SA/RT

Méthode de spécification structurée (SA), incluant des aspects relatifs au temps réel (RT).


SA/SD

Famille de méthodes de spécification (angl. "Analysis") et de conception (angl. "Design") dites structurées parce qu'elles répondent à certains critères de décomposition et d'interconnexion. L'intérêt de ces méthodes est dû en partie à la présence d'un symbolisme graphique (des "boîtes" et des "flèches") exprimant très explicitement la nature et la connexion des sous-unités ; actuellement, ces méthodes sont supportées par un outil CASE.


SAA

("System Application Architecture") Architecture très générale développée par IBM pour la communication homme-machine et machine-machine.

On retient principalement du concept SAA les normes définies pour la commande de logiciels (l'emplacement de la barre de menu en haut de l'écran, les menus déroulants, etc.).


SAARI

Société créée en 1978. Elle conçoit et édite des logiciels (voir logiciel) de gestion pour les entreprises et les particuliers. Son P.-D.G., Pierre-Yves Morlet, est à la tête d'une société, dont le portefeuille regroupe plus de 250 000 entreprises clientes et dont le chiffre d'affaires pour 1994/1995 est évalué à 261 millions de francs.


SACEM

Abr. de Société des Auteurs, Compositeurs et Éditeurs de Musique. Organisme français chargé de percevoir et de reverser aux bénéficiaires affiliés, les droits découlant de toute diffusion publique de musique.


sacred

En jargon informatique, cet adjectif désigne quelque chose qui est réservé à un groupe particulier. Exemple : "This newsgroup is sacred for Pascal programmers" ("Ce panneau d'affichage est réservé aux programmateurs en Pascal").


SADT

("Structured Analysis and Design Technique" : Technique d'analyse structurée et de conception) Bien que d'origine américaine, cette méthode a été adoptée en France massivement, pour la spécification ("analysis") plutôt que pour la conception ("design").

On distingue fondamentalement les "activités" des "données", ce qui provoque une dualité des diagrammes utilisés : dans les "actigrammes" les pavés représentent les activités et sont reliés par des "flèches" de données (par leur simple liaison sur les 4 parois de la boîte, on peut exprimer des entrées : O, des sorties : E, des contrôles : N, des supports : S) ; les "datagrammes" inversent le rôle des actions et des données (elles sont beaucoup moins utilisées, car leur précision laisse à désirer).

Une autre caractéristique de SADT est la définition d'une hiérarchie de niveaux : un diagramme représente la décomposition d'un objet de niveau supérieur et a toujours un niveau bien défini. Pour différentes raisons, d'ordre général (compréhension du système) ou pratique (gestion documentaire), le nombre des niveaux est limité à 3 ou 4.


saisie

saisie des valeurs de mesure.

saisie vidéo.

 


saisie des valeurs de mesure

Dans le cadre de la "saisie des valeurs de mesure", les grandeurs physiques à mesurer sont recueillies sous forme analogique à l'aide d'instruments appropriés (voir capteur), transmises sous forme de signaux électriques, éventuellement amplifiées, puis converties en valeurs numériques au moyen d'un convertisseur analogique-numérique. Dans l'ordinateur, ces données peuvent ensuite être retraitées, sorties ou utilisées avec des instructions de commande. La saisie des valeurs de mesure est par conséquent une phase de la commande des processus techniques de l'ordinateur.


saisie vidéo



Carte vidéo miroMOTION DC20

Processus permettant de numériser (voir numérisation) et de stocker à l'aide de l'ordinateur des images statiques ou en mouvement, par exemple, à partir de la télévision ou d'une source vidéo, pour un traitement ultérieur.


salle blanche

Local totalement aseptisé et dépourvu de poussière, à accès réglementé. En informatique, elle abrite l'ordinateur central d'une grosse entreprise. Ces unités craignent les corps étrangers et les écarts de température. On y pénètre par un sas, revêtu de la tête aux pieds d'une combinaison stérile.


Sam et Max



Sam et Max Hit the Road est un jeu d'aventures adapté d'un "comic" américain, qui comporte une forte dose d'humour noir. Le détective Sam (un chien) et son assistant Max (un lapin) ont pou mission de retrouver une attraction de foire (un Bigfoot) en fuite. Au cours de leurs recherches, qui les font parcourir les États-Unis, les deux protagonistes doivent résoudre de nombreuses énigmes (voir énigme).


sampling

Voir échantillonnage.


sampling-rate

Voir vitesse de balayage.


Sanyo Electric

Fabricant japonais de matériels électriques et électroniques. Fondée en 1947, la société a réalisé en 1995 un chiffre d'affaires de 18,5 milliards de dollars..


Saturn

Voir Sega.


saut

Voir :

branchement.

retour à la ligne.

saut de ligne.

saut de page.

 


saut de ligne



Imprimante à aiguilles

Sur une imprimante ou un écran, le saut de ligne déplace le support d'impression d'une ligne (de caractères). Il est déclenché par le signal de commande LF ("line feed").

Voir aussi retour chariot.


saut de page

Le "saut de page" délimite la séparation entre deux pages qui se suivent. Il peut être effectué automatiquement par le logiciel de traitement de texte ou manuellement par l'utilisateur.


sauvegarde



Seconde mémorisation (séparée) des données dans un but de sécurité, qui n'est pas soumise au traitement et donc n'est pas exposée à un danger de destruction (voir sécurité des données).

Dans un réseau, la sauvegarde permet également de concevoir un système de substitution complet, qui en cas de défaillance d'un serveur, peut assumer ses tâches.

Le réseau dispose souvent dans un but de sécurité de disques durs (voir disque dur), dont la tâche est de conserver une image miroir des disques de travail du serveur. Sur les disques miroirs se trouvent stockées les mêmes données que sur les disques de travail.

Lorsqu'il faut stocker de grandes quantités de données, sans qu'un travail immédiat ne soit prévu avec les copies de sécurité, on utilise surtout une sauvegarde sur bandes magnétiques. Cette forme de sauvegarde est extrêmement intéressante en termes de coût pour les données volumineuses, et on peut même automatiser les changements de bandes à intervalles réguliers.

 


sauvegarde par piles

On appelle "sauvegarde par piles" le maintien de l'alimentation électrique d'un composant système important pendant la mise hors tension du système.

Dans un PC par exemple, les paramètres mémorisés dans une RAM-CMOS, ou encore la fonction d'horloge, sont conservés grâce à la sauvegarde par piles.


SBC

Dans un "SBC" (abréviation de "single board computer"), tous les composants électroniques nécessaires se trouvent sur une seule carte mère. Le C64 est un exemple de SBC.


SC 3000 (Sega)



Le SC 3000 de Sega

Machine familiale, commercialisée au début des années quatre-vingt, le SC 3000 marque une tentative d'investissement de Sega dans le secteur de l'ordinateur familial.

Vendu lors de sa sortie 1 700 F, cet ordinateur était muni d'un processeur Z80 A, d'un lecteur de cassette, et possédait 48 Ko de mémoire (RAM).


scan

Voir scanner.


ScanDisk

Programme de Windows corrigeant des erreurs de fichiers et de répertoires. Il a été mis au point par Symantec et de ce fait, peut être considéré comme le "petit frère" du programme Norton Disk Doctor contenu dans le pack Norton Utilities. ScanDisk devrait être exécuté après chaque panne ou lorsque surviennent des problèmes d'accès aux données du disque dur. Il reconnaît par exemple des fichiers avec des liaisons croisées ou enregistrés incorrectement dans la FAT. La plupart des erreurs sont corrigées automatiquement, mais il est rare de pouvoir récupérer des données perdues. Dans la version actuelle de Windows 95 (Service Pack 2), la version DOS de ScanDisk est exécutée automatiquement après chaque plantage. Toutefois, avec ScanDisk comme avec les autres programmes de ce type, il faut toujours respecter le principe de ne jamais le faire tourner sur un système de fichiers pour lequel il n'a pas été conçu, sous peine de perdre des données.

ScanDisk analyse toujours un seul disque dur à la fois ; sa progression est indiquée avec une barre d'état. Les erreurs sont corrigées automatiquement ou à la demande.


scanner



Scanner à plat (Vobis)

Appareil permettant de transposer des informations (images ou texte) figurant sur un support, généralement du papier, vers l'ordinateur. Pour remplir sa tâche, le scanner doit parcourir la maquette point par point, mesurer, numériser puis transmettre à l'ordinateur le degré de luminosité de la lumière réfléchie ou admise à traverser le film (par exemple dans le cas d'une diapositive). Ce dernier mémorise ensuite les valeurs dans un fichier.

Actuellement, les scanners sont principalement utilisés dans deux domaines. Le premier domaine est la saisie de maquettes couleur ou noir et blanc pour le traitement d'images. Ces maquettes sont ensuite traitées ou, le cas échéant, exploitées à l'aide de techniques de mesure. Le but de la saisie étant généralement l'archivage, la création d'illustrations ou l'exécution de tâches spéciales d'analyse et de mesure, l'utilisation d'un scanner dans la saisie nécessite de grandes capacités de stockage. Les images numérisées peuvent être retouchées et transformées grâce à un logiciel de retouche d'image comme PhotoImpact.

La seconde grande application du scanner est la reconnaissance de textes. Il s'agit de faire passer le fichier image d'un texte imprimé, une fois enregistré, dans un fichier texte. Ces données sont ensuite traduites en un fichier récupérable sous un logiciel de traitement de texte par un logiciel d'OCR (reconnaissance optique de caractères), comme Omnipage ou Textbridge.

Destinés à l'origine à numériser des textes et des images pour les modifier ou les archiver, les scanners actuels se transforment de plus en plus en photocopieurs ou télécopieurs.

Voir aussi :

scanner à trois dimensions.

scanner à plat.

scanner à tambour.

scanner avec entrée.

scanner couleur.

scanner de virus.

scanner manuel.

 


scanner à plat



Il travaille en principe comme un copieur, c'est-à-dire que la source de lumière et les capteurs qui saisissent la réflexion se trouvent en mouvement sous une vitre qui supporte le modèle. Cette forme de construction est significativement plus coûteuse que celle du scanner manuel, mais elle offre, outre la plus grande surface de scannérisation (un peu plus qu'un A4), une qualité optique nettement meilleure.

On peut atteindre des résolutions (voir résolution) de 300 à 2 400 dpi ; les valeurs supérieures sont obtenues par interpolation mathématique, donc en divisant les points individuels en unités plus petites. La résolution physique se situe typiquement à maximum 600 dpi.

Les scanners à plat (voir scanner) peuvent être équipés de divers accessoires : pour le traitement de documents textuels volumineux par OCR, il y a des dispositifs d'entrée automatique traitant jusqu'à 50 feuilles successives ; pour la scannérisation des diapositives, on propose des couvertures transparentes qui conservent la qualité des modèles de diapositives.


scanner à tambour

Utilisé pour sa meilleure qualité, surtout dans le domaine du traitement d'image professionnel. Le modèle à scanner est introduit dans un tambour qui le fait tourner à grande vitesse. Les résultats permettent des résolutions physiques de scannérisation de plus de 1 000 dpi (voir résolution).


scanner à trois dimensions

Alors que tous les scanners (voir scanner) traditionnels ne peuvent lire que deux dimensions de la maquette, les scanners à trois dimensions offrent la possibilité d'appréhender aussi la profondeur spatiale de la maquette. Selon la conception, un crayon lecteur est également guidé manuellement sur le corps de la maquette, ou bien commandé par une cellule photoélectrique.


scanner avec entrée

Il se distingue du scanner manuel par le fait que le modèle est entré dans le scanner et circule au-dessus de la source de lumière et des capteurs.

Comme la feuille n'est pas posée puis analysée d'un bloc, il faut beaucoup moins de place et de composants mécaniques que pour un scanner à plat. Par rapport aux scanners à plat, l'imprécision du mouvement du papier fait que les résultats sont en général plus mauvais ; en outre les scanners avec entrée ne peuvent traiter que des pages uniques.


scanner couleur



Scanner couleur "Page scan Color"

Un scanner couleur est un scanner capable de reconnaître non seulement les différences de luminosité, mais aussi les couleurs. Ces scanners existent sous plusieurs formes, dont les plus courantes sont, dans le domaine des PC, le scanner à main et le scanner "à plat".

Pour distinguer les couleurs dans une maquette, les scanners couleur doivent scanner celles-ci selon trois domaines séparés correspondant aux trois couleurs fondamentales du mélange additif des couleurs : le rouge, le vert et le bleu (RVB).

Les scanners couleur plus anciens - dits "à trois passages" - forment les trois couleurs fondamentales en scannant trois fois, des filtres de couleurs étant placés sur le parcours des rayons. Les scanners couleur modernes captent les images au cours du même processus.

Il y a plusieurs possibilités de saisie des trois domaines de couleur au moyen d'un "scanner à un seul passage", que l'on peut distinguer en fonction de leurs avantages et inconvénients respectifs :

un capteur et trois sources de lumière couleur stroboscopiques (lampes au xénon ou éléments LED avec filtres) ;

trois capteurs sur une puce avec filtres intégrés ;

trois capteurs sur une puce et décomposition des couleurs au moyen d'un prisme.


scanner de virus

utilitaire classique particulier. Les scanners de virus sont considérés comme une catégorie de programme à part, du fait de la croissance ininterrompue du nombre et de la complexité des virus. Les scanners de virus offrent différentes possibilités de protection d'un disque dur contre l'attaque des virus : le spectre d'action va de la protection en écriture au contrôle des fichiers et à la recherche de certains accès au disque dur. Cependant les possibilités de reconnaissance ne tiennent pas obligatoirement compte des virus découverts récemment, et la protection totale est donc impossible.


scanner manuel



 

scanner qui doit être promené sur le modèle à la main. La plupart des scanners manuels travaillent avec une largeur de scannérisation de 10,5 cm, ce qui fait qu'une feuille A4 doit être scannérisée en deux temps. Les deux moitiés sont ensuite assemblées par logiciel.

Le procédé de scannérisation proprement dit consiste en un balayage du modèle par une source de lumière. On reconnaît, du fait des différences de réflexion, divers niveaux de gris ou de couleurs.

Les scanners manuels, qui comprennent peu de composants mécaniques et ne nécessitent pas de commandes compliquées, sont d'un prix très abordable ; ils permettent d'atteindre une résolution de 400 à 800 dpi.


SCART

(Ou péritel) Norme de raccord pour appareils audio et vidéo. Elle est devenue obligatoire sur les postes de télévision fabriqués ou importés depuis 1981. Les raccords SCART permettent de raccorder des appareils de fabricants différents.


scénario

Situation où le calcul prend en considération certains paramètres et délivre un résultat significatif (comme la détermination du prix minimal pour couvrir les coûts de production). Les tableurs (voir tableur) offrent la possibilité d'enregistrer différents calculs et d'en stocker les résultats comme scénarios. De cette façon, on peut comparer les différents modèles sans devoir faire de nouveaux calculs.


schéma opérationnel

Appelé aussi graphique de présentation, c'est la représentation de données sous la forme d'un schéma opérationnel, de textes, de tables (voir table attachée) et d'images. Les graphiques de présentation sont couramment employés dans les domaines techniques et économiques, car ils permettent de présenter simplement les relations entre de nombreux éléments.

Les graphiques de présentation sont réalisés à partir de logiciels très complets tels que Harvard Graphics ou PowerPoint. Ces logiciels permettent de gérer des fichiers imbriqués (voir fichier imbriqué) contenant les différents éléments importés dans un schéma opérationnel.


science

sciences cognitives.

science-fiction.


science-fiction

Genre littéraire et cinématographique. Inventé dans les années vingt, ce terme avait pour cadre des romans inspirés de H.G. Wells, Jules Verne ou Raymond Roussel. L'ordinateur sert souvent de décor ou de prétexte à ce type de création. L'arrivée de l'ordinateur personnel a permis de démystifier le tout.

Citons quelques chefs-d'œuvre visionnaires :

1953 - "Planète interdite" de Wilcox : une gigantesque machine cubique souterraine génère sa propre énergie à partir des ressources d'une planète et permet de cristalliser tous les songes... même les pires !

1962 - "le Procès" d'Orson Welles d'après Kafka : un énorme ordinateur délivre à Joseph K. un oracle...

1968 - "2001, Odysée de l'Espace" de Stanley Kubrick et Arthur C. Clark : l'ordinateur HAL 9000 né le 13 janvier 1997 perd la "tête" et prend en otage les membres d'une expédition interplanétaire en direction de Jupiter...

1973 - "THX-1138" de George Lucas : dans un futur proche, la race humaine vit confinée dans des cellules assistées par ordinateur...

1979 - "Alien" de Ridley Scott : l'ordinateur est une femme appelée "Mother", il a un rôle aussi important que les humains dans leur combat contre le monstre...

1982 - "Blade Runner" de Ridley Scott (voir Dick) introduit le thème des androïdes parfais conçus par une multinationale corrompue, la Tyrel Corporation...

1982 - " Tron " de Steven Lisberger (Studio Disney) : nous pénétrons à l'intérieur des circuits imprimés et des programmes d'un ordinateur et rencontrons des personnages comme dans un jeu électronique...

1985 - "Vidéodrome" de David Cronenberg : un téléphage est la proie d'hallucinations de nature épileptique...

1990 - "Le Cobaye" de James Cameron : un utilisateur de jeux vidéos (voir jeu vidéo) fait peu à peu corps avec sa console...

1994 - "Harcèlement" de Barry Levinson : un cadre supérieur accusé de comportements déviants s'introduit dans la base de données 3D de sa société, dont l'aide est un ange virtuel...

Ajoutons que beaucoup de films ont eu pour cadre ces dernières années l'Internet ("Johnny Mnemonic", "Traque sur Internet") ou la réalité virtuelle.


sciences cognitives

Étude et traitement des processus de la connaissance.

Nées dans les années soixante-dix, avec comme chef de file des chercheurs comme Francisco Varela, elles sont transdisciplinaires et proposent des modèles mixtes quant au traitement du langage, de l'action et de la pensée. Les cogniticiens s'inspirent autant des hommes que des sociétés d'insectes (fourmis, abeilles) qui leurs servent à déterminer des modèles d'interprétation au niveau des mécanismes logiques (auto-organisation, réflexe, reconnaissance des formes, etc.).

Voir aussi : vie artificielle.


SCO

C'est la société "SCO" (abréviation de "Santa Cruz Operation") qui a permis le portage du système d'exploitation UNIX sur PC en utilisant des processeurs (voir processeur) d'Intel.


Screamer

Jeu de course automobile en 3D, réalisé par Virgin et Milestone. Sorti à la fin de 1995, Screamer prouvait que les jeux PC n'avaient rien à envier aux jeux de console. Screamer 2 propose une simulation plus réaliste, mais moins sensationnelle et moins amusante que Screamer.

Ne pas confondre avec le film "Planète hurlante" dont le titre anglais était "Screamers" qui s'inspirait d'une nouvelle de Philip K. Dick.


screen

Voir écran.


script

Script (police).

script (terminal).

 


Script (police)

Type de police de caractères (voir caractère) imitant une écriture manuelle.


script (terminal)

Dans un émulateur de terminal, on appelle "script" un fichier contenant, par exemple, toutes les informations nécessaires pour se connecter à un serveur télématique. Le processus de connexion peut ainsi être complètement automatisé.


scroll

Action de se déplacer grâce à l'ascenseur situé à droite de l'écran (scrollbar). Voir aussi glisser/déplacer.


scrolling

Déplacement vertical, horizontal ou multidirectionnel d'une animation (voir scroll).


scruter

Scruter ("demander l'opinion", "faire voter") consiste à s'assurer que les périphériques sont en bon état de marche (voir technique d'interrogation).


SCSI



Adaptateur SCSI-1

("Small Computer System Interface") Norme de contrôleur la plus développée dans le domaine PC. Les contrôleurs SCSI disposent d'une certaine "intelligence" propre, ce qui fait que l'on peut connecter à un contrôleur jusqu'à sept dispositifs (disque dur, lecteur MO, lecteur de CD-ROM, scanner, dévideur) selon la norme SCSI.

Ces dispositifs sont connectés en série et leur commande individuelle se base sur l'attribution d'une SCSI-ID par le contrôleur. Le dernier dispositif est reconnu comme point final en utilisant un "terminateur" ; si des dispositifs internes sont connectés, on positionne également un terminateur sur le contrôleur.

Les dispositifs SCSI délivrent des débits de transmission plus élevés (maximum 5 Mo/s) que les dispositifs contrôlés selon les normes IDE ou EIDE, mais sont également sensiblement plus chers. Cependant, leur grande flexibilité les rend incontournables pour les applications professionnelles. En dehors du monde PC, les ordinateurs Apple (voir Macintosh) n'utilisent que des dispositifs SCSI.

Avec le temps, la norme SCSI a connu des développements supplémentaires : SCSI 2 offre plus de possibilités avec les normes FastSCSI (débit de transmission des données : 10 Mo/s), WideSCSI (débit de transmission des données : 20 ou 40 Mo/s, selon la taille du bus) et Ultra Wide SCSI (40 Mo/s pour un bus de 16 bits). SCSI 3, une norme devant permettre d'atteindre un débit de 200 Mo/s, est en cours de développement.

 


SCSI rapide

Voir SCSI.


Sculley, John

Ancien président d'Apple de 1986 à 1990, il a permis à la société d'augmenter considérablement ses résultats, après avoir passé 16 ans au sein de Pepsi comme P-D.G. et président.


SDA

Abr. de Sélection directe à l'arrivée. Option supplémentaire de Numéris permettant d'atteindre directement un poste (téléphone, ordinateur, télécopieur, etc.) branché sur un accès unique au réseau téléphonique public. Quelque peu démesurée pour un emploi domestique, la SDA se présente comme une solution idéale pour les bureaux ou les entreprises. Les clients peuvent ainsi contacter directement le poste ou la personne qu'ils recherchent, sans passer par le standard. Chaque poste dispose d'un numéro à 8 chiffres, les deux derniers correspondant au numéro interne. À l'intérieur de l'installation téléphonique de l'entreprise, toutes les communications sont gratuites. Notez cependant que de nombreuses installations SDA ne permettent pas un taux de transfert supérieur à 28,8 Kbit/s. La solution idéale est une SDA avec un bus RNIS intégré permettant le fonctionnement simultané de terminaux analogiques et numériques (même pour l'échange interne de données).

Une particularité des SDA est ce que l'on appelle le préfixe de numérotation. Il s'agit d'un code numérique que l'on doit composer avant le numéro d'appel permettant à l'autocommutateur de l'entreprise de savoir s'il s'agit d'un appel externe ou interne.


SDK

("Software Development Kit") Ensemble d'outils mis à disposition des programmeurs par Microsoft afin de faciliter le développement d'application pour Windows (généralités).


SDLC

("Synchronous Data Link Control") Procédure développée par IBM à l'origine d'un large éventail de protocoles utilisés dans la couche de liaison du modèle à couches OSI.

La procédure SDLC a notamment servi de référence pour la procédure HDLC développée par IEEE ainsi que pour l'avis X.25 du CCITT pour le protocole LAP ("Link Control Protocol").


SDRAM

Lorsque les éléments spéciaux de DRAM ne fonctionnent plus de manière asynchrone, mais synchrone par rapport à la fréquence d'horloge dans la mémoire de travail d'un PC ou la mémoire graphique d'une carte graphique, on parle de "SDRAM". A noter le terme SGRAM (Synchronous Graphic RAM) est utilisé pour la mémoire synchrone de certaines cartes graphiques.


se présenter

Il arrive souvent que l'utilisateur doive "se présenter", en particulier lorsqu'il commence une session sur son ordinateur, sur un réseau ou sur ordinateur éloigné avec lequel il désire communiquer. La machine lui demande son nom et son mot de passe avant de lui permettre d'accéder à des données et des programmes protégés. D'ailleurs, l'accès à ces données peut être réservé à un petit nombre d'utilisateurs. En anglais, l'expression est "log in" ou "log on" et son contraire est "log off".


Seagate

La société américaine Seagate est connue pour ses disques durs (voir disque dur) pour les PC et les stations de travail. Les produits novateurs de Seagate ont souvent établi des normes dans le domaine des disques durs et du contrôleur de disque dur.

Voir Seagate.


search

Voir rechercher.


sec

sec (jargon).

SEC (technique).


sec (jargon)

"Sec" est l'abréviation de "seconde" et signifie en jargon informatique "patiente (z) une seconde, s'il te (vous) plaît".


SEC (technique)

(ang : Single Edge Contact Cartridge) Nouvelle technologie de présentation des processeurs introduite par Intel avec le successeur du Pentium (nom de code Klamath) qui consiste à inclure le processeur et son environnement de mémoire cache sur une petite carte fille entourée d'un boîtier limitant le rayonnement électromagnétique et dissipant la chaleur.

 


SECAM

(Système sEquentiel Couleur A Mémoire) Norme de définition du signal vidéo, utilisée pour la télévision est présente en France, ainsi que dans certains pays d'Afrique et dans l'ex-URSS.


Secret of the Monkey Island

The Secret of The Monkey Island est une série de jeux d'aventures (voir jeu d'aventures) dans lesquels le joueur incarne Guybrush Threepwood, un jeune homme désirant dans le premier épisode devenir un pirate émérite, mais qui a plus la trempe d'un antihéros que d'un flibustier. Il se heurte dans ce premier épisode au fantôme du pirate Lechuck.

Dans le deuxième épisode, "la Revanche de Lechuck", Threepwood découvre le grand amour qu'il se voit aussitôt enlevé par Lechuck. Il doit donc partir à sa recherche et à la poursuite de Lechuck en même temps qu'à la découverte d'un trésor.

Pour finir ces deux jeux, vous devrez mener à bien certaines énigmes (voir énigme). Les deux jeux ont eu du succès surtout grâce à l'humour délirant et à l'autoparodie omniprésents tant dans les graphismes que dans les animations et les dialogues. Les histoires des deux épisodes sont mêmes des bijoux de dérision faisant preuve d'un délire très peu courant dans ce type de jeux.


Secrets du corps humain (les)

Cette encyclopédie interactive vous propose de découvrir le fonctionnement du corps humain. Elle regorge d'informations sur l'anatomie, les systèmes physiologiques, les pathologies, les thérapeutiques et les médicaments, les premiers soins, etc. Ces centaines de notices rédigées par des spécialistes sont illustrées par des vidéos en 3D et des animations.


secteur

Le mot "secteur" peut avoir différents sens lorsqu'il est appliqué au matériel informatique.

C'est la plus petite unité physique d'attribution indivisible sur un support de données magnétique ou optique. Au moment du formatage, le support de données est divisé en pistes concentriques, elles-mêmes réparties en secteurs.

En ce qui concerne la mémoire de travail, les "secteurs mémoire" sont réservés ("alloués") à certaines données, certains programmes exécutables, etc.

Par exemple sous MS-DOS, on ne peut exécuter aucun programme dans les couches supérieures de la mémoire (voir EMS, XMS, HMA, UMB).

Voir secteur d'amorçage et secteur défectueux.

 


secteur d'amorçage



Présentation en coupe d'un disque dur Hornet-6

On désigne ainsi le premier secteur d'une disquette ou de la partition active d'un disque dur. Il comprend principalement l'amorçage du système d'exploitation. Celui-ci permet de charger les autres composants et de les démarrer (voir système d'exploitation, disquette de démarrage).


secteur défectueux



On désigne sous le nom de "secteur défectueux" (angl. "bad sector") un secteur d'un support magnétique de données qui contient un défaut dans la couche magnétisable, a été mal formaté, ou bien sur lequel, pour d'autres raisons, on ne peut pas lire ou enregistrer. Les secteurs défectueux sont repérés dès le niveau du BIOS par détection des défauts à l'aide de l'algorithme CRC.

Lors d'un formatage sous système d'exploitation ou lors d'un contrôle effectué au moyen d'un programme approprié, les secteurs défectueux peuvent être identifiés et exclus des enregistrements ultérieurs de données.

Les programmes de ce type (par exemple, le très célèbre Norton Disk Doctor) sont souvent capables de lire dans ces secteurs des données éventuellement correctes, et cela malgré la détection de défauts par le BIOS.


sécurisation des données

Ensemble de processus, de méthodes et de techniques visant à l'amélioration de la sécurité des données. Mais on emploie souvent l'expression dans un sens plus restreint.

Elle peut alors désigner :

1. le stockage redondant (voir sauvegarde, RAID) ;

2. la transmission des données pour les mettre à l'abri de la perte et de la destruction ;

3. le verrouillage des données pour les protéger des personnes non autorisées ;

4. l'utilisation d'une signature numérique pour les protéger contre la falsification ou le détournement.


sécurité des données

Durant leur traitement, les données doivent être protégées contre la perte, la destruction, la falsification et l'utilisation par des personnes non autorisées. C'est ce qu'on appelle la "sécurité des données".

On emploie parfois aussi l'expression "sécurité du traitement des données", ou même "sécurité du traitement de l'information".

Cette dernière formulation inclut la sécurité des supports et des installations, qui est inséparable de celle des données. Voir sécurité informatique.


sécurité informatique

La sécurité informatique recouvre les techniques de prévention et de protection contre trois types de risques. D'abord, l'indisponibilité des systèmes d'information qui résulte, par exemple, d'événements naturels, de sabotages ou d'erreurs. Ensuite, la perte d'intégrité des informations, c'est-à-dire leur modification illicite. Enfin, l'accès par des tiers non autorisés à des informations confidentielles.

Il existe d'autres classifications des risques, comme la distinction entre les accidents (incendies, inondations...), les erreurs (programmes mal conçus ou mal utilisés) et les fraudes (détournements de fonds, piratages de logiciels, vols d'informations). L'évolution historique des risques informatiques montre que le poids des accidents et des erreurs diminue, au profit des fraudes. Au milieu des années quatre-vingt-dix, en France, selon les chiffres du Club de la sécurité informatique français (Clusif), la malveillance représentait 40 % des préjudices liés à l'informatique. Dix ans plus tard, la proportion atteignait 60 % et il est prévu que le poids des fraudes s'élève à 75 % des pertes totales à l'horizon 2005.

L'évolution des technologies de l'information pousse dans le sens d'une aggravation des préjudices subis par les entreprises. Parmi les facteurs qui renforcent la vulnérabilité des systèmes d'information, on peut citer : la banalisation de la micro-informatique, l'informatisation de plus en plus accentuée des entreprises, la diffusion de l'Internet, l'interconnexion des réseaux (voir réseau), la valeur stratégique de l'information dans un contexte de guerre économique... Les techniques qui sont mises en œuvre pour réduire la vulnérabilité vis-à-vis des risques informatiques sont multiples. Elles concernent notamment l'organisation de l'entreprise, les audits, le contrôle des accès aux systèmes d'information, les consignes de sécurité, les systèmes de secours, les sauvegardes, la protection des télécommunications, la qualité des logiciels, le compte utilisateur (qui identifie l'utilisateur et ses droits), etc. Des systèmes d'encodage par algorithme, comme PGP inventé par Philip Zimmermann, sont également utilisés dans certains pays.

Il existe des méthodologies spécifiques qui permettent l'analyse des risques et leur réduction. Les plus connues sont Marion (méthode d'analyse des risques et d'optimisation par niveaux) et Melisa (méthode d'évaluation de la vulnérabilité résiduelle des systèmes d'information).

Voir aussi sécurité des données, virus, cheval de Troie, bombe logique, cryptographie.


sed

Utilitaire UNIX permettant de modifier facilement les énormes fichiers contenus dans le shell. L'utilitaire sed est en fait un éditeur batch. Voir aussi vi et awk.


SEFTI

Service d'enquête sur les fraudes aux technologies de l'information. Géré par la préfecture de police de Paris, le SEFTI prend en compte toutes les plaintes émanant d'entreprises ou de particuliers victimes d'attaque logique. En cas de plaintes, les victimes peuvent réclamer des dommages et intérêts.

Coordonnées : 163, avenue d'Italie - 75013 Paris. Tél. : 01 40 79 67 50.


Sega

Constructeur japonais de consoles de jeu. Fondée en 1951, cette société s'est spécialisée dans les produits grand public découlant des jeux d'arcades. Elle a notamment créé les consoles Megadrive (16 bits) et Saturn (32 bits). Elle propose également une gamme de produits logiciels destinés aux PC équipés de lecteurs de CD-ROM. Dans les années quatre-vingt, Sega a fait quelques tentatives dans le secteur de l'ordinateur familial, comme en témoigne le SC 3000.


segment

Un enregistrement de données d'un système de base de données peut aussi s'appeler un segment (voir segment d'adaptateur).

 


segment d'adaptateur

On appelait "segment d'adaptateur" la zone de 384 Ko située au-delà de la mémoire conventionnelle réservée à la mémoire d'écran, au BIOS et aux extensions de matériel lors de la conception du PC IBM. Il est également possible de l'appeler " mémoire haute " (angl. "upper memory").

Le segment d'adaptateur n'est généralement pas monopolisé en permanence. Suivant les PC et l'équipement matériel, les blocs sont chargés ou au contraire laissés libres. Ces blocs sont appelés UMB ("upper memory blocks").

Les UMB non utilisés peuvent être rendus accessibles au système d'exploitation par un matériel spécial (voir NEAT) ou des gestionnaires spéciaux (par exemple, HIMEM.SYS et EMM386.EXE, livrés avec MS-DOS et Windows (généralités)).

On peut charger dans ces zones de mémoire des gestionnaires de périphériques ou des programmes résidant dans la mémoire (voir programme TSR). De cette manière, il est possible de faire de la place dans la mémoire conventionnelle pour des programmes d'application.


segment de réseau

Désigne la partie d'un réseau qui n'est pas interrompue par des éléments de liaison (répéteur, passerelle, routeur, commutateur ou gateway). Un segment de réseau est assujetti à une série de limitations résultant de la déformation et de l'affaiblissement des signaux le long du câble réseau, d'éventuelles adresses réseau, etc.


segmentation

C'est, comme la commutation de banc, un procédé de gestion de mémoire dans lequel l'adresse physique est constituée à partir de deux éléments. Chaque processus se voit affecter un segment de mémoire défini par un début et un déplacement de segment. La taille d'un segment, en principe, n'est pas limitée. Le processus ne sait pas où se trouve la base du segment qui lui est affecté. Pour l'adresse logique, le déplacement est censé valoir 0, la gestion de mémoire veillant au respect de la taille du segment attribué. La gestion de mémoire calcule l'adresse physique en additionnant la base et le déplacement.

L'utilisation de la mémoire virtuelle avec des segments, souvent multiples et étendus, est très problématique et inefficace. Elle provoque facilement un émiettement de la zone d'adresse, que l'on remarque par l'accroissement constant du fichier tampon. Ces phénomènes connexes sont à l'origine du peu de succès du OS/2, élaboré conjointement par Microsoft et IBM, en tout cas jusqu'à la version 1.3. Depuis la version 2.0, IBM OS/2 (comme d'ailleurs le mode étendu de DOS/Windows 3.11, Windows 95 et Windows NT) utilise la pagination, beaucoup plus efficace (mais qui nécessite au minimum un processeur 386).


sélection

Sélectionner consiste à choisir un ou plusieurs éléments parmi d'autres.

Dans une base de données, une sélection est le résultat d'un tri fondé sur des critères prédéfinis. Il s'agit alors d'enregistrements de données extraits de l'ensemble de la base.


sémantique

"Étude du langage considéré du point de vue du sens ; théorie rendant compte des phénomènes signifiants dans le langage." (Le Petit Robert). La sémantique est importante pour l'informatique dans la mesure où elle met en évidence les limites de ces systèmes. Le problème fondamental est que si certaines notions linguistiques sont définissables par des références réelles et concrètes (objets, couleurs, etc.), d'autres ne le sont pas (notions abstraites comme liberté, dieu, beauté).

Un ordinateur ne peut traiter que des références définissables de façon unique. Par exemple, une commande doit toujours provoquer une réaction unique dans le processeur. Donc, il ne peut traiter que des notions linguistiques définissables par des références uniques. Un ordinateur peut reconnaître une pomme, ou plutôt, la notion de pomme de façon non équivoque à l'aide d'informations définissables comme la taille, la couleur et la forme. En revanche, il ne peut (encore ?) rien faire de notions comme liberté ou égalité. Pour l'homme aussi, le sens de telles notions ne devient saisissable qu'à l'aide de comparaisons relatives et de définitions par le biais de notions concrètes (par exemple, pour simplifier, la liberté signifie ne pas être enchaîné).


sémaphore (programmation)

Technique de programmation pour le temps réel, permettant à des processus concurrents de savoir si une ressource exploitée en commun est disponible ou non. Le but est d'éviter qu'une tâche mette à jour des informations pendant qu'une autre les utilise (avec un résultat imprévisible !).

Voir sémaphore (réseau).


sémaphore (réseau)

Signal généré et utilisé par un programme. Il accompagne les commandes de déroulement dans les systèmes multitâches tels que OS/2 ou dans les systèmes de réseaux tels que Novell Netware.

Dans un système OS/2 par exemple, les sémaphores gèrent l'accès aux ressources partagées. Dans un réseau, on utilise les sémaphores pour limiter le nombre de stations ayant accès en même temps à un programme donné, ou encore pour limiter le nombre de programmes pouvant être utilisés par une ressource en un temps donné.

Voir drapeau et sémaphore (programmation).


semi-conducteur

Ensemble des composants électroniques liés à la mémoire et à l'exécution des tâches sur un ordinateur et généralement composé de silicium ou de ses dérivés. Dans un marché en pleine récession évalué à 140 milliards de dollars en 1995, les leaders sont dans l'ordre : Intel, Nec et Motorola.

Les constructeurs asiatiques sont très présents (Hitachi, Toshiba, Samsung, Mitsubishi), Thomson et sa fililale SGS se classant à la neuvième place.


semiconductor memory

Voir mémoire à semi-conducteur.


semi-interpréteur

À la différence d'un interpréteur, un semi-interpréteur n'effectue pas certains contrôles, comme par exemple la vérification syntaxique du code source, celle-ci étant faite lors de la saisie. Un semi-interpréteur est plus rapide qu'un interpréteur.


séquenceur

Partition électronique qui peut être conçue et traitée à plusieurs voix sur l'ordinateur.

 


séquence de contrôle



Imprimante thermique couleur

On appelle "séquence de contrôle" une suite de signaux de commande qui permet par exemple de transmettre des instructions à l'imprimante.


séquence d'échappement

Les instructions de commande standard en direction d'une imprimante (par ex. pour changer la police ou la taille des caractères) sont appelées "séquence d'échappement", car la suite de quelques octets est toujours introduite par le signal de commande ESC ("escape").


séquence

séquence d'échappement.

séquence de contrôle.


séquentiel

Voir fichier à accès séquentiel.


Server (Windows NT)

L'une des deux versions de Windows NT, l'autre étant Workstation (Windows NT).

Propriétés de NT Server :

réseau : créer son propre domaine, un poste de travail NT est systématiquement rattaché au réseau ;

Service réseau : le serveur est le seul fournisseur de services tel DNS permettant d'attribuer un nom à un autre ordinateur ;

Passerelle NetWare et AppleTalk possible ;

Sécurité des données ;

Processeurs en parallèle ;

Accès distant : les deux versions permettent d'établir un lien téléphonique entre l'ordinateur, chez soi, et le réseau de l'entreprise.


serveur

Il s'agit d'un ordinateur dédié à l'administration d'un réseau informatique. Il gère l'accès aux ressources et aux périphériques et les connexions des différents utilisateurs. Il est équipé d'un logiciel de gestion du réseau : un serveur de fichiers prépare la place mémoire pour des fichiers, un serveur d'impression gère et exécute les sorties sur les imprimantes du réseau, enfin un serveur d'applications rend disponibles sur son disque dur les programmes pouvant être appelés à travers le réseau.

Voir :

serveur de base de données.

serveur télématique.

 


serveur d'applications

Serveur qui fournit aux stations de travail d'un réseau la capacité de calcul nécessaire aux programmes d'applications qui doivent être exécutés sur le réseau (cf. client, modèle client-serveur). Citons comme exemple les logiciels Microsoft SQL-Server 6.0 (cf. Microsoft, SQL, SQL-Server) pour Windows NT et IBM Database-Server (cf. IBM) pour IBM Warp-LAN-Server.


serveur de base de données



 

Désigne un calculateur (ou programme stocké dans un calculateur) raccordé à un réseau sur lequel réside une base de données. Tous les postes du réseau dotés d'un logiciel d'interrogation peuvent accéder à la base.


serveur dédié

En anglais : Dedicated Server. serveur dédié à une tâche spécifique dans un réseau. Alors qu'un serveur non dédié peut être utilisé comme station de travail, un serveur dédié est exclusivement réservé à ses tâches. Les serveurs LAN ou d'impression sont des exemples typiques de ce type de serveur.


serveur d'impression

serveur dédié aux travaux d'impression ; il décharge ainsi les autres postes du réseau de cette tâche, qui nécessite beaucoup de temps de calcul.


serveur LAN

Ordinateur qui exécute certaines fonctions dans un réseau et fournit des services. On distingue serveur de fichiers, serveur d'impression, serveur d'applications, serveur d'accès (firewall), serveur de communication, etc. Certains systèmes d'exploitation destinés à la mise en place de réseaux locaux (cf. LAN) utilisent un serveur dédié qui héberge le système d'exploitation réseau et les programmes auxiliaires nécessaires au fonctionnement du réseau. Ce type de serveur est souvent appelé serveur LAN. Le plus souvent, il sert aussi de serveur de fichiers et dessert d'autres périphériques devant être accessibles à tous les utilisateurs (p. ex. un modem ou un lecteur de CD-ROM). Voir aussi.FLC.serveur.


serveur non dédié

Ordinateur en réseau qui, outre les fonctions et services de serveur, peut également être utilisé pour travailler avec des programmes d'application.


serveur télématique

A la fin des années soixante-dix, on put commencer à utiliser les ordinateurs centraux (voir ordinateur central) à distance, par l'intermédiaire des lignes téléphoniques, des premiers modems (voir modem), et de terminaux dits "télétype".

On appela les centres informatiques qui offraient de tels accès à distance des "centres serveurs", car ils "servaient" des informations (comme un serveur de restaurant sert un repas), le plus souvent dans le cadre de banques de données (voir base de données).

Au milieu des années quatre-vingt, les réseaux locaux s'étant largement développés dans les entreprises, les chercheurs en informatique développèrent le concept d'informatique client- serveur : certains ordinateurs du réseau sont désignés comme serveurs et fournissent des services, des données, des programmes aux autres micro-ordinateurs (voir micro-ordinateur) du réseau ; mais toutes ces machines sont locales, aucune n'est extérieure à l'entreprise ou à l'organisme considéré.

Pour distinguer les centres serveurs à distance de ces nouveaux serveurs locaux, on en vint à qualifier les premiers de serveurs "télématiques" (voir télématique).

En France, en dehors de rares exceptions comme le serveur CalvaCom, la forme de télématique qui a été très largement popularisée est le vidéotex, utilisé avec le petit terminal spécialisé Minitel. C'est pourquoi le terme de "serveur télématique" est progressivement devenu dans l'esprit de beaucoup synonyme de "serveur de services pour Minitel".

Aujourd'hui, avec le développement irrésistible de l'Internet, les serveurs télématiques sont de plus en plus nombreux à opérer sur ce réseau des réseaux et deviennent donc des serveurs Internet.


service d'accès distant

Ensemble de protocoles et de pilotes, développés par Microsoft, permettant à un ordinateur de se connecter à distance à un autre ordinateur ou à un réseau et de fonctionner comme s'il se trouvait branché sur un réseau local. La transmission des données se fait à l'aide d'un modem, et elle est donc beaucoup plus lente que sur un réseau local.


service en ligne

Comme l'expression "service télématique" est progressivement devenue synonyme de "service Minitel" en France (voir serveur télématique et télématique), on appelle aujourd'hui "services en ligne" (de l'américain " online service") les services télématiques destinés à être utilisés depuis un micro-ordinateur avec modem et disposant chacun de leur propre réseau, indépendant de l'Internet.

Les services en ligne sont apparus au tout début des années quatre-vingt aux États-Unis, avec d'abord le service The Source. Puis sont arrivés progressivement les services CompuServe, Delphi, The WELL, America Online, Prodigy et bien d'autres. Le nombre d'utilisateurs de ces services s'est chiffré assez tôt en centaines de milliers, puis en millions. En France, les premiers services en ligne ont été Microdial et Calvados/CalvaCom, mais le succès de Télétel les a empêchés d'attirer proportionnellement autant d'abonnés.

Les premières années, les services en ligne ne fonctionnaient qu'en mode texte et proposaient des services d'informations financières et boursières, des bases de données, du courrier électronique (mais uniquement avec les abonnés au même service), des forums, de la conversation en temps réel (chat), etc. À la fin des années quatre-vingt, leur interface homme-machine a intégré la souris, les icônes (voir icône) et les menus déroulants (voir menu déroulant).

Depuis 1994 et la popularisation de l'Internet au niveau mondial, les services en ligne ont dû faire face à une concurrence redoutable : sur l'Internet, on trouve en effet une messagerie universelle (e-mail), des forums mondiaux (newsgroups) et des informations à foison sur le Web. Ils ont donc eux aussi commencé à offrir des prestations Internet, et il n'est pas certain qu'ils pourront conserver leur spécificité à moyen terme.


service

service d'accès distant.

service en ligne.


session simple

Un certain nombre de lecteurs de CD-ROM (voir lecteur de CD-ROM) de conception ancienne étaient des lecteurs dits à "session simple", car ils ne pouvaient accéder qu'à la première session d'un CD photo, c'est-à-dire uniquement aux images stockées lors de la première phase d'enregistrement (voir aussi multisession).


Settlers



Settlers est un jeu de stratégie qui consiste à implanter une colonie en territoire inconnu.

La première version ne permettait de simuler que l'édification d'un empire médiéval. L'histoire de Settlers II commence lorsqu'un navire romain s'échoue sur une terre inconnue. Les survivants devront établir une colonie en tenant compte des ressources de l'île, y développer l'agriculture, le commerce, sans oublier l'armée, etc. Le graphisme et le son ont été grandement améliorés. Dix scénarios et quatre types de population sont proposés dans cette seconde version.


setup

Voir configuration et installation.


SFX

("Self extracting", "autoextraction") Désigne les fichiers compressés exécutables, c'est-à-dire les fichiers qui se décompressent automatiquement lorsque l'utilisateur tente de les ouvrir. Ainsi, l'utilisateur n'a pas besoin de lancer un programme de décompression (voir compression de données).


SGBD

Voir système de base de données.


SGBDM

Abr. De Système de gestion de Base de Données Multidimensionnelles. Contrairement aux systèmes plus connus de gestion de bases de données relationnelles (cf. base de données relationnelle), ce concept se fonde sur les dimensions multiples des attributs permettant ainsi d'obtenir davantage d'informations.


SGBDR

Voir système de base de données.


SGML

Abr. de "Standard Generalized Markup Language". Norme pour indiquer par un système de balises spécifiques la mise en page d'un document (caractères gras ou italiques, marges, etc.) indépendamment du support matériel.

Voir GED.


Shannara

Le jeu d'aventures Shannara s'inspire du roman célèbre fantastique du même nom de Terry Brooks. Le jeu n'est pas tiré de l'une des histoires du livre mais se situe entre les deux premiers épisodes et est divisé en plusieurs parties. Il faut résoudre l'énigme de la première partie pour pouvoir passer à la suivante.

À la manière d'un jeu de rôles, le joueur livre une partie dans laquelle il doit résoudre des énigmes intelligentes (voir énigme) jusqu'à ce que l'ennemi soit vaincu.


shareware

Voir logiciel partagé.


shareware

Voir logiciel partagé.


Shark Micro

Société française créée en 1994 par Stéphane Morin (né en 1976). La société s'est positionnée sur le marché des PC multimédias à bas prix (voir PC multimédia). Elle atteint aujourd'hui 148 millions de chiffre d'affaires et affiche une production-vente de 5000 appareils par mois.


Sharp

Fabricant japonais de matériels électriques et électroniques. Spécialisée dans l'électroménager et la hi-fi, la société a réalisé en 1995 un chiffre d'affaires de 17,1 milliards de dollars.


shell

On appelle ainsi l'interface utilisateur d'un système d'exploitation par dialogue. Le premier "shell" choisi normalement par le DOS est l'interprète de commande textuel COMMAND.COM, que le BIOS cherche dans le répertoire principal de l'unité d'amorçage lors du lancement du système d'exploitation (voir booter), qu'il charge et qui reste actif jusqu'à la fin de la session. En écrivant SHELL :\DOS\DOS.EXE C :\DOS/P dans le fichier CONFIG.SYS, on peut choisir comme premier shell un autre interprète de commande, par exemple le très courant programme partagé DOS.EXE, qui se trouve dans le répertoire C :\DOS.

On peut changer de shell à tout moment : on en ouvre un nouveau en utilisant par exemple la commande COMMAND sous DOS, et on le ferme par la commande EXIT si l'on veut retourner au premier. Ainsi la commande WIN n'est rien d'autre que l'appel du shell graphique de Windows (généralités) 3.x. Sous Windows 95 en revanche, c'est l'interface utilisateur graphique (voir GUI) qui est le shell normal.

Il est également possible d'appeler un shell lorsque l'on se trouve dans un autre programme, si l'on veut y exécuter des tâches, et il n'est pas nécessaire de fermer d'abord le programme où l'on se trouve.

Il y a beaucoup de programmes qui peuvent servir de shell (mais ils ne peuvent pas être appelés en premier). L'un d'entre eux est le très connu Norton Commander sous DOS. Sous UNIX, trois shell ont été développés : le Bourne-Shell, le Korn-Shell et le C-Shell.


Sheme

Syntaxe de programmation inventée par Guy Lewis Steele et Gerald Jay Sussman du MIT pour le langage LISP.


shift

Voir touche shift.


Shockwave

La nouvelle technologie "Shockwave" ("onde de choc"), de Macromedia, permet de bien meilleurs résultats dans la préparation de pages multimédia sur l'Internet. On peut créer des applications complètes avec le système propriétaire Macromedia Director, après compression, on les insère sur l'Internet. Il n'est donc plus nécessaire de patienter longuement pendant que s'effectue le transfert (voir Upload/download). Les animations sont exécutées presque en temps réel.

En plus des fichiers Director, Shockwave offre aussi de nouvelles possibilités pour Macromedia FreeHand : contrairement aux fichiers comprimés d'autres formats, les fichiers FreeHand qui ont été "choqués" par Shockwave peuvent être agrandis par zoom sans perte de qualité.

Mais Shockwave n'aurait pas pu connaître le même succès si les grands Web-Broser comme Netscape Navigator 2.0 et CompuServe ne l'avaient pas adoptée.


shoot'em up

Genre de jeu informatique dans lequel le joueur dirige un vaisseau qui doit détruire tout ce qui bouge autour de lui. Le mouvement du vaisseau est généralement continu, sur un plan horizontal ou vertical.

Voir Fire Fight.


Siemens Nixdorf

Société indépendante à l'intérieur de la maison Siemens, c'est le plus grand producteur européen de produits et services informatiques. Elle emploie environ 37 000 personnes.

Elle est très présente sur le marché des PC, offrant une vaste gamme de machines aux performances variées. Une des plus intéressantes est le PC multimédia, qui est en même temps un ordinateur, une télévision et un téléphone.


Sierra

Coktel-Sierra France, éditeur de jeux vidéo (voir jeu vidéo). La société, fondée par Roberta et Ken Williams, a fusionné avec le groupe CUC International, qui a lui-même fusionné avec la société Davidson, deuxième éditeur de logiciels éducatifs aux États-Unis (propriétaire de Blizzard). La CUC International/Davidson/Sierra OnLine devient ainsi le premier groupe éditeur de CD-ROM de loisirs du monde.


SIGGRAPH

(Special Interest Group on Graphics) Assises de la synthèse d'image (voir image de synthèse) financées par l'ACM (Association for Computing Machinery) qui ont lieu aux États-Unis une fois par an dans une ville systématiquement différente.


signal

signal d'amplitude.

signal de collision.

signal parasite.

 


signal CNG

Signal de reconnaissance analogique pour une communication fax entrante. Il s'agit d'un son sifflant caractéristique de 1 100 Hz (supérieur à 0,5 seconde) suivi d'une pause de trois secondes. Ce son permet à l'appareil récepteur de reconnaître qu'il s'agit d'une télécopie. Il sert également à l'aiguillage de télécopies lorsque le télécopieur, le téléphone et/ou le répondeur automatique sont branchés sur la même prise : grâce au signal CNG, l'appel peut être transféré au terminal approprié. Dans un réseau numérique, le canal D assure la reconnaissance des appels. Pour les terminaux (télécopieurs) analogiques branchés au réseau numérique, un convertisseur n/a traduit ces informations en signal CNG.


signal d'amplitude

Le "signal d'amplitude d'écran couleur" sert au pilotage d'un écran couleur (signal vidéo standard). Toutes les informations relatives aux couleurs et à la luminosité sont transmises en commun par l'intermédiaire d'une ligne, ce qui ne donne pas une image de très bonne qualité.

De très nombreux ordinateurs personnels (comme le célèbre C64) ont utilisé le signal d'amplitude pour afficher l'image produite sur un téléviseur (voir télévision) ou sur un moniteur spécial.

Les PC compatibles IBM utilisent, eux, le signal RGB (les signaux étant répartis sur cinq lignes pour l'intensité en canal rouge, vert et bleu et pour la fréquence horizontale et verticale).


signal d'appel

Fonction des réseaux téléphoniques Numéris et RTC. Elle permet à un appelant de se faire remarquer par un signal sonore lorsque son correspondant est déjà en ligne. L'appelé peut ensuite passer d'un correspondant à l'autre en mettant en attente l'un d'entre eux pendant qu'il parle à l'autre. Pour plus d'informations, voir Caractéristiques d'exploitation RNIS.


Signal d'appel

Possibilité offerte par les réseaux téléphoniques numériques et disponible aux abonnés à Numéris et, depuis peu, également à ceux du réseau analogique (réseau téléphonique commuté ou RTC), qui permet de répondre à un correspondant alors qu'on est déjà en conversation avec un autre. Ce dernier est en quelque sorte mis en attente et pour le faire patienter on peut lui passer de la musique ou un message d'attente.


signal de collision

Procédé de contrôle signalant l'accès simultané de plusieurs utilisateurs à un périphérique du réseau. Si des utilisateurs se raccordent simultanément à un modem, par exemple, cela entraîne une collision. Le périphérique transmet alors un signal de collision signifiant qu'un conflit d'accès s'est produit sur le réseau.


signal parasite

On appelle ainsi un signal qui gêne la transmission et falsifie les données.


signal vidéo composite

Procédé peu coûteux utilisé généralement pas les ordinateurs domestiques pour transmettre des images au moniteur ou à la carte appropriée. Les informations de couleurs sont groupées et transmises au moniteur par une ligne. Là, elles sont de nouveau décomposées en les trois couleurs de base (rouge, vert, bleu = signal RVB). Cette méthode entraîne de légères déformations des couleurs et donc une qualité de l'image altérée.


signature

On appelle ainsi une ligne que l'émetteur ajoute au-dessous de son message e-mail ou de sa contribution à la discussion sur un forum (voir BBS). Cette ligne contient les coordonnées de l'émetteur et parfois une petite blague ou un petit dessin en caractères ASCII.


signe (plus/moins)

Chaque chiffre est précédé d'un signe positif ou négatif. La représentation de chiffres dans un ordinateur doit donc également inclure les signes.


signes brisés

De mauvaises maquettes de texte, ou des scanners (voir scanner) mal réglés, ou mal guidés, peuvent provoquer l'apparition d'une anomalie sur certains signes à l'intérieur du fichier image scanné, qui se présentent alors sous une forme brisée. Ce phénomène, dit de "signes brisés", se produit tout particulièrement pour les signes 0, O ou Q, qui apparaissent en deux moitiés dissociées. Il est très difficile de traiter des fichiers aussi défectueux à l'aide de programmes de reconnaissance optique.


signet

Un "signet" permet de se rendre directement à l'endroit désiré dans un texte ou un programme. On s'en sert, par exemple, lorsque l'on travaille sur un document volumineux. En programmation, ils sont surtout utilisés pour "sauter" d'un endroit à un autre.

On retrouve des signets sous le Web-Browser Netscape Navigator et sur l'équivalent de Microsoft, Internet Explorer. Lorsque l'utilisateur souhaite conserver une adresse intéressante afin de pouvoir y retourner ultérieurement, il l'ajoute à son carnet d'index (ou bookmark). Il lui suffit par la suite de cliquer sur l'un des signets présents dans son carnet pour retourner sur le site.


silicium

Élément chimique de symbole Si, le plus répandu après l'oxygène. Il fait partie des non métaux présents dans l'écorce terrestre sous forme de silicates et de quartz (SiO2) c'est-à-dire du sable !

Isolé au début du XIXe siècle par Gay-Lussac, ce corps intrigua longtemps de par ses propriétés électriques versatiles.

En effet, le silicium possède pratiquement les mêmes propriétés que le carbone. Il constitue un bon semi-conducteur et résiste à la corrosion de l'air et à l'attaque acide (sauf avec l'acide fluorhydrique). Les cristaux de silicium sont des octaèdres ou des tablettes gris-noir, très brillants. Le silicium s'allie à la plupart des métaux pour former des alliages et des composés chimiques (les siliciures). Avec le carbone, il forme le carbure de silicium : un abrasif. Les principaux alliages de silicium sont le fer de silicium (qui peut être coulé sans soufflure), le bronze de silicium (pour la fabrication des câbles téléphoniques) et le ferrosilicium (pour l'affinage de l'acier).

Le silicium entre dans la composition du microprocesseur.


Silicon Graphics



Logo de Silicon Graphics (SGL)

Historique :

Société américaine produisant des ordinateurs très performants, de la carte graphique au microprocesseur MIPS utilisés principalement dans le domaine de la création graphique.

Fondée par James Clark en 1982, SGL produit rapidement des terminaux graphiques et ses premières stations de travail à base de processeurs RISC. En 1992, SGL fusionne avec MIPS Computer Systems. En 1993, Nintendo signe un accord pour développer la station de jeu 64. En 1995, Alias Wavefront est formée et WebForce qui permet d'attaquer le marché de l'Internet. En 1996, SGL acquiert les ordinateurs Cray et lance le superordinateur familial ONYX.

Une forte culture :

C'est avec des ordinateurs Silicon Graphics que furent composées certaines séquences de "Jurassic Park" ; de plus, les stations de travail graphiques Silicon Graphics sont souvent utilisées pour l'aperçu avant impression dans la PAO.


Silicon Valley

Vallée au sud de San Francisco, où se sont établies, depuis les années soixante, de très grandes sociétés d'informatique, telles qu'Apple, Sun, Intel, etc. Elles y ont leurs centres de recherche (parfois aussi leurs centres de production). On a donné à cette vallée le nom du semi-conducteur le plus employé, le silicium. De très nombreuses innovations en proviennent, surtout du XeroxPARC (souris, fenêtres, scanner, etc.).


Sim City 2000

Voir Sim City.


Sim City

Le jeu de stratégie "Sim City" simule la construction et la gestion d'une ville. Le jeu, commercialisé en 1989, est devenu un classique, car il comporte de nombreuses options et une multitude de possibilités permettant au joueur d'édifier une ville de toutes pièces.

La version suivante, Sim City 2000, mise sur le marché en 1994, offre une qualité graphique nettement supérieure, de plus la complexité de la gestion de la ville a été augmentée, ce qui améliore le réalisme du jeu.


SIMM

("Single Inline Memory Module", "module de mémoire à une seule rangée") Petite carte électronique sur laquelle sont soudés les circuits intégrés (voir circuit intégré) de mémoire. Après la quasi-disparition des SIMM 8 ou 9 bits, le principal format de SIMM est celui de 32 bits à 72 contacts, mais il risque d'être rapidement supplanté par les barrettes 64 bits qui commencent à apparaître.

 


SIMM PS/2

Type particulier de composants de mémoire SIMM à 72 broches utilisé dans les PC récents. Pour plus d'informations et illustration, voir SIMM, DIMM et SDRAM.


Simon the Sorcerer

Dans le jeu d'aventures Simon the Sorcerer, le joueur personnifie l'antihéros Simon, qui a été téléporté par un hasard malheureux dans un monde inconnu où il doit affronter le méchant Sordid.

L'ambitieux sorcier Simon doit résoudre de nombreuses énigmes (voir énigme) dans un environnement aux animations amusantes afin de mettre fin aux activités de Sordid.

La seconde partie, Simon the Sorcerer 2, offre de nouvelles énigmes traitées avec humour et des images d'une grande qualité.

Ces deux jeux ont eu un certain succès, notamment grâce à l'esprit d'autodérision omniprésent.


Simonyi, Charles

Programmeur chez Microsoft, il est reconnu comme le chef architecte de Windows. Il est licencié ès sciences et possède un doctorat en philosophie.


SIMULA

C'est un langage de programmation, d'origine norvégienne, dédié à la simulation (méthode). Son mérite historique est d'avoir introduit le concept de "classe", fondamental en programmation orientée objet. La notion de classe (et de sous-classe) est très naturelle en simulation, car on simule toujours un certain nombre d'objets ("bâtiments", "véhicules"...) pouvant être classifiés selon des critères variés ("civils"/"militaires", "grands"/"petits", etc.).


simulateur de vol

L'une des composantes essentielles de la formation des pilotes d'avion, le simulateur, permet de former les futurs pilotes ainsi que les pilotes plus expérimentés qui souhaitent piloter de nouveaux avions ou s'entraîner à des atterrissages complexes.

Le simulateur comporte un cockpit réaliste doté d'un écran de projection affichant différents scénarios. La vue à l'extérieur de la cabine de pilotage laisse certes un peu à désirer, mais le réalisme des mouvements, simulés en temps réel par un système hydraulique, donne l'impression d'être assis dans un véritable avion. Le cockpit comprend tous les équipements qui se trouvent dans un cockpit véritable. Ce n'est que de cette manière que l'on peut acquérir une formation sur un type d'avion particulier.

La seule différence entre un vol dans un simulateur de vol et dans un véritable avion réside dans la vision que l'on a de l'aéroport. Tous les facteurs atmosphériques, tels que la nuit, la pluie ou les turbulences, sont présents et l'avion virtuel se comporte de manière parfaitement réaliste. Les atterrissages et les freinages sont simulés avec une telle authenticité par le poste de pilotage que même les erreurs de régulation du moteur le sont.

Les pilotes effectuent deux vols de formation par an sur des simulateurs de vol ; ces sessions incluent l'atterrissage dans des aéroports difficiles comme celui de Hong Kong.

Les simulateurs de vol comprennent deux éléments essentiels : d'une part, l'électronique de conduite et d'affichage, qui représente l'image de l'avion dans la fenêtre du cockpit et coordonne la situation de vol et le comportement de l'appareil, et d'autre part, le système hydraulique, qui reproduit les différents mouvements de l'avion en temps réel, lors d'une manœuvre d'atterrissage par exemple.

 


simulateur de conduite

Outil de formation des conducteurs, et en particulier des conducteurs de poids lourds.

Le simulateur de conduite permet de placer le conducteur dans un environnement réel de conduite (cabine de poids lourd) et de le former à la conduite. La simulation doit être aussi réaliste que possible en représentant la circulation urbaine ou rurale sur un écran de projection et en évitant que les aléas de la circulation ne soient trop prévisibles.

Le simulateur comprend deux éléments essentiels : la conduite du poids lourd et la représentation de l'environnement et du comportement des autres conducteurs, qui est calculée par l'ordinateur ; un système hydraulique permet également de reproduire les mouvements de la cabine en temps réel.


simulateur de vol (jeu)

Jeu sur ordinateur plus ou moins proche de la réalité dans lequel le joueur devient un pilote (voir simulation (jeu)). Il est possible d'établir une distinction entre les jeux réalistes, tels que Flight Unlimited, et ceux où les niveaux de difficulté et la complexité des commandes sont réglables et où les détails du vol sont négligés au profit des éléments d'action (voir Aces of the Pacific, Aces over Europe, Apache Longbow, Gunship, Strike Commander, Eurofighter 2000, Comanche, US Navy Fighters et Top Gun-Fire at Will !).


simulateur

Système comportant des composants matériels et/ou logiciels destinés à la simulation d'un événement ou d'un système (voir simulation (jeu) et simulation (méthode)).

Voir aussi :

simulateur de conduite.

simulateur de vol.

simulation (jeu).

simulation (méthode).


simulation (jeu)

Une simulation est un jeu sur ordinateur qui tente de représenter un sujet précis, tel qu'un sport ou un vol, sur PC. On établit une distinction entre les simulations pures, qui sont aussi proches que possible de la réalité, et les simulations dans lesquelles on renonce aux situations complexes pour intégrer au jeu des actions "intéressantes".

Il peut s'agir du simulateur de vol, de la simulation de sport, du flipper ou du jeu de course automobile.

Voir aussi simulation (méthode).


simulation (méthode)

Technique mathématique permettant d'étudier un phénomène très coûteux (voire impossible) à provoquer ou indésirable pour d'autres raisons (par exemple un tir nucléaire). Le succès de la simulation dépend de la qualité des informations entrées dans le modèle mathématique, de la solidité de ce modèle et, en fin de compte, de la puissance du système informatique.

La simulation peut utiliser un progiciel ou un langage (voir SIMULA) approprié.

Cette méthode se révèle très utile dans certains secteurs comme :

la météorologie où elle permet d'éviter des catastrophes naturelles,

la médecine,

l'industrie.


simulation de football

Dans une simulation de football, le joueur peut personnifier l'entraîneur ou le manager ou prendre part plus activement à l'action sur le terrain. Il existe également des simulations qui offrent les deux options.

Parmi ces simulations, les plus connues sont FIFA Soccer et Teamchef.


simulation de sport

Une simulation de sport est un jeu sur ordinateur simulant différents sports (voir simulation (méthode)). Il s'agit soit de représentations fidèles à la réalité (principalement dans les jeux de golf) ou de jeux dans lesquels les éléments d'action occupent une place importante.

Quelques jeux de sport intègrent également des éléments tactiques. Ainsi, le joueur peut personnifier un entraîneur ou un manager ou bien, après quelques réglages tactiques (mise en place des joueurs, etc.), il prend immédiatement part à l'action.

Les simulations de football (voir simulation de football) et les simulations de courses automobiles (voir jeu de course automobile) comptent parmi les simulation sportives les plus appréciées.

Parmi les jeux de sports, il faut citer NBA Live, PGA Tour Golf et NHL Hockey.


Sinclair



Le ZX 81 de Sinclair

Après avoir fabriqué et commercialisé des montres et des calculatrices, Clive SINCLAIR révolutionne le petit monde de l'informatique en 1980 en commercialisant son premier ZX80 à 1 250 francs.

La guerre est lancée, et elle voit apparaître de nombreux ordinateurs et disparaître bien des marques. Après avoir dominé le secteur, la marque Sinclair est vendue en 1986. Clive Sinclair tente de commercialiser une voiture urbaine révolutionnaire, puis disparaît de la vie publique.

Voir aussi :

QL (Sinclair).

ZX 81 (Sinclair).

ZX Spectrum (Sinclair).


Sindbad

logiciel puissant, fonctionnant comme une base de données qui recenserait différents terrains représentés en 3D. L'utilisation des images prises par des satellites est possible. Ce produit a été réalisé par la société SOGITEC Industries.


SIO

La puce SIO, ou plus simplement "SIO" ("serial input output", "entrée/sortie séquentielle") est le contrôleur qui effectue dans une interface série la transmission en série des données. On trouve dans l'interface série asynchrone d'un PC des circuits UART (Universal Asynchronous Receiver/Transmitter) des types NS 8250, 16450 ou 16550 ou leurs équivalents. Il est fortement conseillé d'utiliser ce dernier, car il garantit grâce à une petite mémoire FIFO la sécurité de la transmission des données pour des vitesses élevées.


SIP

On appelle "SIP" (angl. : "single inline package", "boîtier à simple rangée de connexions") de petites cartes sur lesquelles sont installés plusieurs circuits de DRAM. Les SPP ont servi d'éléments compacts pour la mémoire de travail des PC, mais pour une courte période. Contrairement aux modules SIMM, qui possèdent un connecteur à contact, les modules SIP disposent de broches disposées en une seule rangée. Les SIP ont été assez vite remplacés par les SIMM.


siso

En jargon informatique, c'est l'abréviation de "shit in, shit out" ("conneries à l'entrée, conneries à la sortie").


sitd

En jargon informatique, abréviation de "still in the dark" ("je n'y comprends toujours rien"). Par exemple : "Tnx for your explanation, but I'm sitd" ("Merci de ton (votre) explication, mais je n'y comprends toujours rien").


site

Sur l'Internet on appelle "site" le serveur ou l'hôte sur lequel se trouve le fichier recherché. Sur WWW, "site" désigne aussi l'ensemble des documents hypertextes (voir hypertexte) qu'offre une certaine personne ou institution.

 


site miroir

Un site qui a beaucoup de hits par jour et d'où les gens peuvent télécharger des fichiers peut faire appel, pour alléger son trafic et donc améliorer la qualité de son service, à des sites miroirs locaux. Par exemple, quand un internaute français veut aller récupérer un fichier qui se trouve aux États-Unis, sa connexion va certainement alourdir le trafic du serveur américain. Pour l'alléger, ce serveur va diriger l'utilisateur français vers une copie de son site qui se trouve en Europe, voire en France. les deux parties y gagnent puisque l'utilisateur récupérera certainement son fichier plus vite, et le serveur américain verra son trafic allégé.

Un site miroir n'est donc en fait qu'une copie d'un site en plusieurs endroits du globe pour améliorer la connectivité.

Voir Internet.


sketchpad

Premier ordinateur utilisant le concept d'interface graphique, équipé d'un écran, d'un stylo optique et d'une série d'interrupteurs, apparu sous l'impulsion de Sutherland Ivan, en 1963.


slash

On appelle "slash" le trait oblique "/" situé sur un clavier AZERTY au-dessus des deux points. On retrouve le slash dans les adresses du web.


Sligos

Voir Axime-Sligos.


SLIP

("serial line internet protocol") protocole de transmission simple pour se connecter à l'Internet via une ligne téléphonique. Il est encore beaucoup utilisé mais, à terme, il sera rapidement supplanté par le protocole PPP.

Il est conforme à TCP/IP et utilise une ligne en série. Généralement, on se choisit un hôte déjà établi sur l'Internet et l'on reçoit une adresse IP temporaire (juste pour la durée de la connexion). On a alors accès à toutes les ressources du réseau l'une après l'autre : TELNET puis FTP, puis GOPHER, VERONICA, Archie jusqu'à WWW, du moins à condition que l'on ait les logiciels clients correspondants. Les systèmes d'exploitation OS/2 Warp et Windows 95 incluent ces logiciels (voir aussi PPP).


slot

Nom anglais usuel d'un emplacement d'extension sur la carte mère, permettant de recevoir une carte d'extension.

Sur PC, on utilise plusieurs types de slots d'extension : ISA 8 bits (pour les cartes ISA 8 bits), ISA 16 bits (pour les cartes ISA 8 ou 16 bits), VLB (pour les cartes précédentes et les cartes VLB) et PCI (pour les cartes PCI).

Sur Macintosh, on distingue deux types de slots : le Nubus et le PCI.

Une des recettes du succès des PC depuis le premier PC-IBM de 1981 a été cette possibilité d'extension, au moyen de toutes sortes de cartes enfichables pouvant s'adapter aux fiches femelles situées sur la carte mère pour élargir la fonctionnalité du système.


SLSI

("Super Large Scale Integration", "intégration à très grande échelle") On l'utilise pour désigner le degré d'intégration des puces possédant plus de 100 000 fonctions transistor (voir puce, LSI).


smalltalk

langage de programmation orienté objet (voir programmation orientée objet), créé par Rank Xerox, pour le Macintosh. Son interface graphique facilite son utilisation par les débutants.


SMART

(Self-Monitoring Analysis and Reporting Technology) Technique utilisée par certains disques durs, qui permet de prévenir la panne à venir, si elle est aisément repérable (voir disque dur).


SmartSuite 97

Logiciel mis au point par Lotus et diffusé à partir du début de 1997. Toute la suite bénéficie désormais d'une écriture en 32 bits (contrairement à la version 1996). Elle comprend entre autres : Wordpro 97, Approach 97, ScreenCam 97, SmartCenter 97, FreeLance 97. OS/2 fait aussi partie de la suite.


SmartSuite

Suite logicielle (actuellement en version Édition 96) éditée par Lotus, qui offre une solution complète et intégrée, mettant la technologie 32 bits au service de la bureautique (voir suite bureautique, groupware). Smartsuite comprend les logiciels suivants :

1. le traitement de texte Word Pro ;

2. le tableur Lotus 1-2-3 ;

3. la base de données relationnelle Approach ;

4. l'agenda Organizer.

 

Au cours du développement de Smartsuite, l'accent a été mis sur les fonctionnalités de travail en groupe.


smiley

Voir émoticon.


smop

En jargon informatique, cette abréviation signifie "small matter of programming" ("petit détail de programmation"). Elle peut indiquer aussi que le programme ne valait pas la peine d'être écrit.


SMS

Abr. De Short Message Service. Standard permettant de transmettre des messages textuels jusqu'à 160 caractères à des téléphones cellulaires. Le message est affiché sur l'écran du téléphone portable. Il est conservé quelque temps par le fournisseur en attendant que le destinataire allume son appareil et lise le message. Il est aussi possible de renvoyer un accusé de réception. Le coût d'un message SMS est nettement inférieur à celui d'une conversation téléphonique.

Pour envoyer un message SMS, on peut soit utiliser le clavier alphanumérique d'un portable (ce qui est un peu fastidieux), soit un service en ligne. Il existe en outre de nombreux logiciels pour PC permettant d'envoyer des messages SMS par modem via un fournisseur de services (cf. provider Internet).

Sur l'Internet on trouve également de nombreux fournisseurs d'accès qui permettent d'envoyer des messages SMS, certains même gratuitement pour les particuliers. Par exemple à l'adresse http ://www.vector.de/toulouse/Default.htm


SMT-Goupil

Créée en 1981 par l'élan d'une fédération de clubs d'informatique (Microtel) et dans la mouvance de l'ancêtre de France Telecom, la "Société de Micro-informatique et de Télécommunications" est un des rares exemples des manifestations de capitaux-risques dans les nouvelles technologies en France. Après deux générations de machines (Goupil 1 et 2) conçues autour du processeur 6809, fabriqué sous licence en France, le Goupil 3 est la première tentative de machine modulaire et acceptant (plus ou moins bien) la compatibilité avec l'IBM-PC.



Le Goupil 3

À partir du Goupil 4, c'est trois générations de machines performantes et bien conçues que produit SMT avant de disparaître dans une tourmente financière en 1991.


SMTP

Le protocole de transmission "SMTP" ("simple-mail transfer protocol") est conforme aux normes internationales et sert à l'échange de messages sur l'Internet. Il détermine, par exemple, comment deux systèmes de mail réagissent l'un à l'autre et quel format les commandes doivent avoir.


snafu

Cette abréviation du jargon informatique signifie "situation normal, all fouled up" ("opération réussie, patient mort").


SnailMail

En jargon informatique, on appelle ironiquement "SnailMail" ("courrier escargot") le courrier postal (par opposition au e-mail ou courrier électronique).


socle de processeur



Le processeur est monté sur un socle de processeur. Si le socle est du type ZIF ("Zero Insertion Force"), le processeur se remplace facilement. Il faut de toute façon faire attention à ce que le nouveau processeur ait la nouvelle fréquence d'horloge, tout comme la carte mère.


socle ZIF

ZIF est l'abréviation de Zero Insertion Force (force d'insertion zéro). Nom donné à un type de support de processeur qui permet l'extraction de ce dernier en soulevant un petit levier. Voir aussi socle de processeur.



Un socle ZIF pour les processeurs Pentium


soft disk

Voir disquette.


Softimage 3.51

Dernière version du logiciel développé par Softimage, le premier éditeur mondial de logiciels d'effets spéciaux, racheté par Microsoft en 1994. Les fenêtres du logiciel sont gérées par Windows NT. Un nouveau type de fenêtres a été créé et nommé "spreadsheet" ; il permet d'afficher sous la forme de tables les ressources utilisées dans l'image ou la scène. Voir réalité virtuelle et image de synthèse.


Softkey

Éditeur américain de programmes multimédia. Après le rachat de Personal Soft (logiciels familiaux et applications de gestion), Softkey rachète en 1996 Edusoft, éditeur français de CD-ROM ludoéducatifs et de programmes de langues (voir logiciel éducatif), fondé en 1994 par Michel Bussac. Quelques mois plus tard, Sofkey International Inc. devient The Learning Company Inc., 80 % des produits de la société étant des produits éducatifs.


SoftRAM

Produit vedette de la société Synchronis, cet utilitaire libère plus de RAM du fait d'une meilleure gestion de la mémoire vive et de la compression des données. Sa nouvelle version 3.0 fonctionne sur tous les PC équipés de Windows 3.1 et Windows 95.


soft-sectored

(angl. "secteur défini par logiciel") Notion introduite par opposition à la notion de définition physique ("hard-sectored") des secteurs sur une disquette, qui s'effectuait, sur les premiers PC, au moyen de plusieurs trous dans le support de données proprement dit.


software

Voir logiciel.


softwarely

Cet adverbe a été créé dans le jargon informatique pour dire "concernant le logiciel".


SOGITEC Industries

Société qui a réalisé plusieurs logiciels spécialisés dans la modélisation, dont Sindbad.


soho

(abré. de small-office/home-office) Appellation du marché des TPE (Très Petites Entreprises). Ce marché regroupe en fait l'essentiel des artisans et des professions libérales (soit environ 2,7 millions d'entreprises). L'ensemble des constructeurs le considère comme un marché sous-exploité. Apple a été une des premières entreprises à miser sur ce marché, elle y a diffusé son réseau AppleTalk. Pour l'instant essentiellement hardware, ce marché commence à s'ouvrir au software.


Solaris

Système d'exploitation développé par la société Sun et qui s'apparente à UNIX.


SOM

("Some Other Model") Voir programmation orientée objet. Standard de compilation neutre qui s'oppose à COM et CORBA.


somme de contrôle

(angl. "checksum") Elle sert à détecter les erreurs (par exemple lors de la transmission de données ou du stockage sur un support de données). Une méthode assez simple est de créer un bit de parité. Une autre méthode possible serait d'additionner tous les octets d'un bloc de données et d'utiliser l'octet obtenu comme somme de contrôle. Mais la plus simple et la plus sûre de toutes est le processus CRC.


Sonic

Le célèbre hérisson de Sega créé pour les consoles de jeu est aussi disponible sur PC (Windows 95 uniquement) avec 60 niveaux d'aventures et des niveaux bonus en 3D. L'histoire est restée la même : Sonic doit libérer sa petite amie des griffes du Dr Robotnik et de ses diaboliques créatures.


Sony



Téléphone cellulaire de Sony

Sony est un des producteurs les plus inventifs dans le domaine de l'électronique de loisirs. On lui doit l'invention du CD, du baladeur, du système DAT. Cette société est très présente aussi sur le marché des ordinateurs avec les célèbres moniteurs Trinitron, dont les tubes cathodiques sont vendus à d'autres producteurs comme équipement OEM. Elle produit également des mémoires de toutes formes et pour tous types de supports, des lecteurs de CD-ROM (voir lecteur de CD-ROM), des appareils et des streamers (voir lecteur MO).

Dans le secteur du multimédia, Sony offre une vaste palette de produits : des ordinateurs, des caméscopes très performants, des écrans à cristaux liquides et des caméras numériques qui fonctionnent sans film.

Pour améliorer la qualité de l'impression on utilise une imprimante vidéo.

Le produit le plus récent de Sony est le DVD, ou "Digital Video Disk". Il a la taille d'un CD-ROM mais une capacité de 8,5 Go, plus facilement accessible que celle des CD traditionnels.

Sony a également créé la console de jeu Playstation.

Enfin, Sony participe au développement des techniques de communication avec des systèmes de vidéoconférence très performants.


sortie

Voir output, I/O.


sos

En jargon informatique, c'est l'abréviation de "subtract one and do no skip" ("en ôter un et ne rien sauter").


Soundblaster



Une carte son 16 bits...FIGUREBANDE.

"Soundblaster" est le nom commercial d'une famille de cartes son produite par la société Creative Labs. Ces cartes sont presque devenues un classique grâce à leur diffusion ; on les retrouve dans de nombreux produits logiciels (surtout dans le domaine des jeux). Par ailleurs, un grand nombre d'autres fabricants produit des cartes son compatibles avec Soundblaster afin d'assurer leur utilisation universelle.

Une carte Soundblaster typique produit des sons en utilisant une puce OPL 3 selon le procédé de la synthèse FM ; la carte Soundblaster AWE32 supporte également le procédé de la Wavetable. Une connexion audio permet de numériser des données, représentables sur 16 bits maximum, sur une fréquence d'échantillonnage allant de 11 025 Hz à 44 100 Hz. Une broche MIDI supplémentaire permet la connexion de synthétiseurs ou d'autres dispositifs compatibles MIDI.


source

source (transmission).

source (programme).

source des données.

 


source (programme)

Voir fichier source.


source (transmission)



En transmission de données, on appelle l'émetteur "source" ou source des données. Celui qui les reçoit est le "récepteur".

Dans ce sens, il s'applique aussi à l'expéditeur des données dans un réseau.

On appelle "code source" des instructions de programme écrites dans un certain langage de programmation et qui doivent être transformées par un compilateur ou un interprète avant de pouvoir être exécutées dans un programme.


source des données

Dans un réseau, cette expression indique l'origine d'une information. Dans ce même contexte, la personne qui reçoit les données est appelée "récepteur".


souris



Schéma d'une souris

Introduite à l'origine par Apple, elle équipe rapidement aussi les PC. La souris permet de diriger intuitivement le curseur en utilisant la main ; néanmoins, son utilisation nécessite des interfaces graphiques comme Windows.

Tandis que les ordinateurs Apple ont une souris à une touche, il existe dans le domaine PC des souris à deux et trois touches. La souris à deux touches est la plus répandue, en particulier parce qu'elle est utilisée par Microsoft. Les souris à trois touches permettent que la touche centrale soit programmable en utilisant un pilote de souris, pour que, par exemple, un simple clic sur la touche moyenne remplace le double clic.

D'un point de vue technique, la souris est formée d'une une sphère en mouvement, dont la rotation est contrôlée, et transmet ainsi les modifications relatives de la position. Pour minimiser les déplacements de la souris, on a introduit ces dernières années un contrôle dynamique : à déplacement égal de la souris, une plus grande vitesse provoque un plus grand déplacement du curseur.

 


souris à infrarouge



Souris sans cordon

Une souris à infrarouge transmet ses données de position à un capteur au moyen d'une diode luminescente à infrarouge. Ce capteur est situé dans un élément séparé, ou bien intégré dans le boîtier de l'ordinateur. Ce procédé permet de se passer du câble, souvent gênant.


souris PS/2

Les souris, dispositifs de pointage caractéristiques des ordinateurs modernes, peuvent être branchées soit à l'interface série, soit à leur propre bus. Une souris PS/2 est différente dans la mesure où elle possède son propre bus, elle est dotée d'une prise mini-DIN à 6 connecteurs qui se branche à l'interface correspondante sur la carte mère. La plupart des cartes mères récentes peuvent être adaptées ultérieurement à une telle prise avec un adaptateur spécifique (p. ex. celles de la société ASUS). Le connecteur est généralement situé à côté de celui du clavier.

Une souris à bus a plusieurs avantages par rapport à la "souris série" : elle se déplace plus régulièrement et avec plus de précision et libère l'un des ports série pour d'autres utilisations. L'inconvénient est en revanche qu'elle nécessite son propre IRQ (le plus souvent l'IRQ 12).


souris sans fil

La transmission des données avec une souris sans fil s'effectue non pas par un câble, mais par un petit émetteur radio intégré dans le boîtier de la souris. Les données sont réceptionnées par un récepteur sans position fixe qui les transmet à l'interface série. Le concept ressemble à celui de la souris à infrarouge, mais ici, le contact visuel entre la souris et le récepteur n'est pas nécessaire et la résistance aux pannes est plus grande. Pour l'utilisateur, l'avantage est clair : fini les câbles de souris qui s'emmêlent et se coincent sans arrêt ! Alors que les premières souris sans fil de la fin des années quatre-vingt étaient encore handicapées par des taux de transfert de données peu élevés, des dysfonctionnements fréquents et un coût de production prohibitif, leurs descendantes sont guère plus chères, mais aussi performantes que les spécimen "câblées" (p. ex. la Cordless mouse de Logitech). Pour les amateurs de confort absolu, Logitech propose le Surfman qui permet de diriger le pointeur de souris en gesticulant dans l'air.



La nouvelle souris sans fil Cordless Mouse de Logitech est très ergonomique -. Le récepteur peut être placé n'importe où sous la table


sous-domaine

Sous-représentation d'un domaine (Internet).


sous-répertoire

On désigne ainsi un répertoire hiérarchiquement ordonné sous un autre (voir répertoire principal).


sous-système

Pour un système matériel, le terme désigne un sous-ensemble, physiquement séparé. Pour le logiciel, le concept est apparu nécessaire pour désigner un "très grand" module, lorsque le système lui-même est surdimensionné. En général, il s'agit d'un problème de conception ; néanmoins, ADA 95 apporte un soutien aux sous-systèmes au niveau même du langage.


Space Quest

La série de jeux d'aventures (voir jeu d'aventures) Space Quest a pour antihéros Roger Wilco, qui vit des aventures dignes des plus grands romans de science-fiction pour échapper à des situations fâcheuses et sauver la galaxie.

Le premier épisode de la série a été commercialisé en 1986. Il tournait en dérision tous les livres ou films de science-fiction. À ce jour, il existe six épisodes de Space Quest, qui ont tous été des modèles de dérision et de parodie.


SPARC

C'est l'abréviation de "scalable processor architecture" ("architecture de processeur à échelle variable"). Elle désigne un processeur RISC mis au point par la société Sun.


spazz

En jargon informatique, ce mot signifie "grosse erreur".


Spea

Fabricant de matériel dont les produits s'articulent principalement autour de cartes graphiques. En 1996, Spea a fusionné avec le fabricant de cartes graphiques Diamond.



Sur l'Internet, l'adresse http ://www/spea.com mène directement au nouveau groupe Diamond-Spea


spécification

Phase du cycle de vie qui définit, pour un système ou un logiciel, ce qu'il doit faire (et éventuellement ce qu'il ne doit pas faire).

 


spécification El Torito

Spécification développée par IBM et Phoenix permettant l'amorçage d'un ordinateur à partir d'un CD-ROM. Elle représente une extension du standard ISO 9660. D'après cette spécification le CD de Windows NT 4.0 doit être l'un des premiers CD "bootables".


Speedstor

Nom d'un programme de traitement et de diagnostic des unités de disques durs, destiné notamment à l'exécution du formatage de bas niveau des disques durs à interface ST-506. Speedstor contenait une liste très complète d'unités de disques durs de fabricants différents satisfaisant à tous les paramètres requis pour le préformatage.


spool

Voir spouleur.


spouleur

(angl. "spooler" de "SPOOL" = "Simultaneous Peripheral Operations On Line") Programme qui intercepte les travaux d'impression et les stocke dans une file d'attente avant de les transmettre à l'imprimante. Ainsi, les impressions sont effectuées à l'arrière-plan pendant que l'utilisateur travaille sur une autre application.

L'impression en arrière-plan ne se fonde pas nécessairement sur un système multitâche car elle peut également être effectuée pendant une pause au cours de laquelle le programme de premier plan ne travaille pas ou lorsque l'utilisateur n'effectue pas d'entrées. La plupart des systèmes d'exploitation récents disposent d'un spouleur, par exemple le gestionnaire d'imprimante sous Windows (généralités).


SPX

("Sequenced Packet Exchange") Protocole de transmission développé par Novell NetWare pour compléter IPX et assurer une transmission optimale des paquets en fonction de la liaison.


SQL



("Structured Query Language", "langage structuré pour les requêtes") Langage développé par IBM pour l'interrogation de bases de données relationnelles (voir base de données relationnelle). Les requêtes se font dans une forme proche de l'anglais et sont de ce fait faciles à apprendre. La plupart des bases de données pour MS-Windows possèdent un moteur pour des requêtes SQL.


SQL-Server

base de données relationnelle développée par Sybase, Inc. et qui utilise le langage d'interrogation SQL.


SRAM

On appelle "SRAM" (sigle de "Static RAM", "RAM statique") des éléments de mémoire RAM qui n'ont pas besoin de cycle de rafraîchissement (voir rafraîchissement de RAM), contrairement à la DRAM. Le temps d'accès s'en trouve donc accéléré. Les éléments de SRAM étant plus coûteux que la DRAM, on ne les utilise qu'en qualité d'antémémoire.


SRI

SRI International est une organisation à but non lucratif qui effectue de la recherche et du développement et qui conseille les sociétés dans le domaine des nouvelles technologies.

Elle a été créée en 1946. Son siège social est situé en Californie, dans la célèbre Silicon Valley.


SRS

Abr. De Sound Retrieval System. Nom d'une technique stéréophonique permettant de créer un effet d'écho artificiel dans l'audio assistée par ordinateur. Il s'agit d'une alternative bon marché aux véritables procédés d'audio 3D et Surround Sound (cf. Surround) comme Dolby ProLogic, AC-3 et THX. Le SRS est appliqué à l'aide de puces spéciales sur un signal stéréo déjà existant et rendu par des enceintes ordinaires. Il peut ainsi s'ajouter ultérieurement à tout système. On peut intégrer SRS à n'importe quel niveau d'une chaîne de signaux, il faut simplement veiller à ce qu'il soit utilisé qu'une seule fois dans la chaîne. Il existe des cartes son avec fonction SRS, des appareils SRS externes à brancher entre la carte son et les enceintes et des haut-parleurs SRS.


SSI

SSI (Institut).

SSI (matériel).

 


SSI (Institut)

Le "SSI" (abréviation de "Statens Stralskydds Institut") est l'institut national suédois de protection contre les radiations. Avec ses "recommandations SSI", cet organisme a pour la première fois donné la préférence aux écrans à faible émissivité (low radiation). Il a déterminé, en particulier, les valeurs limites et les conditions de mesure pour les rayons X, le champ électrique et le champ magnétique (voir MPR).


SSI (matériel)

("small scale integration" = "intégration à petite échelle") On l'utilisait pour mesurer le degré d'intégration des circuits intégrés (voir CI). Il était situé au-dessous de MSI et de LSI et ne permettait d'intégrer qu'une dizaine de transistors par puce.


SSII

(Société de Services et d'Ingénierie en Informatique) Sociétés proposant des services allant de la conception d'un cahier des charges à la mise en place de solutions combinant programmes et matériels et au suivi clientèle.


standard graphique



WINNER 1000Trio/V

Norme édictée par des fabricants en ce qui concerne les performances et les réactions des cartes graphiques (voir carte graphique).


standards CT

Standards qui définissent des normes d'ordre général pour les téléphones sans fil (CT pour Cordless Telephone). La Conférence Européenne des Postes et des Télécommunications (CEPT) a défini les normes CT1, CT1 +, CT2 pour la régulation de la radiocommunication entre le combiné et la base, mais celles-ci sont aujourd'hui dépassées et en voie d'être remplacées par le nouveau standard DECT.

Les téléphones conformes au standard CT1 appartiennent à l'ancienne génération et peuvent facilement être mis sur écoute. Son successeur CT1 + fonctionne avec 80 canaux et, comme CT1, une technique de transmission analogique ; étant donné qu'il crypte les conversations, elles sont plus difficiles à mettre sur écoute. Les téléphones du standard CT2 utilisent quant à eux une technique de transmission numérique dans une plage de fréquence de 864 à 868 MHz sur 40 canaux ; ils sont très populaires en France et aux Pays-Bas.


standards de transmission RNIS

Les données des réseaux numériques sont transmises à l'aide de plusieurs standards (ou protocoles) :

X.75 : norme de transmission internationale avec 64 Kbit/s par canal B.

V.110 : protocole américain avec 19,2 Kbit/s en mode asynchrone et jusqu'à 56 Kbit/s en mode synchrone. V.110 est également utilisé en Europe par certains services en ligne (p. ex. CompuServe).

V.120 : identique au V.110, mais avec en plus la compression des données et la correction d'erreurs, permettant ainsi 38,4 Kbit/s. V.120 est aussi utilisé en Europe par des services en ligne.

HDLC : ce protocole reconnaît des erreurs de transmission et les corrige. Il contrôle également le flux des données. HDLC est généralement mis en application pour des transferts à 64 Kbit/s.


Star Trek

Voir Interactive Technical Manual, Star Trek Omnipedia, Star Trek : A Final Unity.


Star Trek : A Final Unity

Le jeu d'aventures Star Trek : A Final Unity est inspiré des nouveaux épisodes de la série "Star Trek" intitulés "The Next Generation". Le jeu est divisé en plusieurs missions (voir mission).

Tout d'abord, le joueur se retrouve dans le vaisseau spatial Enterprise, dont il peut visiter le pont, la salle des machines et la salle des rayons avant de s'installer aux commandes. Pour mener à bien les missions, il lui faut sélectionner un équipage sur différentes planètes. Ce jeu d'aventures est complété par quelques scènes d'action.


Star Trek Omnipedia

CD-ROM tiré du livre "Star Trek Encyclopedia". Il contient des informations sur la série "Star Trek" et les nouveaux épisodes "The Next Generation" et "Deep Space Nine".

Il comprend six domaines présentant les différents personnages intervenant dans la série, les vaisseaux spatiaux, etc. De plus, l'"Omnipedia" s'accompagne d'une multitude d'images, de sons et de vidéos.


Starfish

Société fondée en 1994 par Khan Philippe et spécialisée dans l'édition de logiciels (voir logiciel).


Starfish Internet Utilities

Nouvelle version des utilitaires Dashboard 95, ce logiciel fonctionne sous Windows 95 et Windows NT. Un utilitaire, QuickMarks, permet d'afficher les sites (voir site) jugés "indispensables" à l'utilisateur.


StarWriter

Programme de traitement de texte puissant également disponible dans la suite bureautique StarOffice. Il se distingue par une utilisation simple, une grande quantité de fonctions et peu de besoins en espace disque. Depuis la version 3.0, StarWriter contient aussi de nombreuses fonctions Internet : il peut non seulement lire et créer des fichiers HTML, mais servir de navigateur de réseau pour surfer sur le Wold Wide Web.


static memory

Voir SRAM.


station

station d'accueil.

station de travail.

station SPARC.


station d'accueil



Portable aux rayons X

La station d'accueil (angl. "docking station") est une combinaison de dispositifs où l'on peut insérer un ordinateur portable (par exemple un agenda) et à laquelle on peut le connecter, afin d'utiliser l'ensemble comme ordinateur de bureau.

La station d'accueil sert ainsi à raccorder l'agenda à des périphériques fixes de grande qualité comme le moniteur ou l'imprimante. La station d'accueil doit être parfaitement adaptée à l'ordinateur portatif et n'est par conséquent disponible que pour certains modèles. Le prix total d'une station d'accueil et d'un agenda est en général supérieur à celui d'un ordinateur de bureau comparable.


station de travail



Station de travail rayons X

D'une manière générale, l'expression "station de travail" désigne les ordinateurs du réseau servant de poste de travail (on parle également de "terminaux").

Elle désigne également un ordinateur très performant, généralement basé sur l'architecture RISC, tels que ceux de Sun, de Silicon Graphics, de HP, de DEC (Alpha) et d'IBM. En Europe, le seul constructeur de stations de travail est CETIA (France). Aujourd'hui, les stations de travail utilisent en général le système d'exploitation UNIX. Elles sont particulièrement utiles pour les tâches demandant beaucoup de calculs, comme la construction d'images de synthèse, le traitement d'image, la gestion de grandes bases de données et les applications scientifiques en général.


station SPARC

C'est une station de travail basée sur le processeurSPARC de la société Sun.


statut d'invité

Une personne qui n'utilise pas souvent (ou qui utilise pour la première fois) un réseau ou un serveur télématique (voir BBS) peut obtenir des droits d'accès limités en se présentant comme "invité" ("guest" en anglais). En général, il est proposé à l'invité de devenir membre à part entière.


Steel Panthers

Steel Panthers est un jeu de stratégie dans lequel vous devez commander des unités sur le terrain. Il ne s'agit pas d'un jeu en temps réel, contrairement à Command and Conquer.

Le jeu est relativement technique, et c'est ce qui fait son charme... pour les adeptes. En effet, le système de jeu peut sembler déroutant aux non-initiés. Le jeu est cependant très réaliste, avec un souci du détail apporté à chaque unité qui le rend extrêmement intéressant à tout point de vue.


Sterling, Bruce

Auteur américain de romans cyberpunks dont le célèbre "Les mailles du réseau" paru en 1992 et qui préfigure un monde entièrement câblé. Voir Neuromancien.


STN

("Scientific and Technical Information Network") réseau d'informations international destiné à l'échange de données dans les domaines scientifiques et techniques.


stockage sur bande magnétique

Voir bande magnétique.


stocker

"Stocker" des données et des fichiers (voir fichier), c'est les enregistrer, de façon temporaire ou définitive, dans la mémoire de travail ou sur un support de données. C'est une étape essentielle vers tout traitement ultérieur de ces données.


Stonekeep

Le jeu de rôles Stonekeep est un jeu en temps réel avec une vision 3D. Le joueur incarne un héros à la poursuite de son adversaire.

Outres de nombreux combats, le jeu comprend des énigmes (voir énigme) qui doivent être résolues dans les donjons implantés sur douze niveaux (voir niveau).


stratégie

Ensemble de décisions prises en vue de résoudre un problème. En intelligence artificielle, les problèmes, complexes, sont traités sous la forme d'une arborescence qui représente les différentes hypothèses possibles. On peut examiner en premier toutes les sous-hypothèses d'une hypothèse ("profondeur d'abord") ou évaluer plutôt les hypothèses de même niveau ("largeur d'abord"). L'utilisation de stratégies est capitale, le développement de certaines hypothèses pouvant être infini. Elle peut se fonder sur la connaissance que l'on a d'un certain type de problème.


stratégie de sauvegarde

Deux solutions sont envisageables pour la sauvegarde (backup) de données. Lors d'un backup complet, toutes les données qui se trouvent sur un support sont enregistrées ; inversement, lors d'un backup différentiel, seules le sont les données modifiées depuis la dernière sauvegarde, dans ce cas, le programme de sauvegarde est renseigné par le bit d'archive. Ce bit est effacé pendant la sauvegarde et apposé de nouveau par le système d'exploitation en cas de modification. Pour avoir toujours une sauvegarde actuelle sans trop de manipulations à effectuer, il est conseillé de faire un backup complet une fois par semaine et un backup différentiel quotidien. La sauvegarde complète s'impose également après une importante modification des données.

Une méthode éprouvée est celle de la succession des générations. Pour un niveau de sécurité élevé, on applique le principe "grand-père, père et fils". Il nécessite au total 10 supports de sauvegarde et se déroule sur un cycle de 12 semaines :

Tous les quatrième vendredi du mois a lieu une sauvegarde complète sur les trois supports intitulés Mois I, Mois II et Mois III. Ces supports appartiennent à la génération du grand-père et devraient être conservés séparément de l'ordinateur ou serveur de fichiers (si nécessaire, dans un coffre à l'épreuve du feu). Tous les premier, deuxième et troisième vendredi a également lieu un backup complet, cette fois-ci sur des supports intitulés Vendredi I, Vendredi II et Vendredi III. Ces supports de la génération du père devraient eux aussi être conservés dans un lieu sûr. Du lundi au jeudi finalement, effectuer simplement une sauvegarde différentielle sur quatre supports intitulés Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi.

Lorsque le niveau de sécurité requis est moins élevé, le principe "père et fils" est suffisant. Il nécessite seulement quatre supports de sauvegarde et s'étend sur deux semaines : chaque vendredi a lieu une sauvegarde complète, en alternance sur les supports Vendredi I et Vendredi II. Du lundi au jeudi ont lieu des backup différentiels sur les quatre supports intitulés Lundi, Mardi, Mercredi et Jeudi.


Street Fighter

Le jeu de combats Street Fighter est sorti pour la première fois en 1987. Jetant les fondements du genre, il connut un succès d'estime. Depuis, sept autres versions se sont succédé, dont le Super Street Fighter II.

Le jeu a pour principe un combat entre deux personnages, dotés chacun d'une palette spécifique de coups et de pouvoirs.

Le joueur choisit un combattant, puis il se bat contre tous les autres avec pour but ultime de devenir champion de rue (Street Fight).


Strike Commander

Le jeu Strike Commander est un simulateur de vol qui comporte également des éléments de jeu d'action. Le joueur incarne un pilote faisant partie d'une équipe de mercenaires qui travaillent sur Terre dans les années vingt60, après la Troisième Guerre mondiale, alors que des guérillas ravagent la planète. Strike Commander offre sur des images 3D, une structure de missions intelligente (voir mission) ainsi que des simulations et des actions d'une qualité exceptionnelle.

La variété des missions (escortes, attaque de commandos aéroportés, d'escadrons, destruction de bases au sol, bombardements, etc.) fut une des raisons du gros succès de Strike Commander.


Stroustrup, Bjarne

Programmeur américain, inventeur du C++.


structogramme

Ou graphique de Nassi-Shneidermann. Mode d'illustration graphique d'un algorithme ou d'une séquence de programme à partir des éléments fondamentaux "suite", "alternative" et "répétition". Contrairement à un organigramme, les branchements ne peuvent pas y être représentés.

Pour créer un structogramme, il faut décomposer un problème complexe. Les structogrammes sont très utiles en programmation structurée. Ils ont été conçus en 1973 par Nassi et Shneidermann.


structuration (base de données)

La structuration des données joue un rôle important lors de la création d'une base de données pour éviter les problèmes dus à une mauvaise organisation :

Il n'est pas facile d'effectuer des modifications ultérieures.

La redondance gaspille de l'espace disque.

Les temps d'accès sont trop longs.

Des incohérences peuvent rendre la base de données inutilisable.

Dans une base de données relationnelle, la structuration des données est facilitée par un ensemble de règles dans lesquelles les formes normales ont un rôle prépondérant.


structure

structure de commandes.

structure du processeur.

structure en répertoires.


structure de commandes

Les structures de commandes sont des groupes d'instructions qui définissent l'exécution d'un programme. Il peut s'agir de boucles (voir boucle) ou d'instructions de saut (voir instruction de saut).


structure du processeur

Elle rassemble sur la carte mère en quelques circuits fortement intégrés toutes les fonctions essentielles au bon fonctionnement du processeur, du système bus, etc. On peut donc dire que c'est sa qualité qui, avec celle de l'unité centrale, détermine les performances de l'ordinateur.


structure en répertoires

Il s'agit de l'organisation des données sur un disque dur ou sur un autre support. On parle également d'arborescence, à cause de la ressemblance structurelle avec un arbre. Différents sous-répertoires sont placés sous le répertoire principal, et ils peuvent avoir eux-mêmes des sous-répertoires. On range les fichiers (qui représentent les feuilles de l'arbre) dans les sous-répertoires.


style de paragraphe

Format utilisé pour mettre en forme un paragraphe et qui peut être réutilisé dans un document ou dans un modèle, afin de simplifier la mise en forme lors de la saisie de nouveaux paragraphes.

Voir traitement de texte.


sub-directory

Voir répertoire.


SubNet

C'est le nom d'un réseau privé qui utilise la même technique informatique que l'Internet.


Sugar, Alan

Président et fondateur d'Amstrad. Britannique d'origine modeste, autodidacte, il se lance dans la bataille des consoles micro-informatiques au début des années quatre-vingt. Surnommé le "Noureev de l'informatique" par Margaret Thatcher, il développe le CPC 464 (1984), le PCW 8256 (1985) et connaît un triomphe. Ses ennuis financiers commencent à la fin des années quatre-vingt, quand Compaq et les assembleurs coréens envahissent le marché du PC-compatible.


suite bureautique

Ensemble composé de différents logiciels d'application compatibles, ce qui facilite l'échange de données. Les suites bureautiques les plus connues sont SmartSuite de Lotus et Office de Microsoft (qui comprend un tableur, un traitement de texte et un SGBD).


suivi de rayons

(angl. " ray-tracing ", ou lancé de rayons) Ce procédé permet de représenter par ordinateur des ombres et des reflets de rayons lumineux sur un objet tridimensionnel.

Le suivi de rayon nécessite des ordinateurs dont la puissance varie en fonction du résultat souhaité (résolution et réalisme de la scène), mais il faut compter plusieurs heures, voire plusieurs jours de calculs pour obtenir des images complexes.


Sun

La société américaine Sun, fondée en 1982 par les anciens camarades d'université Bill Joy, Scott McNeally et Andreas von Bechtolsheim, s'est particulièrement spécialisée dans le développement des stations de travail. Les stations SPARC sont surtout utilisées comme serveurs de réseau et pour les tâches qui demandent beaucoup de calculs, comme la CAO et le graphisme. Sun a produit, entre autres, le processeur RISC SPARC.


super CD

Après plusieurs mois de lutte acharnée, un compromis s'est enfin dessiné entre les différentes propositions de format pour un "super CD" sur lequel il pourrait y avoir plusieurs Mo de données multimédias, et qui remplacerait le CD-ROM actuel. Philips et Sony ont repris le principe de correction d'erreurs et le procédé de la double couche. Le groupe formé par Toshiba et Time Warner a apporté, lui, son projet de disque d'argent gravé sur les deux faces. Il en est sorti un format super CD de 4,7 Mo par niveau de données - ce qui fait donc, grâce au procédé de double couche et à la lecture biface, 18,4 Mo au total. On attend pour cette année les premiers appareils et les premiers titres de superCD.


Super NES

Voir Nintendo.


supercalculateur

Il s'agit d'un ordinateur ayant une grande capacité de calcul. On retrouve le supercalculateur dans la modélisation et la prévision météorologique. Cray, Seymour est l'un des créateurs de ces supercalculateurs.


superviseur

Voir administrateur système.


superviseur réseau

Voir administrateur réseau.


support

support de données.

support de mémoire.


support de données



Terme employé pour désigner tous les supports sur lesquels peuvent être stockées et lues des données.


support de mémoire



Un support de mémoire est un support capable de stocker des données. Le disque dur, la disquette ou le CD-ROM en sont de bons exemples.


suppression des zéros

Fonction automatique des logiciels d'application (voir logiciel d'application) qui supprime l'affichage des zéros de tête devant un nombre. Les zéros de tête sont toujours insérés lors de l'enregistrement de nombres pour occuper en totalité la zone dans laquelle le nombre est enregistré.


suppression d'espaces

Pour économiser de l'espace disque, par exemple lors de la sauvegarde de données, il est utile de supprimer des espaces (p. ex. dans un tableau). Dans la transmission des données, la suppression d'espaces (space suppression) accélère le transfert.


supraconducteur



Se dit de certains métaux (plomb, mercure) ou alliages qui cessent brusquement d'opposer une résistance au courant électrique lorsque la température avoisine une certaine valeur qui dépend du matériau considéré et que l'on nomme "température critique".

Cette propriété fut découverte en 1911 par H. Kamerlingh Onnes. Elle révélait des conducteurs parfaits : l'absence de résistance électrique permet au courant de s'écouler sans déperdition d'énergie. Le supraconducteur est également un diamagnétique parfait : un champ magnétique ne peut pénétrer dans le matériau tant qu'il reste inférieur à un champ critique, qui dépend de la température. L'induction magnétique est donc nulle à l'intérieur du supraconducteur.

En 1986, deux chercheurs de la société IBM de Zurich découvrent les supraconducteurs à température élevée (température supérieure à 23,3 K), pour lesquels d'autres propriétés physiques (par exemple magnétiques) subissent des modifications sensibles lors de la transition.


sur carte

On qualifie de "sur carte" les unités de fonctionnement situées sur la carte mère (tel le "graphique S3 sur carte") ou pouvant y être intégrées (par exemple, "extensible à 128 Mo sur carte").


surfacique

Type de modélisation de scènes 3D qui ne prend en compte que la "peau" des objets qui la constituent. Ces derniers ne sont en fait qu'un ensemble de triangles traité avec des modèles d'ombrage plus ou moins compliqués tels Phong ou Gouraud, où les vecteurs normaux sont largement mis à contribution.

Voir infographie.


surfer

Désigne le déplacement sur le Wold Wide Web à l'aide de liens hypertextes. Partant d'une page Web de démarrage, on passe d'une page à l'autre en cliquant sur des liens, d'où l'image de "surf" sur l'océan d'informations qu'est l'Internet.


surround

Le procédé surround (en français : entourer, inclure) fut développé pour produire des effets de sons dans le cinéma et s'est récemment aussi imposé dans la vidéo et la hi-fi grand public. Contrairement au son stéréo à deux voies, ce procédé utilise des canaux supplémentaires pour des bruitages et sons de basse. L'auditeur peut ainsi situer des signaux sonores dans l'espace. Outre les deux haut-parleurs stéréo, cette technique nécessite des enceintes supplémentaires pour les canaux surround.

Pour profiter pleinement du son surround, il ne faut pas faire disparaître les baffles derrière les rideaux comme le faisait grand-mère, mais les disposer dans la pièce selon des règles précises.

La première séance de cinéma avec un "son plastique" à six canaux fut celle de "Fantasia" de Walt Disney, en 1941. En 1979, "Apocalypse Now" introduisit le procédé 5.1 qui se répand de plus en plus dans les installations audio domestiques. L'effet spatial est produit par trois canaux principaux à l'avant et deux canaux surround à l'arrière ainsi qu'un canal séparé pour les basses appelé LFE (pour Low Frequency Effect).

Le problème de la technique surround vient des grandes quantités de données nécessaires, donc d'un espace de stockage considérable. Diverses techniques ont été développées pour stocker les effets sonores sur la bande son plutôt étroite des films 35 mm du cinéma. Ce sont les laboratoires Dolby (inventeurs d'un système de réduction de souffle : Dolby B et C) qui ont eu le plus de succès dans ce domaine.

Actuellement, il existe plusieurs techniques de son surround qui ont toutes été développées à partir du même concept. Ici aussi le numérique triomphe, comme dans la plupart des domaines de l'électronique. Voici une brève présentation des techniques surround les plus importantes :

Dolby Surround (DS) et Dolby Prologic (DPL) : DS fut le premier procédé de surround pour les films 35 mm et la vidéo domestique, développé à la fin des années soixante-dix par les laboratoires Dolby. Un canal surround monophonique a été ajouté, surtout pour les bruitages (p. ex. le bruit du vent ou de la mer), derrière les deux canaux stéréo. DS a été étendu vers Dolby Prologic par l'ajout d'un canal central. Ce dernier, lui aussi monophonique, ne transmet que les sons qui se situent effectivement au centre de l'espace sonore. Pour gagner de la place, ces signaux sont mixés sur les canaux stéréo par un procédé de codage complexe. Presque toutes les cassettes vidéo de location dotées d'un son hi-fi stéréo sont aujourd'hui codées avec Dolby Prologic.

THX 4.0 : Tomlinson Holman, ingénieur du son chez Lucasfilm Ltd., développa le THX comme extension du Prologic. Outre l'amélioration du canal surround par un effet stéréo artificiel, le THX définit des directives techniques claires pour les haut-parleurs et amplificateurs utilisés. Le logo THX est uniquement attribué sous licence aux appareils conformes à ces directives.

AC-3 (Audio Coding n°3) : procédé surround numérique avec réduction des données développé par Dolby qui s'inspire su système 5.1 (trois baffles frontaux, deux enceintes surround à l'arrière et une pour l'effet LFE). AC-3 a été conçu pour produire au cinéma un son à plusieurs canaux de grande qualité. Le problème de place a été résolu grâce à une compression des données numériques et la limitation du taux de transfert à 320 Kbit/s (384 Kbit/s en usage domestique).

Par rapport aux techniques analogiques ProLogic et THX, AC-3 fournit une séparation nette des canaux et un son "3D" supérieur. Les films en codage AC-3 ne sont disponibles pour le grand public que sur les disques laser américains au standard NTSC. La norme européenne PAL, plus gourmande en volume de données, n'offre aucun espace pour les informations AC-3 sur les disques laser. Avec l'introduction de la vidéo DVD, cette situation va changer, du moins en ce qui concerne les DVD d'origine américaine et japonaise, qui contiendront du son AC-3. Quant aux DVD européens, les industriels ne sont pas encore tombés d'accord sur le fait que la technique audio MPEG 2, favorisée par Philips doive également utiliser AC-3.Étant donné que la toute-puissante industrie américaine du cinéma est favorable au procédé AC-3, bien implantée aux États-Unis, les chances de réussite du MPEG sont minces (surtout qu'il n'existe pas encore de codeur/décodeur pour MPEG 2).

Pour lire les informations AC-3, un décodeur spécifique est nécessaire ; il reçoit les données cryptées du lecteur DVD par une ligne spéciale (AC-3RF). Pour profiter pleinement chez soi des données AC-3 décodées fournies par le décodeur, l'amplificateur doit posséder des prises pour les six canaux (si possible) et pouvoir les transmettre au même nombre de haut-parleurs.

THX 5.1 : directives du THX analogique qui ont été transposées à la technique numérique AC-3. Le but de cette démarche était d'adapter les données AC-3 initialement conçues pour le cinéma aux conditions sonores d'un séjour familial. Outre les directives déjà connues du THX analogique, concernant les enceintes et l'amplificateur, le THX 5.1 définit quatre étapes de posttraitement des signaux numériques fournis par le décodeur AC-3 ; la modification a donc lieu avant la conversion N/A dans l'amplificateur. Ces mesures consistent en un traitement des basses, un ajustement du timbre, un équilibrage des aigus et une décorrelation dynamique.

MPEG 2 Audio : procédé de surround numérique favorisé par Philips pour la vidéo DVD européenne. MPEG 2 Audio utilise, comme AC-3, cinq canaux complets un canal pour les basses (système 5.1) ; mais il pourrait également fonctionner selon un système 7.1, comme la technique SDSS de Sony (sept canaux complets et un canal pour les basses). Contrairement à AC-3, le taux de données ne doit ici pas être fixé avant le codage des signaux, mais varier au cours du processus. Il en résulte l'avantage de pouvoir adapter dynamiquement le taux maximal à certaines situations sonores.

Effets de sons surround DSP artificiels : outre les "vrais" procédés de surround décrits plus haut, les amplificateurs modernes font aussi appel à des processeurs numériques de signaux (DSP) pour créer artificiellement des effets "3D". Un exemple connu est la technique Digital Sound Field Processing (DSFP) de Yamaha. Ces techniques sont rarement utilisées au cinéma, mais plutôt destinées à l'amélioration sonore de chaînes hi-fi. Elles servent à simuler les lieux d'enregistrement réels (club de jazz, cathédrale, etc.) dans le séjour de l'utilisateur. Les effets produits sont très controversés par les mélomanes. La technique DSP peut bien entendu être mise en œuvre simultanément à d'autres techniques surround (ProLogic, AC-3), elle ne constitue donc pas une solution de remplacement, mais est simplement complémentaire des vrais procédés surround comme AC-3.


Sutherland, Ivan

Vice-président et associé chez Sun, il a créé le premier ordinateur graphique interactif, en 1962 : le sketchpad. Il est également à l'origine du concept de temps partagé. En 1968, il fonde Evans and Sutherland avec Dave Evans.

Au début des années quatre-vingt, il crée au sein de l'université de Carnegie Mellon, un robot à six pattes. Il fonde également une société de conseil, "Sutherland, Sproull & Associates", avec Bob Sproull, qui sera rachetée, deux ans plus tard, par Sun.


S-UTP

Voir câble.


SVGA



WINNER 1000Trio/V

("Super VGA") Perfectionnement du standard VGA, qui utilise des modes graphiques allant jusqu'à 1 280 x 1 024 points pour 16 couleurs minimum.


swap file

Voir zone tampon disque, mémoire virtuelle.


swapping

Voir mémoire virtuelle, permutation.


Symantec

Société fondée en 1982 et spécialisée dans l'élaboration d'utilitaires. Citons par exemple :

Utilitaire Norton pour Windows 95.

Utilitaire Antivirus Norton pour Windows 95.

Navigateur Norton pour Windows 95.

La société a aussi développé des utilitaires pour Windows NT, tels que :

Norton NT Tools

Norton Antivirus pour Windows NT.

Symantec a su développer des outils pour l'Internet, comme Internet Fastfind.

Symantec et Netscape ont annoncé qu'ils allaient travailler ensemble pour promouvoir Visual Café.


symbole graphique

Un symbole graphique est une entité constituée de points qui est commandée et traitée comme un tout. Un exemple type de symbole graphique est le pointeur de la souris sous Windows (généralités).

Le déplacement d'un symbole graphique sur l'écran est piloté par la CPU. Les cartes graphiques récentes peuvent également le piloter.

Voir curseur.


Symphony

Voir Lotus Symphony.


synchrone/asynchrone

Dans le cadre de la programmation en temps réel, les processus (ou tâches) sont autonomes, mais doivent communiquer entre eux. En mode synchrone, les deux acteurs sont "présents" (c'est-à-dire que leur déroulement est suspendu pour attendre l'autre) en même temps ; en mode asynchrone, les acteurs envoient des messages ou les déposent dans une boîte aux lettres, ou bien consultent un sémaphore (programmation). La première technique est à la fois plus sûre (il n'y a pas d'oubli des nécessaires mises à jour) et plus coûteuse (à cause de l'immobilisation des acteurs).


Synchronis

Société spécialisée dans le développement et la commercialisation de logiciels de type utilitaire et sécurité. Son P.-D.G. est actuellement M. Rainer Poertner. Le produit de cette firme qui s'est le mieux vendu est SoftRAM.


synchronisation

(Synchronisation du protocole de transfert) Lorsqu'un ordinateur veut être synchrone avec un autre ordinateur, il envoie un appel. Le second ordinateur lui répond qu'il a bien reçu l'appel. L'ordinateur émetteur peut alors envoyer les messages ou fichiers à transférer.

Un type d'attaque couramment utilisé et exploitant ce type de transmission, est la méthode SYN-flood. L'appelant envoie un message sans indiquer son adresse pour le retour. L'ordinateur récepteur attend jusqu'à 1 minute, afin d'établir la synchronisation qui dans ce cas est impossible. Pendant ce temps, l'ordinateur émetteur peut envoyer plus de 200 messages à la seconde, entraînant ainsi une saturation de la mémoire tampon de l'ordinateur récepteur et le rendant inutilisable.


syntaxe

Règles de construction d'un langage à partir de mots et de phrases.

Dans un langage de programmation, les règles syntaxiques (signes utilisés, formation de mots, de noms, d'expressions et la formulation) sont clairement définies et ne dépendent pas du contexte.

Si ces règles ne sont pas respectées, le programme de traduction, l'interpréteur ou le compilateur s'en apercevront lors de l'analyse syntaxique et suspendront leur travail.


synthèse FM



Carte son 16 bits

La plupart des cartes son (voir carte son) disposent d'une puce maîtrisant la "synthèse FM" (abréviation de "synthèse de modulation de fréquence"), qui consiste à superposer plusieurs oscillations électriques, et permet donc de produire des sons de timbres différents.


synthétiseur

Appareil électronique permettant la reproduction et la variation synthétiques des sons. Il se présente sous forme d'un "kit" électroacoustique avec une multitude de combinaisons sonores possibles. Le synthétiseur fut développé dans les années soixante par R. Moog. Il fait actuellement partie des instruments les plus courants de la musique de divertissement. Voir aussi MIDI, musique électronique.


SyQuest

SyQuest est le fabricant de disques MO (voir lecteur magnéto-optique) devenus pratiquement la norme en la matière, tant ils sont utilisés dans le domaine de la PAO par les graphistes et les imprimeurs. Ces unités de disque MO ou de dévideurs sont disponibles pour PC et pour Macintosh.

Les premiers mesuraient 5,5 pouces et avaient une capacité de 44 Mo, qui fut ensuite augmentée jusqu'à 200 Mo. Actuellement, ils sont au format 3,5 pouces et leur capacité peut atteindre 270 Mo.


SysOp

C'est l'abréviation de "SystemOperator". Il est responsable du bon fonctionnement d'un système informatique de taille assez importante, ou d'un serveur télématique (voir BBS). Si quelqu'un désire devenir membre d'un réseau ou d'un serveur, il doit en général se présenter au SysOp pour obtenir le droit d'accès.


system

Système 7.5.

System Shock.

System Shock Enhanced.

System-fault tolerance.


System Shock Enhanced

Voir System Shock.


System Shock

Le jeu d'action System Shock met en scène des actions 3D (type Doom) d'une qualité exceptionnelle. Le superordinateur "Shodan" a pris le contrôle d'une station spatiale et veut anéantir l'humanité. Le joueur incarne le dernier survivant de la station, et doit tenter de mettre fin aux agissements de l'ordinateur.

Outre les actions 3D, le jeu propose de nombreuses énigmes (voir énigme) qui le rendent très original.

Le second épisode sur CD-ROM, System Shock Enhanced, est complété par des fonctionnalités de dialogue et un graphisme SVGA.


system.ini

Fichier d'initialisation (fichier.ini) de Windows 3.x toujours présent sous Windows 95 pour des raisons de compatibilité. Il sert, avec le fichier Win.ini, à la configuration logicielle et matérielle sous Windows. Alors que System.ini contient principalement des informations concernant le matériel, les paramètres de Win.ini s'adressent plutôt à la configuration logicielle.

System.ini est un simple fichier texte du dossier Windows pouvant être modifié dans un éditeur de texte quelconque. À chaque démarrage, les paramètres de ces deux fichiers sont lus. Les fichiers INI constituent donc en quelque sorte les équivalents des fichiers AUTOEXEC.BAT et Config.sys sous DOS.

Win.ini et System.ini sont structurés en plusieurs rubriques précédées de termes clés placés entre crochets [ ]. De tels termes sont par exemple [boot], [386Enh] et [drivers] qui mettent en évidence la "spécialisation" matérielle du System.ini. C'est ici que sont chargés les pilotes pour les cartes graphiques et son ou les réglages concernant la gestion de la mémoire de Windows. Le matériel est configuré par des paramètres pas toujours officiellement définis par Microsoft. Le nom du paramètre et sa définition son séparés par le signe égal (=). Aujourd'hui, la plupart des secrets du System.ini ont été dévoilés par des férus de l'informatique et publiés dans des livres et magazines. Le fonctionnement de Windows peut être fortement influencé et réglé en modifiant le fichier. À titre d'exemple, il est très populaire de changer les réglages concernant la gestion de la mémoire de Windows ; mais attention, mieux vaut bien connaître la syntaxe correcte avant d'y toucher. La rubrique [386Enh] est d'un intérêt particulier, car c'est ici que sont notés tous les pilotes 32 bits actuels ainsi que la gestion de la mémoire.

Sous Windows 95, les fichiers System.ini et Win.ini ne sont là que pour assurer la compatibilité avec les anciens programmes 16 bits. Les informations de configuration sont désormais stockées dans la base de registre, d'où elles sont automatiquement copiées vers Win.ini pour permettre aux programmes 16 bits de connaître les paramètres de Windows 95.


système

système auteur

système binaire

système complexe

système d'enregistrement

système d'exécution

système d'exploitation

système d'exploitation réseau

système d'informations

système de base de données

système de bus

système de couleurs CMY

système de couleurs YCC

système de développement

système de fichiers

système de gestion de bases

système de programmation

système de sécurité

système décimal

système embarqué

système expert

système (généralités)

système hexadécimal

système Hollerith

système hôte

système informatique

système multiprocesseur

système numérique

système octal

système ouvert

système d'exploitation PC

Système 7.5


système (généralités)

Ce mot désigne habituellement un ensemble de composants dont l'interaction produit une nouvelle qualité fonctionnelle.

Ils sont parfois organisés hiérarchiquement, c'est-à-dire que des ensembles de systèmes peuvent obéir à un système supérieur tout en utilisant des ensembles de systèmes à un niveau inférieur.

En informatique, le mot "système" désigne l'ensemble formé par le matériel et parfois le logiciel d'un ordinateur. Il comprend donc l'ordinateur et ses périphériques et le système d'exploitation. Mais, en adoptant un autre point de vue, on désigne aussi parfois par "système" un ordinateur, un système d'exploitation, un réseau, etc.


Système 7.5

C'est le système d'exploitation (MacOs) utilisé par les Macintosh depuis 1995. Il supporte la mémoire virtuelle, le mode multitâche, les polices TrueType, et on peut lui adjoindre une mémoire de travail allant jusqu'à 1 Go (voir RAM). Une des plus importantes innovations par rapport aux versions précédentes est Easy Open, qui sert à l'échange de données avec d'autres systèmes (DOS, Windows, OS/2).


système auteur

Systèmes utilisés pour le développement d'applications multimédias. Les systèmes auteurs fonctionnent en général sur deux niveaux : le niveau auteur et le niveau lecteur. Alors que le niveau auteur comporte toutes les fonctionnalités de création et de présentation, le niveau lecteur peut uniquement lancer et utiliser le programme créé.

En principe, les systèmes auteurs ont une architecture ouverte, c'est-à-dire qu'ils peuvent intégrer différents composants matériels en tant qu'objets et autorisent différents types de traitement (par exemple, le traitement d'images) et de structures de commandes. Alors que les premiers systèmes auteurs devaient être programmés, les systèmes orientés objets (voir objet), qui ont été développés par la suite, sont utilisés de manière intuitive avec une souris.

Les systèmes auteurs fonctionnent à partir d'une base de données dans laquelle sont gérés les objets et les données. Les systèmes auteurs sont intégrés à l'interface utilisateur et supervisent les interactions avec ce dernier. Les plus connus sont Macromedia Director, Authorware, Toolbook et Hyperbook pour Macintosh.


système binaire

Pour la représentation de nombres, on utilise les chiffres d'un système numérique. Le système numérique le plus courant fonctionne à partir de dix chiffres allant de 0 à 9. Les nombres représentés dans ce système numérique (système décimal, voir nombre décimal) s'appellent des nombres décimaux.

Les ordinateurs fonctionnent avec un système numérique qui ne reconnaît que les chiffres 0 et 1 : c'est le système binaire. Les nombres représentés dans ce système sont dits "nombres binaires".

Pour passer d'un système à un autre, il faut recalculer les valeurs des différentes positions des chiffres (les coefficients des puissances de la nouvelle base).

Par exemple, le nombre binaire 1110 est égal à 1x2³ + 1x2² + 1x2¹ + 0x2 = 1x8 + 1x4 + 1x2 + 0x1 = 14 en système décimal.


système complexe

Voir système expert. Niveau supérieur dans l'analyse de la complexité des mécanismes automatiques et de leurs modélisations. Les systèmes complexes jouent sur la transdisciplinarité (biologie, mathématique, informatique, physique...).

Voir aussi : vie artificielle, intelligence artificielle, Neumann.


système de base de données

Le terme "système de gestion de base de données" (ou SGBD) désigne l'ensemble des fonctions permettant de formuler des requêtes, de modifier et de stocker des données (traitement de données) ainsi que de définir la structure des données et d'élaborer les fichiers requis (définition de données). Il existe aujourd'hui des systèmes de base de données pour tous les types d'ordinateurs.


système de bus



Permet la communication entre le processeur, la mémoire de travail (voir RAM), le contrôleur et la carte graphique. Plus il y a de connexions en parallèle dans un tel système de bus, plus la puissance du système augmente. Dans le domaine PC on trouve les systèmes de bus suivants : ISA, VLB, PCI, EISA, Microchannel. Les ordinateurs les plus vendus utilisent le PCI.


système de couleurs CMY

Le système de couleurs CMY (pour "Cyan, Magenta and Yellow") est fondé sur le mélange soustractif des couleurs, dans lequel les couleurs fondamentales (bleu-vert, violet et jaune) sont produites par trois filtres de couleur perméables chacun aux deux tiers du spectre lumineux visible (voir aussi modèle de couleurs) et qui permettent d'obtenir toutes les nuances.


système de couleurs YCC

Système de couleurs élaboré par Kodak dans le domaine du CD photo. YCC décompose les 24 bits en 1 x 8 bits pour le codage de la luminosité, ce qui représente 256 dégradés, et en 2 x 8 bits pour coder les composantes chromatiques.


système de développement de bases de données

programme de gestion de bases de données qui fournit en plus des outils pour la création d'applications spécifiques par l'utilisateur. Ces outils forment généralement un environnement de développement complet pour éditer, compiler et tester des programmes. La plupart des logiciels de bases de données modernes (voir p. ex. Access) sont dotés de telles fonctions.


système de développement

Système de programmation conçu pour le développement de logiciels (voir logiciel). Pour la programmation à partir d'un langage de programmation évolué, plusieurs programmes d'aide sont nécessaires. On a par exemple besoin d'un éditeur pour créer des programmes sources (voir programme source), d'un interpréteur, d'un compilateur, d'un éditeur de liens ou d'outil pour l'analyse des erreurs de programmation éventuelles (voir erreur de programmation, débogueur), de bibliothèques d'objets (voir bibliothèque d'objets) ainsi que de programmes de test.

Dans la majorité des configurations, les différents composants du système sont reliés entre eux ; afin de raccourcir le cycle de codage, de compilation et de tests, ils sont réunis dans un même environnement de développement par l'intermédiaire d'une interface dotée de nombreuses fonctions d'aide.

Depuis plusieurs années, les produits Borland Turbo Pascal et Turbo C ont influencé, grâce à leur succès, les systèmes de développement des autres éditeurs.


système de fichiers

Il est indispensable pour enregistrer les données des différents processus-clients (voir processus) en mémoires externes et les récupérer. C'est lui aussi qui autorise les processus à accéder aux données, en série ou en parallèle. Le "système de fichiers" (voir par exemple : FAT) définit des zones, des structures de gestion et des registres sur les mémoires externes. Il inscrit les noms des fichiers. L'attribut de fichier sert à la spécification des données et gère l'accès aux fichiers (composé de nombreuses opérations : créer, effacer, ouvrir, fermer, lire, écrire, coller, changer le nom, etc.) qui sont à la disposition de l'utilisateur.


système de gestion de bases

Système de gestion de bases de données : voir système de base de données.


système de programmation

Voir système de développement.


système de sécurité

C'est un des éléments de certains système d'exploitation.

Il garantit la sécurité des données.

Il convient de distinguer deux aspects essentiels de la sécurité :

1) la protection contre les êtres humains

les erreurs et les pannes

les attaques contre l'ordinateur

2) la protection contre les autres systèmes

les défauts du matériel et les pannes

les erreurs dans la conception du logiciel (logiciel)

les attaques contre l'ordinateur


système décimal

Voir nombre décimal.


système d'enregistrement

Le système d'enregistrement de texte assure de manière automatique les fonctionnalités d'élaboration typographique d'un texte. Cela signifie que l'utilisateur n'a plus à se soucier de la mise en page des différents paragraphes, des formules, voire de l'ensemble du texte.

Les programmes d'enregistrement de texte sont utilisés dans le secteur de la presse écrite ou dans le domaine économique. Le plus utilisé dans le domaine économique est TeX.


système d'exécution

Version restreinte d'un logiciel d'application, d'un interpréteur ou d'un système d'exploitation qui est nécessaire pour l'exécution d'un programme. Par exemple, en 1990, la première version d'Excel n'a été vendue qu'avec une version limitée de l'interface utilisateur MS-Windows, car à l'époque on ne savait pas que Windows serait implanté sur la plupart des ordinateurs.


système d'exploitation réseau

programme qui veille sur l'exploitation d'un réseau et qui exerce des fonctions intermédiaires entre le système d'exploitation de différents PC et les programmes d'application. Il comprend toutes les fonctions et tous les outils nécessaires à la gestion d'un réseau. Novell Netware se trouve au premier rang des éditeurs de systèmes d'exploitation réseau.

Le système d'exploitation réseau est installé sur un serveur du réseau. L'administrateur réseau surveille l'exploitation du réseau et peut notamment inscrire de nouveaux utilisateurs ou groupes d'utilisateurs, définir des droits d'accès et configurer des files d'attente d'impression. Le système d'exploitation réseau permet aux utilisateurs d'accéder à des supports de données communs et à des périphériques.


système d'exploitation



Interface de travail OS/2

C'est un logiciel qui détermine, gère et surveille le fonctionnement de l'ordinateur. Il est donc indispensable qu'il soit installé pour que le matériel puisse fonctionner.

C'est lui également qui contrôle et gère les fonctions internes de l'ordinateur, ainsi que le clavier, l'écran et l'imprimante quand il y a entrée et sortie d'informations.

Le système d'exploitation MS-DOS est composé :

d'un secteur d'initialisation qui comprend le programme d'amorçage,

du fichier-système IO.SYS, qui est exécuté après le BIOS et contient entre autres les pilotes des périphériques standard (voir périphérique) (lecteur de disquette, disque dur, écran et clavier) et qui définit les unités logiques COM1, COM2, LPT1 et suivants (voir port COM, LPT) ;

du fichier-système MSDOS.SYS, qui est véritablement le noyau du système d'exploitation et qui contient les fonctions DOS pour la gestion des données et des programmes ;

de l'interpréteur de commande COMMAND.COM, qui présente à l'utilisateur une interface simple pour exécuter des ordres et appeler des programmes ;

d'une variété de pilotes de périphériques spécialisés, de programmes et des fichiers de paramètres nécessaires à la composition de MS-DOS.

Dans le domaine des PC (et même en général), MS-DOS est de loin le plus utilisé de tous les systèmes d'exploitation : il sert bien souvent de système porteur. Mais il y en a d'autres tels que OS/2, MacOs ou UNIX qui se passe de la couche DOS.

Histoire des premiers systèmes d'exploitation

Les premiers ordinateurs disposaient de systèmes d'exploitation complexes et spécifiques qui permettaient à la machine de fonctionner, d'accéder à des données et de reconnaître un périphérique d'entrée des données et de sortie pour délivrer des résultats au programmeur. Le prix du système d'exploitation n'était pas vraiment un problème puisqu'il était noyé dans le prix global de la machine ; la compatibilité n'était pas non plus une préoccupation puisque chaque ordinateur était livré avec ses logiciels (voir logiciel). L'arrivée des micro-ordinateurs a bousculé ces traditions, puisque la notion d'ordinateur personnel impliquait celle de prix, et donc l'amortissement sur le plus grand nombre du coût de développement d'un système (voir micro-ordinateur).

Le premier à comprendre le problème fut Gary Kildall, le concepteur, en 1972, du PL/I, qui devait rapidement devenir CP/M. CP/M était le premier système d'exploitation écrit pour un processeur (le Z80 de Zilog) et non pour un ordinateur. De ce fait, tout industriel capable de construire un ordinateur autour du Z80 le voyait fonctionner immédiatement à l'aide de CP/M. Parallèlement, les concepteurs de logiciels d'application (comptabilité, traitement de texte...) développaient des produits pour CP/M, qui fonctionnaient immédiatement sur toutes les machines qui utilisaient ce système. La première notion de compatibilité de système d'exploitation était née avec trois niveaux d'intervenants : concepteurs de machines, de systèmes d'exploitation et de logiciels applicatifs, le système d'exploitation étant la passerelle de compatibilité.

CP/M était un système pour processeurs 8 bits. Lorsqu'IBM commença à travailler sur son PC bâti autour d'un processeur 16 bits, il dut chercher un fournisseur de système d'exploitation 16 bits. Les ordinateurs de l'époque devant avant tout disposer d'un langage BASIC, c'est auprès de Microsoft qu'ils se tournèrent pour négocier le portage et les droits du MS Basic. Lors de conversations, les responsables d'IBM demandèrent à Gates, Bill de leur vendre CP/M, dont ils avaient entendu parler et qui était en cours de portage vers des processeurs 16 bits. Ce dernier leur proposa de les mettre en relation avec Gary Kildall. Bill Gates se plaît à raconter que Kildall préféra "aller piloter son avion", plutôt que de recevoir en personne les émissaires d'IBM. Microsoft traita finalement les droits de ce qui devait plus tard s'appeler MS-DOS et qui n'était que SPC-DOS développé par Seattle Computer Product et son seul employé que Microsoft racheta (le premier rachat de société de Microsoft). La mise au point fut laborieuse et menée dans le plus grand secret, mais elle fut certainement à l'origine de l'aventure fabuleuse de Microsoft et de Gates, Bill.


système d'informations

Ensemble des circuits d'information dans une entreprise. Il peut comprendre une ou plusieurs bases de données (voir base de données), des traitements informatisés ou non, des règles de décision, etc. Comme tout système complexe, le système d'informations est hiérarchisé (voir hiérarchie).


système embarqué

(angl. "embedded system") Se dit d'un système informatique qui doit fonctionner monté sur un véhicule ou isolé dans une construction quelconque. Il se distingue par la robustesse de son matériel et le degré élevé d'autonomie de son logiciel. Un cas limite est celui des systèmes destinés à l'espace cosmique : le matériel informatique affronte alors un rayonnement très intense et destructif, tandis que le logiciel ne peut être réparé que difficilement par téléchargement.


système expert

Logiciel issu des recherches en intelligence artificielle. Il comporte une base de connaissances complétée en permanence et exprimée sous la forme de "faits" et de règles "si... alors...". À l'aide d'un moteur d'inférence, le système expert peut calculer de nouveaux faits. Techniquement, on distingue entre chaînage avant (on part des faits) et chaînage arrière (on part des hypothèses à confirmer/infirmer). L'ordre (0, 1...) du moteur désigne l'utilisation d'une logique des propositions, des prédicats ou une plus complexe (modale, temporelle...).

Les systèmes experts sont utilisés par exemple dans le domaine médical pour établir des diagnostics. Un projet de grande envergure, intitulé Cyc ("CYClopaedia") est développé depuis 1984 à Austin, au Texas. À l'heure actuelle, la base de données est supérieure à 1 Go et Cyc a un niveau de connaissances équivalent à celui d'un enfant de 14 ans.


système hexadécimal

(gr. "hexa" = six et lat. "decimus" = dixième) Nous utilisons des systèmes de chiffres (voir système numérique) pour représenter les nombres. Celui que nous employons dans la vie quotidienne a dix chiffres, de 0 à 9. Les nombres représentés dans ce système (le système décimal) s'appellent nombres décimaux (voir nombre décimal).

Le système hexadécimal dispose de seize "chiffres", de 0 à 9 et de A à F. On peut dire aussi, en termes mathématiques, que le système hexadécimal utilise la base 16 et le système décimal la base 10.

Les nombres hexadécimaux servent à représenter de manière plus compacte les nombres binaires (voir nombre binaire). Il est possible, par exemple, de représenter un octet entier (nombre binaire de 8 chiffres, 01100000) par un nombre hexadécimal à deux chiffres : C0 (et par le nombre décimal à trois chiffres : 192).

Certains chiffres, par exemple 13, sont possibles à la fois dans le système hexadécimal et dans le système décimal ; c'est pourquoi, en informatique, on combine un suffixe (h) ou un préfixe (x) aux chiffres hexadécimaux, pour éviter la confusion avec les chiffres décimaux ou les lettres.

Par exemple :

12h = 18 = x12

10h = 16 = x10

1Ah = 26 = x1A


système Hollerith



Machine à cartes perforées

Système qui porte le nom de son inventeur, Hollerith Hermann (1860-1929). Il sert au dépouillement mécanique des données enregistrées par poinçonnement sur les cartes perforées (voir carte perforée).


système hôte

Voir hôte.


système informatique

Ensemble composé par le matériel informatique et les logiciels (voir logiciel) nécessaires au traitement des données. Il faut noter que le matériel peut être un réseau composé de plusieurs ordinateurs.


système monoposte

En angl. Single User System. Désigne un système informatique qui, contrairement au système multiutilisateur, ne peut accueillir qu'un seul utilisateur à la fois. Un PC est par exemple un système monoposte.


système multiprocesseur

C'est un ordinateur qui dispose de plusieurs processeurs. Ceux-ci peuvent travailler soit séparément (système symétrique), soit sous la direction de l'un d'entre eux (système asymétrique). Normalement, ils utilisent la même mémoire de travail et sont reliés par un bus. Un système d'exploitation approprié (par exemple Windows NT) permet de distribuer les tâches entre les processeurs. On utilise surtout ces systèmes en CAO/CFAO (CAD/CAM) et en imagerie de synthèse pour les dessins animés ou les films, car le traitement des séquences d'images exige une grande rapidité.

Les systèmes multiprocesseurs permettent de réaliser un vrai mode multitâche.


système multiutilisateur

En anglais : Multi-user system. Désigne un système informatique incluant les périphériques (moniteurs et claviers) et un système d'exploitation approprié permettant à plusieurs utilisateurs de s'en servir en même temps. Chacun peut utiliser un programme différent. Souvent, c'est le système d'exploitation UNIX qui est choisi pour ce type de systèmes.


système numérique

Les "systèmes numériques" servent à représenter les nombres par des chiffres (voir chiffre). Celui que nous utilisons dans la vie quotidienne est le système décimal, composé des chiffres allant de 0 à 9.

En principe, les ordinateurs utilisent un système numérique composé seulement de 0 et de 1, le système binaire. Mais pour faciliter la représentation de ces nombres binaires, on se sert souvent du système octal ou du système hexadécimal (qui lui est un système alphanumérique).


système octal

Nous utilisons des systèmes de chiffres pour représenter des nombres. Le plus couramment employé est le système décimal, qui comprend les chiffres de 0 à 9. En principe, les ordinateurs utilisent le système binaire, qui ne contient que les chiffres 0 et 1 (voir binaire, nombre binaire).

Le "système octal", lui, utilise les chiffres de 0 à 7 et fonctionne en base 8. Il sert à représenter de manière compacte les nombres du système binaire (par exemple pour les adresses dans la mémoire). Mais, même dans ce cas, on se sert plus souvent du système hexadécimal, qui est encore plus compact : 1 chiffre pour 4 chiffres binaires (au lieu de 3, dans le cas du système octal).


système ouvert

Un "système ouvert" est un système informatique dont l'architecture et la structure de base des composants matériels et logiciels se conforment à des normes universellement acceptées, surtout en ce qui concerne les interfaces (voir interface). Il est donc relativement facile d'étendre un système ouvert en lui ajoutant des périphériques - une imprimante, par exemple - achetés chez d'autres fabricants.

C'est surtout dans le domaine de la communication que de tels systèmes sont essentiels, car on doit connecter en réseaux hétérogènes des machines de différentes marques et d'architecture interne diverse (voir réseau).

Le groupe de travail Open Systems Interconnection - (OSI) - a été rassemblé par l'International Standard Organisation - (ISO) - en 1977 pour établir des normes de systèmes ouverts valables du PC jusqu'au superordinateur. Un des premiers et des plus importants résultats de ce groupe a été de publier le modèle OSI de référence pour les systèmes ouverts, que l'on appelle souvent aussi modèle à couches OSI.


système Surround Dolby Prologic

Technique de son surround très répandue dans le domaine du cinéma et de la vidéo. Pour plus d'informations et en comparaison avec d'autres procédés, voir surround.


systèmes d'exploitation PC

Les plus souvent utilisés sont MS-DOS, OS/2, MacOs, UNIX, DOS/Windows 3.11, Linux, Windows 95 et Windows NT (voir aussi système d'exploitation).


system-fault tolerance

("SFT" ou "tolérance aux défaillances système") Système de sécurité développé par Novell NetWare (version 2.x, 3.x, 4.x). Il consiste en mesures visant à se prémunir contre la perte de données, réparties selon trois niveaux de protection (niveaux I à III).