vue (ras du sol, plafond, etc.).


interleaving

En français : entrelacement, imbrication. Il s'agit d'un concept architectural de la mémoire principale d'un PC. Les zones de données sont organisées de telle sorte dans la mémoire qu'il n'est plus nécessaire d'extraire deux zones logiquement consécutives l'une après l'autre d'un secteur de la RAM.


interligne

Espace qui sépare deux lignes de texte dans un même paragraphe . Les traitements de texte permettent de définir la valeur de cet espace en utilisant le principe de la machine à écrire :

interligne simple

1,5 ligne

double

Il est aussi possible de saisir une valeur en nombre de lignes, en centimètre ou en point (mesure utilisée pour calculer la taille des caractères).

Voir traitement de texte.


internaute

Voir cybernaute .


Internet 2

Nouvelle norme de l'Internet élaborée depuis 1993 par près de 80 universités, le gouvernement américain et divers membres d'instances comme l'Internet Society ainsi que des sociétés privées comme IBM, Cisco, Sun ...

L'Internet 2 permettra entre autres de faciliter les visioconférences et le transfert des données multimédia. Il devrait voir le jour à la fin du siècle.


Internet Assistants

Voir assistants Internet.


Internet Explorer

L'explorateur vedette de Microsoft en est désormais à la version 3.0 et compte bien à terme supplanter son adversaire Netscape . Parue durant l'été 1996, cette nouvelle version du navigateur intègre le courrier électronique et le langage fétiche Java (voir Internet).


Internet FastFind

Utilitaire élaboré par Symantec et destiné à faciliter la navigation sur l'Internet .


Internet Information Server

Il s'agit d'un produit BackOffice permettant de convertir un serveur Windows NT en un serveur Internet . Lorsqu'il s'agit d'une version Workstation, l'utilisation s'effectue en intranet . Pour une version Server, l'exploitation comme serveur Web et FTP est alors envisageable.


Internet mail

(ou " e-mail ") Un des services les plus importants du réseau Internet . Il permet d'envoyer des messages à un ou plusieurs correspondants dans le monde entier. On utilise un logiciel appelé mailreader pour accéder au serveur-courrier d'un fournisseur (voir provider Internet). On peut alors voir si l'on a reçu du courrier, le lire et y répondre.

En principe, un mailreader ne peut exploiter que les fichiers ASCII de 7 bits, ne contenant que les 128 premiers caractères du code ASCII. C'est pourquoi les accents et la cédille du français ne peuvent être transmis. Mais il existe maintenant de nouvelles méthodes de présentation qui supportent les caractères internationaux.

Les UUEncode et UUDecode furent créés dès le début de l'Internet pour servir de filtres et transformer un fichier binaire en code 7 bits et vice-versa, ce qui était nécessaire pour envoyer les fichiers par courrier électronique. Maintenant, à condition que l'émetteur et le récepteur utilisent tous deux un mailreader qui supporte l'extension MIME, il est possible d'envoyer des fichiers binaires complètement transparents, que l'on peut, dès la réception, ouvrir comme document ou utiliser comme programme.

L'adresse se compose du nom d'emprunt (ou réel) de l'utilisateur, suivi de l'arobace (@) et du nom complet de l'ordinateur-hôte faisant partie du réseau (voir adresse IP). Par exemple, on envoie un message à Bill Clinton à l'adresse : president@whitehouse.gov

Il n'y a pas que les êtres humains qui ont des adresses, les machines aussi : de nombreux hôtes sur le réseau offrent des services que l'on obtient en envoyant un message au contenu prédéterminé : par exemple, il peut ainsi s'abonner à une mailing list, demander à un serveur Archie de faire une recherche ou à un serveur FTP de préparer un fichier.


Internet Phone 4.0

Le logiciel Internet Phone 4.0 élaboré par Vocaltec permet de converser (avec la voix) grâce au réseau Internet . On peut même appeler son correspondant par son numéro d'e-mail .


Internet Society

Organisation internationale non gouvernementale qui travaille en faveur d'une plus grande coopération et coordination concernant l'Internet et toutes les technologies qui y sont liées.


Internet Studio

Le logiciel Internet Studio développé par Microsoft permet de créer des pages "actives" pour le Web . Le control Pad est un éditeur HTML à partir duquel on peut insérer les objets ActiveX.

L'éditeur devrait être, à très brève échéance, Wysiwyg.


Internet



L'Internet est aujourd'hui un réseau mondial d'ordinateurs (voir ordinateur).

Il est composé d'un grand nombre de réseaux internationaux, nationaux, régionaux et locaux. Tous utilisent les protocoles de transmission de la famille TCP/IP.

Historique :

 

Le point de départ de l'Internet fut ARPAnet, c'est-à-dire un réseau de quatre ordinateurs que relièrent des scientifiques du ministère de la Défense américaine à la fin des années soixante sous la houlette de Cerf, Vinton. Dans les années qui suivirent, de plus en plus d'universités et d'instituts de recherche se sont joints à eux. La partie proprement militaire du réseau, MilNet, se sépara en 1983. Le NSFNet fut construit à partir de 1986 avec des fonds publics et il permit une connexion rapide des superordinateurs de cinq universités.

Petit à petit, des projets analogues dans d'autres pays lui furent rattachés et le réseau mondial Internet vit le jour. Les grandes entreprises multinationales, qui possédaient elles aussi de vastes réseaux, vinrent se joindre à lui. Pourtant, il y a encore quelques années, l'Internet n'était connu que de rares initiés. Il est aujourd'hui utilisé par 30 millions de personnes et des centaines de milliers d'autres entrent dans le réseau tous les mois.

Fonctionnement :

L'Internet - auquel on accède par un modem après avoir souscrit à un abonnement - offre une très grande variété de services et peut satisfaire pratiquement tous les besoins d'information.

1. Le service le plus utilisé, et de loin, est le e-mail, qui permet d'envoyer des messages électroniques à des millions de personnes dans le monde entier.

2. Un autre pilier de l'Internet est Usenet, avec plus de 10 000 thèmes différents : les newsgroups y discutent en toute liberté.

3. TELNET est une sorte d'émulateur de terminal . Il permet de se connecter à un ordinateur éloigné pour exploiter ses programmes et faire des recherches dans ses bases de données.

4. FTP sert à transmettre n'importe quels fichiers. On l'utilise le plus souvent pour accéder aux domaines publics de serveurs FTP éloignés. Comme il serait quasiment impossible d'avoir une vue d'ensemble de cette gigantesque masse d'informations, Archie fait office de table des matières générale. Il examine régulièrement tous les domaines de données d'un très grand nombre de serveurs FTP et présente ses résultats dans une base de données.

5. WAIS permet de rechercher des textes entiers : il organise d'innombrables documents qu'il range sous des mots-clés permettant de les trouver facilement.

6. Avec les services de recherche Gopher et VERONICA, on peut progresser soi-même de serveur en serveur, en suivant l'arbre des répertoires, pour trouver et transférer des informations et des fichiers.

7. Mais l'outil le plus récent et le plus attrayant de l'Internet est WWW ou encore Wold Wide Web, qui est multimédia et repose sur l'idée que l'hypertexte est la meilleure façon de structurer l'énorme masse de données de l'Internet. Les liens hypertextes permettent de passer ("surfer") à d'autres éléments, textuels, graphiques, vidéo, sonores, etc., qu'ils soient dans le même document ou dans un autre serveur du réseau, proche ou très éloigné.

La France est le troisième pays européen en terme d'ordinateurs connectés ; fin 1996, on peut estimer à 300 000 le nombre de nouveaux abonnés à un accès Internet.


Internet-PC

Le concept de l'Internet-PC (IPC), également appelé NetPC (NPC) ou plus couramment NC (pour Net Computer) est très controversé. Les uns y voient le client idéal pour accéder à l'Internet, les autres craignent le retour des terminaux (voir terminal) "bêtes et méchants".

L'idée de l'IPC s'apparente étroitement aux Set-top-box, appareils complémentaires des téléviseurs et capables d'exploiter des services multimédias du réseau câblé. Les premiers IPC sont sortis début 1997.

L'IPC a une apparence sobre et peu coûteuse et intègre de façon élégante les développements majeurs des PC. Il semblerait également qu'il ne restera pas un produit homogène, et qu'il comprendra toute une gamme de systèmes destinés à accueillir d'autres composants de l'électronique de communication et de loisirs.

Contrairement au PC, l'IPC ne possède pas de logiciels résidents et le plus souvent pas de supports de sauvegarde, tels les disques durs, lecteurs de disquettes ou à bandes. Tous les logiciels seront fournis par le réseau, ce qui permettra aussi de les mettre à jour régulièrement. Même les données créées localement devraient a priori être stockées en réseau.

L'équipement logiciel d'un IPC s'orientera systématiquement vers les standards. HTML, HTTP ainsi qu'un langage de programmation (Java se prêterait bien à l'emploi) font partie des priorités. La compression des données vidéo sera assurée par MPEG et l'accès aux bases de données du réseau par SQL . Un navigateur Web (voir navigateur de réseau, Web-Broser) devrait d'une part être intégré dans le système d'exploitation en tant que shell primaire, d'autre part servir pour accéder au réseau et réaliser la plupart des tâches. Pour les autres, l'utilisation d'applets Java est envisagée.

Une "Smart Card" contenant, outre les informations d'identification d'accès au réseau, des données de configuration personnelles, devrait - selon le cahier des charges - fournir une interface commune à tous les IPC. Cette carte pourra de plus servir de cache local et à l'enregistrement de données personnelles.


Internetworking

Travail effectué à partir de et sur l'Internet, le réseau des réseaux, l'Internetworking désigne également le raccordement et la communication entre deux réseaux éloignés.


InterNIC

Le "SRI Network Information Center" (abréviation "InterNIC"), en Californie, gère toutes les adresses IP (voir adresse IP) de tous les ordinateurs (voir ordinateur) branchés sur l'Internet dans le monde entier. Il faut donc que ces adresses soient claires. Elles consistent en une combinaison de chiffres décimaux séparés par quatre points, par exemple 129.147.5.50. Pour plus de facilité, ces chiffres sont souvent représentés par des mots, eux aussi séparés par des points. Ils désignent l'ordinateur hôte ainsi que le domaine (voir domaine (Internet)) dans lequel il se trouve, par exemple "fr" pour la France.


interpréteur de commandes

On l'appelle aussi "processeur de commandes".

La communication avec le système d'exploitation s'effectue donc à l'aide de commandes qui y sont envoyées directement grâce au clavier ou à un fichier de commandes différées (BAT). Le programme travaille ligne par ligne, et peut, après le démarrage de MS-DOS, exécuter des instructions du système d'exploitation et lancer un logiciel .

Sous DOS, l'interpréteur de commandes s'appelle généralement COMMAND.COM .


interpréteur

Programme permettant de traduire le texte source d'un programme écrit dans un langage de programmation évolué dans le langage machine du processeur. Contrairement à un compilateur, la traduction s'effectue pas à pas, c'est-à-dire instruction par instruction. Lorsqu'une instruction a été traduite, elle est immédiatement exécutée.

Le point fort des interpréteurs réside dans leur simplicité. En revanche, comme chaque instruction exécutée plusieurs fois (par exemple dans une boucle) est également traduite plusieurs fois, les programmes interprétés sont relativement lents. Un interpréteur ne peut pas non plus contrôler la compatibilité des séquences d'instructions. Ces points faibles des interpréteurs sont compensés dans un compilateur.

L'un des langages interpréteurs les plus connus est le BASIC. L'interpréteur de commandes COMMAND.COM est un interpréteur sous le contrôle duquel les instructions d'un fichier de traitement par lots sont interprétées et traitées pas à pas. Le système de gestion de base de données dBASE était à l'origine un interpréteur. Des interpréteurs sont également utilisés pour la commande de logiciels d'application à l'aide de macros (voir macro).

Voir aussi interpréteur de commandes .


interrogation à distance

L'interrogation à distance consiste à écouter les messages stockés sur un répondeur téléphonique depuis un téléphone quelconque. Il suffit d'appeler le répondeur et de lui envoyer un code d'accès. On peut ensuite contrôler le répondeur à l'aide de touches. Ce contrôle s'effectue soit par un téléphone à codage par tonalités soit par l'intermédiaire d'un petit boîtier transmettant des signaux sonores via un combiné téléphonique.

L'interrogation à distance peut aussi servir à surveiller ce qui se passe à la maison, par exemple si vous avez peur de cambriolages ou si vous voulez vous assurez que vos enfants dorment. Mais comme les codes d'accès de la plupart des répondeurs se ressemblent ou sont faciles à "craquer", l'activation de cette fonction n'est pas sans risques.


interrupteur DIP



Commutateurs DIP

Les "interrupteurs DIP" sont de petits interrupteurs situés dans des boîtiers DIP, appelés normalement claviers de souris. De nombreuses cartes d'extension, ainsi que la plupart des anciennes cartes principales (voir carte mère), peuvent être configurées au moyen de tels interrupteurs miniatures.


interruption



Processeur Pentium Pro

On appelle "interruption" l'arrêt du processus actuel par l'UCT en cas d'apparition de l'instruction correspondante, le passage à une routine (la routine du service d'interruption) qui traite l'instruction, ainsi que le retour au processus interrompu. On distingue en principe les instructions d'interruption, qui trouvent leur origine dans un élément périphérique, et les demandes d'interruption qui proviennent d'un programme en cours d'exécution. En résumé, on distingue les interruptions dues au matériel informatique des interruptions dues au logiciel .

Les i80x86 possèdent deux entrées séparées pour recevoir les instructions d'interruption :

la broche NMI (sigle de "Non-Maskable Interrupt", "interruption non masquable"), réservée en priorité absolue aux cas d'erreurs (par exemple une erreur de parité dans la mémoire vive) ;

la broche INTR vers laquelle sont conduites toutes les autres instructions d'interruption (voir demande d'interruption) des composants périphériques par l'intermédiaire d'un contrôleur d'interruption . Ce dernier guide par exemple les instructions du contrôleur de disque dur, du contrôleur de disquette ou d'autres cartes d'interface (par exemple, l'interface série de la souris).

Les interruptions logicielles proviennent, elles, de certains programmes comme le BIOS, le DOS ou un programme utilisateur. Elles sont explicitement déclenchées par des ordres spéciaux émanant du code machine (voir langage machine) ou provoquées par le processeur lui-même en cas d'erreur.


intersection

Opération de l'algèbre booléenne également appelée fonction logique ET .


interstice aérien

L'intervalle séparant la tête de lecture/écriture de la couche magnétisable d'un disque dur (moins d'un 1/1000 de mm) ou d'une disquette est parfois appelé "interstice aérien".


intervalle de suppression

Le rayon d'électrons dans un écran cathodique produit l'image ligne par ligne. Au bout de chaque ligne ou après une image entière, il doit revenir au début de ligne suivante, ce qui prend un certain temps. Ce laps de temps est appelé intervalle de suppression qui peut être utilisé pour la transmission d'autres données. Avec un décodeur approprié, on peut également transmettre des données pour l'ordinateur.


intervalle entre pixels



Moniteur Elsa GDM-20H110

Les différents points (voir pixel), à partir desquels le tube compose l'image sont réalisés par un masque perforé, ou encore par un masque à bandes sur les tubes Trinitron (voir Sony). La taille des points et l'intervalle qui les sépare déterminent la qualité de l'affichage. Les bons tubes présentent actuellement un intervalle entre pixels de 0,25 mm (toutefois, ce chiffre ne peut être atteint que jusqu'à une taille d'écran de 17 pouces). Les moniteurs de plus grandes dimensions ont à l'heure actuelle de plus grands intervalles entre les points.


IntraBuilder

Le logiciel IntraBuilder est un outil permettant d'utiliser des bases de données (Voir base de données) dans un système intranet . L'environnement de développement visuel repose sur JavaScript (Voir Java) et permet d'interfacer facilement une base de données avec des pages HTML.


intranet

C'est la partie interne de l'Internet, celle que l'on utilise à l'intérieur d'une société. En effet l'Internet n'est pas seulement un moyen de communication rapide avec le monde entier : il permet aussi d'optimiser la communication interne et donc le fonctionnement d'une entreprise. Il est beaucoup plus performant et plus riche qu'un simple réseau traditionnel.


Intuit

Intuit est une société américaine de logiciels qui produit des programmes de gestion financière et de gestion familiale (Quicken). Il existe aussi depuis peu un programme compatible de gestion fiscale (Quicken impôts). Quicken se vend mieux que son concurrent, Microsoft-Money, particulièrement aux Etats-Unis. Au début de 1995, Intuit a fait la une des journaux lorsque Microsoft a essayé de la racheter. Mais l'office américain des cartels s'y est opposé et Microsoft a dû retirer son offre.

Voir Intuit .


inventaire

Dans les jeux d'aventures (voir jeu d'aventures) ou les jeux de rôles (voir jeu de rôles), un inventaire est une partie de l'écran dans laquelle sont affichés des objets qui ont été ramassés au cours du jeu.

Dans les jeux d'aventures, ces objets sont principalement utilisés pour résoudre des énigmes (voir énigme).

Dans les jeux de rôles, l'inventaire comprend des objets ainsi que les armes et l'équipement du joueur.

Les jeux suivants comportent un inventaire : Simon the Sorcerer, The Legend of Kyrandia, Dungeon Master et Ultima Underworld .


inverse

Voir inversion .


inversion

Un des modes de représentation des caractères.

Des caractères noirs peuvent, par exemple, être affichés sur un fond d'écran blanc mais, en affichage inverse, ces mêmes caractères seront affichés en blanc sur un fond noir.


invite

(angl. "prompt") On désigne ainsi le message envoyé par un interprète de commandes textuelles utilisant le dialogue (par exemple le COMMAND.COM de MS-DOS et le CMD.EXE de OS/2). Il indique qu'il est prêt à recevoir de nouvelles commandes. L'utilisateur peut changer comme il veut la structure concrète de l'invite en utilisant la variable environnement. Mais la plupart du temps on garde l'invite qui marque l'unité et le chemin en cours d'utilisation (c :).


Iomega

Fabricant de matériel, notamment de streamer (voir lecteur MO). Cette société a connu un véritable boom depuis l'introduction, en 1995, de son lecteur ZIP, un lecteur amovible de disquette spéciales 3 1/2 pouces et d'une capacité d'environ 100 Mo. Pour plus d'informations ou pour contacter le support technique, les utilisateurs peuvent se connecter à http ://www.iomega.com.



La page d'accueil de Iomega


IOS

C'est l'abréviation de "input/output system" ("système entrée/sortie"). Il s'agit d'un composant du système d'exploitation . Son rôle est de diriger les entrées et les sorties vers les pilotes standards appropriés. Dans le cas de MS-DOS, la majeure partie de l'IOS est contenue dans le fichier IO.SYS.


IP

Abréviation de "Internet-Protocol" (voir protocole Internet)


IPC

(InterProcess Communication) La communication inter-processus est un échange de données entre deux tâches ou deux processus.


IPX

("Internet Packet eXchange") Protocole de communication développé par Novell NetWare .

Il se situe sur la couche 3 du modèle à couches OSI et surveille la distribution des données transmises par paquets (voir paquet de données). IPX est également responsable de l'adressage et du choix de l'itinéraire de transmission optimal dans le réseau.

Voir aussi IPX/SPX .


IPX/SPX

Extension des protocoles de communication (voir protocole de communication) IPX et SPX, qui veillent sur la transmission des données. Le protocole IPX/SPX a été développé par Novell Netware .


IRC

(Internet Relay Chat) Discussion via l'Internet . Il s'agit d'un type de communication où l'utilisateur se connecte à un serveur qui recense des forums de discussion. Il choisit un forum (appelé channel), et s'y joint. Une liste de personnes lui apparaît alors avec lesquelles il peut discuter (textuellement, pas vocalement) en privé ou en public. L'IRC est un outil de rencontre et de brassage des cultures très intéressant. Il existe des centaines de channels, chacun peut donc y trouver son bonheur.


IrDa

Standard d'interface à infrarouge et donc sans fil. Une interface IrDa permet d'échanger des données entre un ordinateur et une imprimante ou un ordinateur portable par télécommande. La plupart des cartes mères (voir carte mère) ou des imprimantes et portables récents sont équipés pour l'utilisation d'une interface IrDa. Cependant, les appareils d'émission et de réception sont rarement livrés avec un ordinateur de bureau.. Dans les ordinateurs portables et miniaturisés, cette technique est de plus en plus répandue et les périphériques nécessaires le plus souvent directement intégrés, permettant ainsi l'impression sans fil.


IRG

("Internet Ressource Guide") Guide qui permet de trouver son chemin parmi les ressources de l'Internet .


IRIX

Système UNIX propriétaire de Silicon Graphics .


IRQ

Voir demande d'interruption .


ISA

L'appellation "ISA" ("industry standard architecture") se réfère, en premier lieu, à la conception (maintenant normalisée) du bus d'extension, présenté pour la première fois avec l'IBM-PC/AT d'IBM . Ce système de bus de 16 bits était, malgré quelques problèmes d'ordre technique, à la base de la réussite du PC compatible d'IBM, repris par une foule de fabricants (voir clone) et devenu un produit de masse.

Pour s'adapter aux évolutions techniques, IBM lança en 1987 la classe des M-PS/2 utilisant l'architecture des microcanaux (voir " MCA ", microchannel), dont le bus, élargi à 32 bits et entièrement remodelé, reçut le nom de "microchannel". Contrairement au bus ISA, ce bus ne pouvait être utilisé librement par d'autres fabricants. Par cette mesure, IBM espérait reconquérir une part appréciable du marché des PC.

En guise de riposte, un consortium de plusieurs firmes étendit alors le bus ISA pour en faire un bus EISA de 32 bits acceptant aussi les anciennes cartes ISA. Les PC à MCA, tout comme les PC à EISA, n'ont pas eu un grand succès et sont en passe d'être totalement supplantés par des PC équipés du bus PCI développé par Intel parallèlement au bus ISA.


ISDN

("Integrated-Services Digital Network", en français RNIS, "Réseau Numérique à Intégration de Services") réseau téléphonique numérique qui intègre tous les services - transmission de voix, textes, données, images - dans un seul réseau numérique et les complète même par de nouvelles possibilités. Il offre, entre autres avantages par rapport à un réseau analogique, une transmission de données beaucoup plus rapide, ainsi que l'utilisation en parallèle du fax, du téléphone et du modem.

Les connexions ISDN disposent en mode standard de deux lignes (canaux) et de trois numéros d'appel, qui sont attribués aux dispositifs individuels. Le réseau ISDN offre différents services complémentaires comme la reconnaisance d'appel (si l'appelant dispose de son côté d'ISDN et que la fonction n'a pas été désactivée, ce qui peut arriver pour des raisons de sécurité des données) ou la retransmission de l'appel à d'autres numéros.

Une connexion ISDN de base possède deux canaux dont chacun a un taux de transfert de 64 KBit/s et un canal de commande de 128 KBit/s. L'ordinateur est relié à la connexion ISDN à l'aide d'une carte enfichable ISDN grâce à laquelle on peut utiliser les différents services, tels que la transmission de données, T-Online et le fax G4. Les cartes ISDN disposent généralement d'un driver FOSSIL qui permet d'utiliser la carte comme modem avec commandes AT.

Pour la télétransmission des données, on peut connecter ensemble les deux canaux ISDN, ce qui double le taux de transfert .


ISI

Créée en 1967, Interface Systems Incorporation est une société dont le siège social est situé à Ann Arbor dans le Michigan. Elle est spécialisée dans les solutions pour la distribution de documents (impression, visualisation, archivage et télécopie). L'un de ses produits vedettes est Oasis .


ISO 9660

C'est ainsi que l'on appelle la norme internationale de l'ISO concernant l'enregistrement de données sur CD-ROM.


ISO

("International Organization for Standardization") Organisation créée après la Deuxième Guerre mondiale pour encourager la création de normes (au sens large) sur le plan international. Les organismes qui en font partie proviennent d'environ 90 pays.

L'ISO a publié un grand nombre de normes individuelles et de catalogues de normes dans le domaine du traitement des données. Elle a également beaucoup contribué au développement du matériel et du logiciel en créant des modèles de référence, comme le célèbre modèle à couches OSI.


ISONET

On l'appelle aussi "World Wide Information Network on Standards". Le mot est composé d'ISO (noms de normes célèbres) et de Net (voir réseau). Il s'agit d'un réseau mondial d'information sur les normes.


italique

Lorsque des caractères (voir caractère) sont écrits en italique, ils penchent vers la droite. L'italique est généralement utilisé pour faire ressortir certains mots (par exemple des mots étrangers ou des termes spécialisés dans des publications, ou des commandes dans des manuels).


itération

Procédé mathématique qui consiste à obtenir une valeur par approximations successives en répétant plusieurs fois un algorithme. Le résultat de la première approximation sert de base à la deuxième approximation. À l'intérieur d'un programme, l'itération est effectuée par une boucle (voir récursivité).


ITT

La spécialité de la société américaine ITT ("International Telegraph and Telephone") est la communication téléphonique et la transmission de données. Voir AT and T.


ITU-T

Abr. De International Telecommunication Union, appelé aussi UIT-T (Union Internationale des Télécommunications). Organisme international chargé d'édicter des recommandations dans les secteurs des télécommunications. Son siège est basé à Genève en Suisse, il est également présent sur l'Internet à l'adresse http ://www.itu.ch


IXI

Le "IXI" ou "International X.25 Infrastructure" est l'infrastructure internationale pour la communication dans les réseaux (voir réseau) informatiques publics et privés. Elle est fondée sur la norme X25.